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Week-end de Retraite en ligne avec Mooji
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22-24 janvier 2021
(avec sous-titres)
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Au-delà des nuages du mental : telle est la façon
la plus élevée dont je puisse être avec vous
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23 janvier 2021 | Satsang du soir
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[Mooji lit] « Très cher Moojibaba... »
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[M.] Je sais que...
Ah, te voilà !
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[M.] Et c'est sûr que nous sommes
en contact étroit depuis des années.
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Merci d'avoir écrit.
Je découvre ta lettre à l'instant.
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[M.] « Immense gratitude, écris-tu,
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Immense gratitude de nous guider
vers notre liberté et notre Vérité.
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Je veux profiter de cette occasion bénie
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pour demander ta grâce et tes bénédictions,
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afin que la reconnaissance du Soi soit complète,
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et que la moindre graine d'illusion, d'ego,
d'identité et de peur
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soit totalement brûlée et éliminée. »
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[Mooji] Tous ceux qui ont goûté
au nectar du réel
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veulent spontanément : « Je veux seulement
aller jusqu'au bout, jusqu'à chez moi ! »
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Tu veux aller jusqu'au bout
parce que tu sais
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que c'est quelque chose
qui ne se trouve dans aucun objet du monde.
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Ce n'est pas là que cela se trouve.
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Tu le découvres à l'intérieur de ton Cœur.
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Et tu ne veux pas laisser
quoi que ce soit t'empêcher
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de parvenir complètement
au cœur de ta découverte.
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C'est une sage attitude, bien sûr,
et elle est efficace aussi.
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Cependant, nous aimerions tous
avoir un interrupteur
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qui nous permettrait simplement
d'éteindre le mental.
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Juste un [clic] : « Merci beaucoup,
on t'a assez entendu ! »
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Mais en même temps, nous remarquons
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que bien sûr, on a donné beaucoup de pouvoir
à l'énergie du mental au travers de l'habitude.
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Et nous sommes censés vivre
cette phase du soi mental,
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de l'identité psychologique,
pendant un temps
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Mais tu dois savoir
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que l'expérience que tu fais
est basé sur la conscience.
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La conscience est là d'abord ;
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elle prendra la forme
de l'identité personnelle pendant un temps,
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et nous ne savons pas pendant combien
de temps ; nous ne le savons pas.
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D'après certains, bien avant
cette vie et cette forme de vie,
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nous sommes passés, disons-nous,
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en tant qu'âme, par de nombreux corps
dans ce voyage de la découverte du Soi.
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Et ce que nous pouvons dire,
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c'est que dans cette durée de vie,
dans cette forme de vie,
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quelque chose a été suscité
pour provoquer un éveil,
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on est naturellement convaincu
que le Soi est notre réalité
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et que nous ne voulons pas
perdre de temps
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à vivre dans le mode superficiel
et étriqué de l'identité personnelle.
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Nous avons déjà reçu le darshan de Dieu.
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D'une certaine manière, tout voyage
est un voyage vers l'intérieur.
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Avant ça, les voyages se faisaient à l'extérieur.
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Désormais, le voyage apparent
est en direction du cœur.
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Et on peut voir
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que bien sûr, de temps à autre,
d'anciennes habitudes peuvent resurgir.
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Quelque chose peut se passer,
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et sans effort, on se retrouve
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à nouveau dans l'ancien régime
de l'identité personnelle.
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Je te dis : ne sois pas
trop surpris par ce fait ;
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c'est la force de l'habitude.
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Ton Soi n'est allé nulle part.
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Ta Vérité ne se met pas de côté
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pour laisser la place à ton mental.
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Non, c'est juste un basculement de l'attention
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et nous nous retrouvons à éprouver
à nouveau les choses
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comme si nous étions replongés
dans l'ancienne identité.
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Et acceptez simplement
que ce n'est pas de la malchance.
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Ce n'est pas quelque chose de terrible.
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Cette oscillation entre la personne et la présence
peut se produire pendant un temps.
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On pourra se sentir, dans l'état de présence,
tellement béni, tellement paisible :
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« Merci, merci. Je suis si heureux ! »
On veut juste rester là.
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Et puis parfois, quelque chose se passe
et le pendule bascule vers l'extérieur,
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et à nouveau, on se dit :
« Oh, qu'est-ce qui s'est passé ? Je ne sais pas.
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C'est horrible. J'ai horreur
d'être dans cet état. »
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Et à nouveau, tu te sens :
« Merci, Alléluia à la Vérité !
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Je suis si heureux,
me revoici de retour ! »
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Donc cette oscillation se produit
chez tout le monde, pendant un temps.
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Par la force et la puissance de l'habitude,
cela va et vient.
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Mais ce qui se passe, c'est que quand ça vient,
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c'est comme si nous étions hypnotisés
par les vieux schémas,
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et nous jouons le jeu de l'identité personnelle.
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Et puis, d'une certaine manière,
par la grâce ou par ton satsang,
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tu te retrouvez à nouveau libéré
et vide de l'énergie mentale,
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et de nouveau dans ton lieu naturel de silence.
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Et on ressent : « Oh, comme c'est divin,
quelle bénédiction ! » et ainsi de suite.
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Aussi, tous ceux qui font l'expérience
de ces états demandent :
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« Comment pouvons-nous nous stabiliser
dans cet état ?
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S'il te plaît, aide-nous à mettre fin
aux dynamiques du mental
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pour que nous puissions
toujours être dans cet état. »
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Alors, je te demande : « Qui est celui
qui souffre à cause du mental ?
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Qui est celui qui subit le mental ? »
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Et bien sûr, on ressent :
« Mais c'est moi, c'est moi ! »
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Et je te demande :
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S'il te plaît, concentrons-nous un peu
sur ce sens du « moi » à nouveau.
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Qui est ce « moi » qui subit le mental ?
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Et on se rend compte que parfois,
les gens sont un peu coincés.
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Ils ne savent pas
comment répondre à cette question, parce que jusqu'ici, pour la plupart,
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nous ne sommes pas allés au-delà
du reflet superficiel de ce que nous sommes.
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Nous nous contentons de dire : « Je suis moi ».
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Mais nous n'avons jamais poussé la réflexion
au-delà. Qu'est-ce que ce « je » ?
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Maintenant, je t'indique une fois de plus,
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plutôt que d'essayer de démêler
ce mental et de comprendre,
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car nous avons parfois l'impression
d'avoir compris,
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mais nous ne sommes pas allés
assez en profondeur.
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Alors les premiers exercices que j'ai donnés,
qui consistent à simplement se poser...
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Laisse de côté ces notions qui disent :
« Je dois me débarrasser de mon mental »,
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je dois le refouler »
ou« je dois expulser le mental ».
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N'aie aucune intention pour un moment,
pas même de bonnes intentions.
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Laisse de côté la « préparation
à devenir quelque chose ».
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Et en faisant cela,
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même ton identité actuelle,
celui que tu crois être,
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ton désir de quelque chose
que tu voudrais voir se réaliser dans l'avenir
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et tout ce genre de trucs, toute espèce
de tendance mentale ou d'habitude,
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laisse-les simplement de côté
pour un moment.
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Laisse simplement tout,
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jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien
à garder.
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Et cela, tu peux le faire à l'instant même.
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C'est tellement pratique
et c'est tellement immédiat.
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Lasse tout de côté, à l'instant même,
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jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien
à laisser de côté.
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Alors, ce qui demeure ici, c'est une belle
sensation d'être simplement vide.
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Maintenant, cette vacuité n'est pas quelque chose
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que tu peux voir de tes yeux physiques.
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C'est un savoir intuitif.
Tu es simplement ici.
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Maintenant, ici, tu sais que tu es,
naturellement.
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Et ce sens « je suis »,
regarde !
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il n'est attaché à aucune histoire.
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S'il te plaît, regarde avec moi,
tant que je suis ici maintenant.
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Ce sens « je suis », et ça s'adresse
à tout le monde et n'importe qui,
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cette conscience non apprise du Soi
est dépourvue d'histoire.
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Elle n'est pas personnelle.
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Donc, tu n'es pas un récipient
de souvenirs ou de concepts.
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Tout le monde.
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Il n'y a que ce sentiment naturel d'être.
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Et la conscience est là.
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Non pas la conscience de ceci ou de cela.
Seulement la conscience.
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Tu sais naturellement que tu existes.
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Mais ce toi quoi existe, c'est quoi ?
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Regarde. Regarde simplement.
Ne crée rien.
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Et n'imagine pas.
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Commence ici.
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Alors, bien sûr, l'habitude mentale
veut intervenir
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pour donner un avis,
proposer des réponses.
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Mais tu sais et tu sauras dire
si cela se produit :
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« Non, pas toi.
Ce n'est pas le moment.
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Je ne veux pas d'opinions
au sujet de quoi que ce soit. »
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Tu restes simplement tel que tu es, OK ?
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Aussi, quelque fois le mental vient
et suggère : « Oui, mais...
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il n'y a rien, rien du tout ! Allez !
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Pourquoi attendre davantage de rien !
Il ne se passe rien ! »
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Mais sa voix n'est plus si, comment dire,
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son influence n'est plus forte à présent,
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parce que tu as choisi simplement d'être.
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Et ce sens d'être n'est pas un verbe,
-
être n'est pas quelque chose que tu fais.
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Tu es simplement. Sois attentif à ça.
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Tous, soyez seulement attentifs à ça.
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Où que vous soyez,
dans quelque pays que ce soit,
-
où que vous soyez,
-
votre expérience et votre vision
-
est universellement une,
en cet instant même, si vous me suivez.
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Je ne vous demande pas d'y penser.
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Simplement, vous êtes ici.
-
Vous êtes ici.
-
Ce qui est ici maintenant, quoi que ce soit,
-
je vous vous poser quelques questions à tous,
-
et ne ne vais pas vous demander
nécessairement une réponse verbale.
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[M.] Mais vous pouvez faire signe
de la tête pour signifier oui,
-
ou non. Ce sera suffisant.
-
Je vous demande de faire ça,
-
parce que le fait d'exprimer physiquement
ce que vous voyez,
-
d'un simple oui ou non, a un pouvoir.
-
C'est comme si vous enregistriez
ce que vous voyez,
-
pas ce que vous imaginez simplement.
-
Donc maintenant, nous sommes ici.
Nous sommes simplement ici, dans l'espace de l'être.
-
Maintenant, permettez-moi de vous poser
à nouveau quelques questions
-
auxquelles vous pouvez répondre
oui ou non de la tête.
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Regardez. Ce qui est ici, quoi que ce soit.
-
Est-ce un objet ?
-
[Mooji] Non, ce n'est pas un objet.
Pas un objet.
-
Est-ce que ce n'est qu'une sensation ?
Ce n'est qu'une sensation ?
-
Non, pas une simple sensation,
pas une simple sensation.
-
Est-ce une humeur ?
Est-ce que c'est une humeur ?
-
Non, ce n'est pas une humeur,
pas une humeur.
-
[Mooji] Est-ce que c'est personnel ?
-
[M.] Non, pas personnel, pas personnel.
-
[M.] Merci.
-
Quoi que ça puisse être,
-
j'appelle parfois cela
seulement ce qui Est ou l'Êtreté,
-
pour nous tenir à l'écart des mots
que nous avons si souvent utilisés auparavant
-
et pour lesquels nous avons développé
toutes sortes de connotations différentes.
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Simplement ce qui est ici maintenant,
-
est-ce quelque chose qui est arrivé,
ce dont vous êtes conscients ?
-
Est-il arrivé de quelque part ?
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Je vous regarde. Je regarde.
Je suis avec vous.
-
Donc je suis simplement en train
d'enregistrer vos réponses.
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[Mooji] C'est un moment interactif,
-
donc je peux voir et ressentir
vos réponses aussi.
-
Ce dont vous êtes conscients
en ce moment même,
-
ce dont vous êtes conscients en ce moment même,
-
Il y a-t-il des limites à cela ?
-
Au sens où, à un certain point,
pouvez-vous parvenir à l'extrémité de cela ?
-
Le retour que je reçois de vous,
c'est : « Non, il n'y a pas de limites ».
-
Pas de limites.
-
(silence)
-
Puis-je vous demander, quoi que ce soit
dont vous avez connaissance,
-
cela peut-il être malade ?
Cela même peut-il jamais être malade ?
-
Mes yeux sont sur vous. Dites-moi.
-
[Mooji] Ça ne peut pas être malade.
-
[Mooji] J'ai eu les réponses de tout le monde là ?
-
[Mooji] Ah, ça ne peut pas être malade.
-
Cela peut-il être déprimé ?
-
Non, ça ne peut pas être déprimé, OK.
-
Et puis-je vous demander :
Êtes-vous en train d'imaginer cela ou de la percevoir directement ?
-
Vous êtes en train de l'imaginer ?
-
Non, pas de l'imaginer. Ce n'est pas nécessaire d'imaginer.
Pas besoin d'imaginer.
-
Je vais prendre le risque de vous poser une question :
-
Est-ce que cela a un commencement ?
Simplement, simplement.
-
Avez-vous l'impression
-
que ça a un point de départ
ou un commencement ?
-
Je suis avec vous. Je suis avec vous ici.
Regardez maintenant.
-
Non, pas de commencement.
-
Ou, allons à l'autre extrémité à présent.
-
Cela peut-il finir ou être détruit
d'une manière ou d'une autre ?
-
Regardez, s'il vous plaît.
-
[M.] Non, ça ne peut pas.
Ça ne peut pas être détruit.
-
[M.] Est-ce que cela peut être contre ce que vous êtes ou contre n'importe qui ?
-
Ça ne peut pas. Très bien.
-
Est-ce que cela a le moindre jugement ?
-
Non, ça n'a aucun jugement.
-
Est-ce que cela appartient à une religion spécifique et pas à une autre ?
-
Est-ce que cela peut appartenir à quelqu'un ?
Quelqu'un peut-il en avoir la propriété ?
-
Je regarde, juste pour avoir vos réponses.
-
Non. Très bien.
-
Merveilleux !
-
Permettez-moi de vous demander :
-
vous êtes tellement conscients
en ce moment.
-
Est-ce un objet ?
Je repose la question : est-ce un objet ?
-
Cela peut-il s'effacer ?
-
Cela peut-il s'effacer ?
-
Autrement dit, est-ce cela peut
disparaître petit à petit ?
-
[Mooji] Est-ce que cela peut disparaître ?
-
[M.] Est-ce que c'est apparu ?
-
[M.] Ah, merveilleux !
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Vous voyez, c'est pour ça que je vous ai demandé
-
de remettre à plus tard votre énergie de pensée,
-
de vider complètement votre tête
-
des habitudes du mental,
-
d'être totalement vides,
même de l'identité personnelle.
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Pourquoi je vous demande d'être
tellement vides, vides, vides, vides ?
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Parce que quand vous êtes vides
de tout ce que vous croyez avoir appris,
-
alors je peux vous poser
ce genre de questions.
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Ce genre de questions auxquelles
la plupart des gens ne peuvent même pas répondre,
-
tellement c'est, c'est...
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Aucune université de peut vous enseigner
quoi que ce soit à ce sujet !
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Et pourtant, sans prendre du temps à penser,
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et de comprendre quelque chose,
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vos réponses surgissent dès que la question est entendue.
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Pourquoi ?
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Est-ce que je peux vous poser une autre question ?
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À quelle distance de vous
cela se trouve-t-il ?
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Ce dont vous êtes conscients en ce moment,
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quelle distance devez-vous parcourir
pour le rencontrer ?
-
Devez-vous franchir une distance
pour vous connecter avec cela ?
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Aucune distance. Aucune distance.
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Donc ce sont les questions
que je vous ai posées.
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Ces questions sont les questions
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que j'ai posées partout dans le monde.
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Quel que soit l'environnement
dont ils venaient,
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quel que soit le système de croyances
qu'ils avaient,
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quel que soit le contexte de leur vie,
et toutes ces choses,
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en grande majorité, la réponse vient d'ici.
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Quasiment 95, 96 % des gens sont conscients.
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Certains disent : « Je ne peux pas trouver de réponse. »
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Je leur dis OK pour le moment,
si je laisse ceux-là de côté,
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l'énorme majorité voit et répond
de la même manière.
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Donc peu importe quel est votre pays,
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peu importe que vous soyez
un homme ou une femme,
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peu importe que vous soyez blanc ou noir,
ça n'a aucune importance.
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La vision confirme quelque chose
qui ne peut pas être touché.
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Ce n'est pas une forme.
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Donc, je vais juste récapituler pour moi-même.
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Quand on vous demande :
« Est-ce un objet ? »,
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vous dites : « Ce n'est pas un objet. »
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Je vous demande à nouveau :
est-ce que cela a une forme ou une taille ?
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Je vous pose la question maintenant.
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« Ça n'a ni forme ni taille. »
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Est-ce une humeur ?
Vous dites : « Non, ce n'est pas une humeur ».
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Un sentiment, alors ?
« Non, ce n'est pas un sentiment. »
-
Cela peut-il s'évanouir ?
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Par exemple, vous êtes conscients de cela
en ce moment,
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et disons que demain en vous réveillant,
sera-t-il partir ?
-
Cela peut-il partir ?
Peut-il s'en aller ?
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Je vous regarde. Cela peut-il s'en aller ?
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[M.] Non, ça ne peut pas s'en aller.
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[M.] Je vous ai demandé : cela peut-il être malade ? Vous avez dit « Non ».
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[M.] Je vous ai demandé :
cela peut-il être déprimé ?
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Vous avez dit : « Non, ça ne peut pas être déprimé. »
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Je vous ai demandé : où cela a-t-il commencé ? Est-ce que cela commence quelque part ?
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Vous avez dit : « Ça ne commence nulle part. »
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Je dis : est-ce que ça se termine quelque part ?
-
Vous dites : « Non, ça ne se termine pas quelque part. »
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Je demande : Est-ce que cela juge ?
Vous dites : « Ça ne juge pas. »
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Je vous demande : cela peut-il appartenir à un groupe particulier ?
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Vous dites : « Non, ce n'est pas un groupe religieux ou une autre catégorie. »
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Un gouvernement peut-il s'en emparer ?
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« Non, ce n'est pas possible. »
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J'ai dit OK.
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Je veux dire, est-ce que cela est né ?
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« Non, ce n'est pas né. »
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Puis-je vous demander :
cela peut-il mourir ? Peut-il mourir ?
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[Mooji] Oh, mon Dieu, peut-il mourir ?
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Alors je vous demande :
-
combien de temps vous faudra-t-il
pour l'atteindre ?
-
Vous dites : « Il n'y a aucune distance ».
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Alors j'ai dit, si c'est votre réponse,
-
alors ce que vous percevez directement,
-
ce dont vous êtes conscients
est votre propre être,
-
votre propre Soi,
-
votre propre nature
-
en Vérité.
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Cela peut-il s'arrêter ?
-
Êtes-vous en état d'hypnose ?
-
Non. Vous voyez.
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Alors regardez ce que vous êtes
en train de vérifier aujourd'hui,
-
ce que vous êtes en train de vérifier
par vous-mêmes.
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Si vous êtes quelqu'un qui aime résoudre
les choses avec votre tête,
-
que vous avez l'habitude d'utiliser votre tête,
vous vous sentez peut-être un peu perdu en ce moment,
-
genre : « Je ne sais pas. Je ne peux répondre
à aucune de ces questions ».
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Mais je suis heureux de vos réponses.
-
Vous êtes, en cet instant,
-
je ne veux pas même dire
que vous êtes en contact avec cela.
-
Pouvez-vous en être séparé ?
-
Alors regardez ça. Regardez ça.
-
Pour la première fois,
vous dites la Vérité.
-
Pour la première fois,
vous n'avez pas besoin d'une opinion.
-
Vous pouvez voir directement,
sans vos yeux physiques,
-
avec votre connaissance intérieure.
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Avez-vous dû aller loin, loin, loin au fond
pour découvrir ce que vous voyez ? Non.
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[Mooji] Ceci est le fruit de votre satsang.
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Quelqu'un peut-il vous l'enlever ?
-
C'est merveilleux.
-
C'est merveilleux !
-
De quelle façon pouvez-vous
être différent de Cela ?
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(silence)
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Donc, c'est le fruit
de l'Invitation à la Liberté.
-
Donc, si je dis OK,
en tant qu'exercice, c'est terminé !
-
Donc est-ce que Cela est parti ?
Est-ce que Cela est terminé ?
-
[Mooji] C'est la vrai découverte du Soi.
-
[M.] Cela ne vous demande pas
les opinions de votre mental,
-
qui pourrait dire aujourd'hui :
« C'est comme ça »,
-
et demain : « Ce n'est pas comme ça ».
-
Si je devais vous voir dans trois semaines,
-
qu'on se tombe dessus par hasard,
-
vous faudra-t-il du temps pour dire :
-
« Attendez une minute, cette chose que vous...
Il faut que la recherche ?
-
Peut-elle se cacher ?
-
[Mooji] Ha ha !
-
Donc, rien que regarder est une joie en soi.
-
Est-ce seulement une découverte mentale ?
-
Non.
-
Merci.
-
Merci.
-
Et quelle joie de vous regarder
dans votre propre présence,
-
vous reposant dans votre propre être !
-
Donc, supposez maintenant
que le mental revienne,
-
un gros tsunami « Rooarr ! »,
-
peut-il perturber Ceci ?
-
[Mooji] Ceci peut-il s'en aller ?
-
[Mooji] Et c'est tout ce que vous avez
à vraiment savoir.
-
Parce que le mental va venir,
-
et ça vous donnera l'impression
que vous êtes hypnotisés dans le retour à l'identification :
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« Oh, je l'ai perdu... Je suis perdu à nouveau !
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Hier le satsang était tellement bien. »
-
Et vous allez parler comme ça.
-
J'appelle ça parler en dormant,
marcher en somnambule, vivre en dormant.
-
Comment s'éveiller de ce sommeil ?
-
Est-ce que Cela est endormi ou éveillé ?
-
Au-delà d'endormi et d'éveillé.
-
Combien avez-vous payé pour l'obtenir ?
-
[Mooji rit]
-
Comme ça, vous voyez. Comme ça.
-
Et je vous ai demandé :
êtes-vous dans un état d'hypnose ?
-
Êtes-vous en train de visualiser le Soi ?
-
Non. Non.
-
Le Soi ne peut pas être visualisé.
-
Vous pouvez essayer d'imaginer quelque chose,
-
mais ce ne sera pas Ceci.
-
Ceci est Ceci.
-
Ceci, c'est ce que vous êtes.
-
Et en même temps,
-
on nous a donné l'opportunité
et l'expérience
-
de nous identifier à ce corps instrumental,
-
afin de goûter la sensation d'être
une personne individuelle,
-
qui apprend des choses
par le biais de notre mental,
-
qui fait l'expérience des opposés interreliés
et de toutes les émotions.
-
Nous sommes censés faire l'expérience de tout !
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D'éprouver la sensation de peur,
-
le sentiment de la peur de mourir,
-
parfois de la peur de vivre,
-
faire l'expérience d'être privé
de choses importantes,
-
faire l'expérience d'avoir peur,
-
faire l'expérience d'être amoureux,
-
faire l'expérience d'être seul,
-
faire l'expérience d'avoir faim,
-
toutes ces choses,
nous devons en faire l'expérience.
-
Vous devez en faire l'expérience
non pas comme une punition,
-
mais parce que la conscience le voulait,
avait besoin d'explorer,
-
de faire l'expérience de la diversité
de sa capacité à manifester des différences.
-
Comprenez cela.
-
Mais comprenez cela.
-
Cela n'a pas besoin de s'arrêter
dans sa manifestation.
-
Mais à présent, quand vous dirigez votre attention
-
sur le fait d'être présent,
et de ne faire qu'un avec cela,
-
votre attention est-elle séparée de Cela ?
-
Nous avons...
C'est un peu subtil comme question.
-
Parce qu'on dirait que quand l'attention
se dirige vers le mental,
-
et le sens de l'identité, etc.
-
des expériences très différentes
entrent en jeu.
-
Et ces expériences sont crues
-
sur la base de l'identité personnelle.
-
Et chaque fois que l'on retourne
à l'état d'identité personnelle,
-
c'est comme si l'identité éclipsait
votre savoir naturel
-
que vous venez juste de partager avec moi
-
et vous commencez à parler
depuis l'endroit de la personne,
-
ce que j'appelle le masque
-
qui donne l'impression d'être capable
de recouvrir le Soi.
-
Est-ce que quoi que ce soit peut recouvrir le Soi ?
Je vous pose la question maintenant.
-
Pourtant, au travers du mental,
c'est comme si le Soi était une expérience
-
et qu'à présent il était parti :
« Je ne le trouve pas ».
-
Et le « je » qui dit :
-
« Oh, le Soi, l'expérience est partie,
je ne sais pas quoi faire »,
-
ce « je », qui apparaît,
-
apparaît aussi dans le même espace
de conscience que vous êtes.
-
Mais vous oubliez parce que l'attention
retourne dans l'identité en tant qu'une personne.
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Au fur et à mesure que vous passerez
du temps à mariner dans cette vision,
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qui est votre Vérité,
-
il apparaîtra de plus en plus clairement
où l'erreur est faite.
-
Maintenant, puis-je vous demander,
l'exercice est terminé,
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l'exercice est terminé pour le moment, OK ?
Est-ce qu'il est parti ?
-
Le Soi est-il parti ?
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[Mooji] Je vais continuer à vérifier
avec vous s'il est parti.
-
Imaginez que vous ayez la capacité...
-
je peux vous poser cette question,
nous pouvons jouer avec ça.
-
Imaginez que vous puissiez monter
dans un vaisseau spatial
-
et voyager jusqu'à une planète très, très lointaine.
Est-ce qu'il ne sera pas là ?
-
Pouvez-vous quitter votre Soi ?
-
Tout est là.
-
Et comme c'est simple, si simple.
-
Et pourtant, c'est un mystère
que le mental puisse venir
-
et que tout se passe
comme si on était hypnotisé
-
et amené à redevenir une chose finie.
-
Alors, vous allez vous habituer à cela.
-
Vous avez reçu en vous,
de vous-même,
-
la grâce de la vision réelle.
-
Et même si quelques distorsions,
une sorte de distraction
-
peut venir jouer pendant un temps,
-
elles vont devenir de plus en plus faibles,
-
à mesure que vous continuerez à affirmer
et à confirmer votre vision véritable.
-
C'est dire le pouvoir qu'elle possède !
-
Le pouvoir qu'elle possède.
-
Alors, c'était très bon pour moi
de partager cela avec vous,
-
dans votre présence, vous êtes venus,
et grâce à vous, en un sens,
-
j'ai pu à nouveau présenter l'Invitation.
-
[Mooji] Et quand je vous demande,
et je demande à tous :
-
pouvez-vous jamais ne pas être Cela ?
-
Vous pouvez prendre votre temps.
-
Vous pouvez prendre votre temps.
-
Merveilleux !
-
Alors, merci, Nupur et Nisheeth.
Merci.
-
[M.] Merci. C'est très bien pour le moment.
[I.1] Merci Guruji.
-
[M.] Merveilleux, merveilleux.
-
[I.] Merci Guruji.
[I.1] Nous t'aimons tellement, Guruji.
-
[M.] Merveilleux, merveilleux ! C'est très beau !
-
[M.] Merci, merci.
[I.2] Plein d'amour, Guruji.
-
[M.] Prenons un instant, juste pour...
je ne sais pas.
-
Même si je dis pour être avec Cela,
ça va.
-
Je peux dire soyez avec Cela.
-
À cause du langage,
du conditionnement et de l'habitude,
-
je dois dire : « Soyez avec Cela ».
-
Mais en fait, vous êtes Cela.
-
Vous êtes plus Cela que n'importe quelle
personne que vous avez cru être auparavant.
-
Et vous pouvez dire
que vous êtes votre personne aussi,
-
mais il s'agit d'un état bien plus superficiel,
-
parce qu'un jour vous êtes comme ceci
et un autre jour comme cela.
-
Un autre jour comme ci,
un autre jour comme ça.
-
Mais à partir de cet endroit,
si je vous pose la question, vous ne direz pas :
-
« Oh, hier, j'étais différent
de ce que je suis aujourd'hui. »
-
Parce que c'est pas une humeur,
ce n'est pas une sensation,
-
ce n'est pas une abstraction,
ce n'est pas une visualisation,
-
ce n'est pas un produit de l'imagination,
-
ce n'est pas une croyance,
-
ce n'est pas un objet,
-
C'est tout simplement.
-
Soyez attentifs simplement à Cela.
-
Dans quelle direction pouvez-vous regarder
où Cela n'est plus ?
-
Merveilleux !
-
Vous savez, un moment viendra,
un temps viendra
-
où étant parvenu à cette reconnaissance,
cette réalisation,
-
et je dis, que nous devons nous stabiliser
à cet endroit,
-
parce que ce facteur « moi »,
ce facteur « je », ce facteur « nous »,
-
qui semble impliquer une sorte
d'identité personnelle,
-
ce sentiment de :
-
« Oui, je suis revenu à mon Soi »
et « Je m'éloigne de mon Soi »,
-
ça vous paraîtra naturel pendant un temps
de continuer à parler de la sorte,
-
mais peut-être que quelque chose change.
-
Peut-être que quand vous ressentirez :
-
« Vous savez quoi,
je ne sais plus ce que j'aime »,
-
vous entendrez cela à l'intérieur
de l'espace plus vaste de votre être véritable
-
et vous pourrez simplement en rire
et vous dire : « Mais qu'est-ce que je dis ? »
-
[Mooji rit]
-
Vous pourrez vous surprendre à rire :
« Mais qui a dit ça ? »
-
« Qui est en train de prendre
toutes ces décisions ? »
-
« Qui subit toutes ces humeurs ? »
-
Donc, ça, c'est le pouvoir de l'auto-investigation
-
qui se présente à présent sous la forme,
-
cette forme simple de l'Invitation à la Liberté,
c'est ainsi que je l'appelle.
-
Et elle est avec vous.
-
Qu'est-ce que ça veut dire Elle est avec vous ?
Est-ce vraiment vrai ?
-
Le Soi est-il avec vous ? Qui êtes-vous ?
-
Quelle distance y a-t-il
entre vous et le Soi véritable ?
-
Donc, ce dont nous faisons l'expérience
-
est le sens naturel de séparation
-
qui vient à force de vivre
pendant des années et des années
-
dans la notion d'être cette personne.
-
Et l'identité personnelle va se sentir
un peu laissée de côté.
-
Du genre : « Oh, tu veux
m'abandonner maintenant ».
-
Alors parfois, elle revient
et cela peut créer
-
au niveau du ressenti, dans le mental,
comme un accès de rage,
-
comme une distorsion de la perception :
-
« Mon mental ne s'arrête pas »
et ce genre de choses.
-
Cela peut se produire pendant une courte période.
-
Mais ici, s'est-il passé quelque chose ?
-
Je vous regarde.
-
Je te regarde, Dee.
-
Je te regarde, Michael.
-
Je vous regarde, Yam et Joel,
-
et Henrique et Donna, chacun de vous.
-
Duong, Sandy, Julian, Maureen,
vous tous.
-
Quand Cela pourra-t-il être perdu
et qu'est-ce qui éliminera cette connaissance ?
-
[Mooji] Alors, qu'est-ce qu'on appelle
la réalisation du Soi ?
-
Est-ce la sensation de division
-
entre toi-même dans ton mental et ta personne
-
et le Soi qui est immuable ?
-
Quelque chose fait fondre en quelque sorte
l'idée superficielle d'un soi,
-
du soi personnel,
-
et il se fond dans l'être naturel,
de plus en plus.
-
Allez-vous changer d'aspect ?
-
Eh bien, si c'est le cas,
ce sera une amélioration.
-
Ce sera un visage
-
qui ne portera plus les stigmates
du stress, de l'anxiété,
-
de la peur, des désirs, du besoin. Non.
-
Ce sera ce que j'appelle vous sans vous.
-
C'est-à-dire sans tout de bazar,
ce fouillis qui encombre, qui étouffe.
-
Et souvent, quand je vois les gens au satsang,
-
j'ai le sentiment de voir votre vrai visage.
-
Qu'est-ce que votre vrai visage ?
-
Ce n'est pas le visage de vos pensées,
de vos attachements et de vos peurs,
-
mais le visage, les traits et l'aspect
de votre être pur,
-
radieux, silencieux, paisible, sage.
-
N'essayez pas d'être cela !
N'essayez pas, ça ne marche pas.
-
Parce que celui qui essaierait d'être cela...
-
serait déjà tombé dans le piège d'être
une personne en train d'essayer d'être cela.
-
Quand je vous ai demandé de regarder,
vous avez fait une découverte,
-
pas une invention.
-
Donc, c'est le pouvoir de votre observation.
-
Un temps viendra où cela sera suffisant.
-
Ce n'est qu'un rappel :
-
Pourquoi parles-tu
comme si tu étais une personne ?
-
Et tu diras : « Ouf ! Merci.
Merci, merci, Mooji ! Merci ! »
-
Vous voyez, « J'ai été distrait
pendant un moment ».
-
Nous souffrons surtout de la distraction,
-
du fait d'être distraits de notre être central.
-
C'est une sorte de paradoxe.
-
Mais petit à petit, vous direz peut-être :
« Comment puis-je amener ces deux-là à fusionner ? »
-
D'où es-tu en train de parler ?
Qui pose cette question ?
-
Alors je dis, simplement en vous posant,
en étant dans l'unité avec cela,
-
ce qui signifie dans la reconnaissance
naturelle de votre être déjà présent,
-
confirmé par une vision directe,
-
une vision non duelle...
-
En vous reposant dans la conscience,
-
tous les problèmes, toutes les complications,
toutes les listes de choses à faire
-
s'adoucissent et se fondent dans l'être.
-
Et vous trouverez spontanément
-
que vos actions en retour,
vos réactions, vos interactions
-
sont vues et vécues
comme se produisant spontanément.
-
Ayez confiance en cela !
-
Alors pourquoi dis-je
de faire confiance à cela ?
-
Parce que parfois, au travers du mental,
vous allez peut-être penser :
-
« Je ne peux pas affronter
le monde en étant simplement ici ».
-
C'est encore une ruse !
-
« Je ne peux pas être !
J'ai tant de choses à faire !
-
Je subis tellement de pressions ! »
-
Cela revient à retourner
sous l'ancien régime de l'identité.
-
Apprenez à être tranquille avec vous-même.
-
Ne cédez pas aux réactions
quand elles proviennent du mental.
-
Vous allez commencer à savoir cela.
-
Je pourrais rester assis là
à vous en parler pendant longtemps, mais je ne le ferai pas.
-
Parce que ce n'est pas
comme ça que ça marche.
-
Ce qui marche, c'est que vous soyez attentifs
simplement au sens d'être.
-
Cela peut vous paraître trop simpliste
ou même naïf,
-
mais il y a un tel pouvoir
qui émane de cette attitude !
-
Alors, puis-je prendre pour acquis,
tandis que je suis assis avec vous tous,
-
qu'un sens naturel d'être loyal
à votre Vérité
-
est ressenti dans votre Cœur ?
-
Vous n'avez pas besoin d'aller
le chercher ailleurs. Où que vous soyez.
-
Parfois, vous aurez peut-être besoin
de vous écarter
-
du trafic du bruit du monde
pendant un temps,
-
rien que vous asseoir et clarifier
votre esprit dans votre être à nouveau.
-
Cela peut durer cinq minutes,
rien qu'à vous asseoir.
-
Et en apprenant à faire ça,
-
vous allez découvrir
que vous êtes naturellement attirés
-
à rester et à vous honorer de cette manière.
-
Si quelqu'un vous demande :
« Qu'est-ce que tu fais ? »
-
Ne répondez pas :
« J'essaye d'être un avec moi-même ».
-
Ne parlez pas comme ça, parce que les gens
vous prendront pour un fou !
-
Dites simplement : « Je m'accorde un moment
pour me poser tranquillement. »
-
Vous n'avez besoin de rien dire
à personne.
-
Je ne suis pas en train
de faire de vous des évangélisateurs.
-
Je vous dis de simplement vous reposer
dans votre être
-
et de découvrir le pouvoir qu'il est là. OK ?
-
Et ce sera si beau,
ça aura tellement d'impact !
-
Je ne saurai dire sur quel aspect de votre vie.
-
Parfois, les gens que vous avez
l'habitude de côtoyer
-
ne vous comprendront peut-être pas
parce que nous avons tous une image les uns des autres.
-
Et quand quelqu'un échappe
-
à la forme au travers de laquelle
on a l'habitude de les voir,
-
quelque chose n'aime pas ça.
-
On veut vous voir revenir à l'ancienne forme
qu'on a dans la tête.
-
Alors ne vous souciez pas de ça.
-
Ne vous efforcez pas trop
de faire comprendre les choses aux gens.
-
Mais vous allez voir que vous êtes
capables d'être gentils
-
et sans jugements,
-
que vous avez une profonde confiance naturelle
-
pas une confiance égoïque,
-
et une paix en vous qui est indéniable.
-
Parfois, certains sont intimidés
-
par la présence de quelqu'un qui est éveillé.
-
C'est une réaction superficielle.
-
Ou quelqu'un qui approfondit
sa découverte du Soi.
-
Vous vous rendrez peut-être compte
que vous vous attendez à ce que les gens le remarquent,
-
et qu'ils veuillent vous dire des choses gentilles.
-
Mais vous pourriez être surpris
que les gens vous disent :
-
« Tu te prends pour qui ? »,
ce genre de choses.
-
Et n'allez pas dire quelque chose d'intelligent.
Contentez-vous de rester dans votre Cœur.
-
Même si vous avez l'impression
d'être mis à l'épreuve,
-
restez simplement dans ce que vous êtes,
comme ça.
-
Et vos actions qui découlent de la conscience,
-
elles possèdent toujours un pouvoir profond,
-
et une belle qualité.
-
Donc, j'ai toutes ces lettres à lire,
-
je crois avoir répondu à toutes
rien que dans cette invitation.
-
Honnêtement, je pourrais
les passer toutes en revues et les lire,
-
il y a de très belles lettres,
mais nous les avons dépassées.
-
Nous avons dépassé ça !
Si je dois répondre à celle-ci :
-
« Je crois que tu devrais prendre
un peu plus de temps en dehors du travail,
-
et accorder un peu plus d'énergie à ceci... »
-
Non, nous n'avons pas besoin
d'entrer là-dedans !
-
Reste simplement dans Cela, honore Cela
-
et tu vas découvrir
que ta vie deviendra magique !
-
Notre vie doit être magique.
-
Mais pas comme ton mental l'entend :
« Je dois essayer de rendre ma vie... » Non !
-
Parce que la vie divine,
la vie réelle est magique !
-
Ne t'efforce pas d'être trop prévisible
et trop cohérent.
-
Ce sont des choses que le mental
essaie de faire.
-
Il y a quelque chose d'imprévisible
dans celui qui est vraiment vivant.
-
C'est-à-dire imprévisible au sens
où il te surprendra toujours,
-
et il se surprend lui-même toujours,
si je peux dire.
-
Ce n'est pas vrai,
on ne se surprend pas soi-même.
-
Quand on est en paix avec soi-même,
-
quelque chose est dans un profond sentiment d'acceptation et on trouve sa voie.
-
Et c'est ce qui est beau dans notre satsang
d'aujourd'hui avec vous.
-
Je ne vous donne pas tout un tas d'instructions.
-
Je me contente de vous ramener
à votre Soi par mes indications.
-
Tout est déjà en vous,
dans votre être naturel.
-
Commencez à apprécier l'aventure
de la découverte du Soi
-
et les fruits qui en découlent.
-
Soyez simplement avec ça.
-
Votre mental dira peut-être : « Je voulais
que tu répondes à ma question ».
-
Ne repartez pas en arrière. Vous êtes ici.
-
Je ne vais même pas vous dire
d'aller en avant.
-
Restez dans votre silence.
-
Le Soi n'est pas derrière ni devant.
-
Il est toujours omniprésent
et il est illimité.
-
Je vous tiens tous dans mon Cœur,
je vous le dis parce que nous nous sommes rencontrés.
-
Et nous nous sommes rencontrés
de la manière la plus authentique que des êtres humains puissent se rencontrer,
-
de la manière la plus vraie.
-
Je ne suis pas venu vous parler de football
-
ou de la politique des États-Unis.
Je ne vais pas parler de ça.
-
Cela est bien, bien trop élevé
pour de tels sujets !
-
Bien trop élevé pour ça, OK ?
-
Vous trouverez votre voie.
-
Vous trouverez votre voie
-
parce que vous n'êtes plus guidés
-
par la lampe de poche du mental,
-
mais par le rayonnement du Cœur
et c'est magnifique !
-
Allez-vous commettre des erreurs ?
En apparence.
-
Vous découvrirez des erreurs apparentes,
mais vous savez quoi, ce n'est pas si grave.
-
Elles seront toutes comme ce que j'appelle
des hormones de croissance.
-
Elles t'aideront à découvrir
des choses plus profondes dans ton être.
-
[Mooji] Comment vous sentez-vous,
tout le monde ?
-
[M.] Oui, bien sûr, bien sûr !
Ça ne me surprend pas.
-
[M.] Bien sûr, bien sûr !
-
Mais un temps va venir
-
où vous ne vous soucierez pas
de comment vous vous sentez
-
si les sentiments viennent du mental,
-
et vous saurez faire la différence.
-
Il existe de purs sentiments
-
qui émanent du parfum de votre propre être.
-
Vous n'avez pas à les planifier.
-
Spontanément, c'est comme si
on vous embrassait de l'intérieur,
-
et vous sentez : Ouf !
-
Vous êtes soulevés au-dessus
des nuages du mental.
-
Mais ce n'est qu'une partie
du ce que la spontanéité vous offre,
-
de la palette d'expressions qui émanent
de la vraie nature.
-
Et c'est alors que de façon mystérieuse,
-
vous ne pouvez expliquer
cette merveilleuse transformation,
-
ce merveilleux ancrage.
-
Et comme je l'ai dit précédemment,
vous n'avez pas besoin de l'expliquer.
-
Vous n'avez pas besoin d'écrire
une thèse sur ce sujet.
-
C'est juste le parfum de votre propre être.
-
Qu'est-ce que je vais faire ce ces lettres ?
Je ne sais pas.
-
Combien de fois ai-je attendu
ce genre d'occasions !
-
Je me retrouve toujours...
-
Parce que c'est la façon la plus élevée
dont je puisse être avec vous.
-
N'ayez pas l'impression que vos questions
sont restées sans réponse.
-
Vous allez probablement découvrir que quoi ?
Vos questions ne sont pas résolues,
-
elles sont dissoutes par la lumière
de votre propre présence.
-
Combien de fois ai-je aspiré
à être avec vous comme ça, comme ça.
-
Alors le mental arrive :
« Oui, mais je voulais que tu parles de ça »,
-
« S'il te plaît, parle-moi un peu
de la réincarnation »,
-
« Qu'est-ce qui se passe après ça ? »
-
Non, non, s'il vous plaît, s'il vous plaît,
ne vous rabaissez pas.
-
Ne vous rabaissez pas.
-
Demeurez au sommet de votre être.
-
Demeurez au sommet de votre être
-
et vous saurez que tout est bien !
-
Laissez Dieu s'en occuper. Tout est bien !
-
Continuez à grandir intérieurement.
-
C'est ça la vraie vitalité !
-
C'est la vraie vie.
-
Et c'est vous.
-
Je ne suis pas en train
de vous faire des compliments. Vous n'avez pas besoin de compliments.
-
La Vérité suffit ! La Vérité suffit.
-
Je ne suis pas en train de vous flatter.
-
Je vous dis et je vous montre,
-
et vous découvrez par vous-même
ce qui est ici.
-
Honorez Cela.
-
Nous avons une vieille phrase :
« Demeure en Cela ».
-
C'est la Grâce.
-
C'est être en présence de Dieu,
directement.
-
C'est marcher dans la Vérité.
-
Alors, je suis très heureux
pour le Satsang de ce soir.
-
Je vois que...
-
Je ne sais pas. Peut-être que je peux
essayer de vous poser une question. Mais ça n'arrivera peut-être pas. OK ?
-
Ça n'arrivera peut-être pas.
-
Je vais regarder et je verrai.
-
Parce que par le...
-
(silence)
-
Par exemple, je regarde ceci.
-
Je ne dirai pas de qui il s'agit.
Elle le sait.
-
« Très cher Mooji,
la pandémie m'a accordé plus de temps
-
pour approfondir la reconnaissance de Cela
que tu indiques. »
-
Ce que vous avez découvert.
-
« Cela, en revanche, me donne
une vision plus claire de ce que je ne suis pas,
-
ce pourquoi j'ai la plus grande gratitude. »
Merveilleux !
-
« L'une des choses qui me sont apparues
de cette manière,
-
c'est l'attrait de ce qui me distrait du Soi ».
-
L'attention du mental peut être
comme « éloignée du Soi ».
-
Alors dites-moi maintenant,
dans quelle direction pouvez-vous aller
-
pour être éloigné du Soi, en vérité ?
-
Je pose juste une question ouverte, OK ?
-
Quand vous aviez une localisation,
-
une identité très physique
qui était honorée,
-
alors, relativement à cette identité,
en termes de lieu et de temps,
-
on peut dire : « Je m'éloigne de quelque chose,
la distraction m'en éloigne ».
-
Mais quand vous découvrez le Soi,
qui est partout,
-
et ce n'est pas de l'imagination,
-
vous êtes en unité directe
avec votre vision.
-
Soyez simplement avec cela.
-
Si je devais dire : Oh, eh bien,
essaye toujours. Essaye !
-
Vous l'avez accompli.
-
À présent, honorez cela.
-
Comment l'honorer ?
-
Ne va pas chercher au dehors
comment honorer le Soi.
-
Le mental vous montrera
quand vous devez honorer votre Soi.
-
Vous me suivez ? Le mental lui-même
viendra vous le montrer :
-
« Maintenant, tu dois honorer ton Soi
-
parce que chaque fois que tu te tourneras vers moi, je vais te mordre ! »
-
Il va te dire ça.
-
Chaque fois que tu te tourneras
et que tu commenceras à reprendre les « Comment faire »
-
et les « Que faut-il ne pas faire », et autres,
-
vous allez découvrir qu'il vous mord
en semant la confusion, les anxiétés.
-
Restez en tant que le Soi. Restez tranquilles.
-
Si quelque chose doit être connu,
ne vous précipitez pas.
-
Attendes le timing de Dieu.
-
Le timing de Dieu est parfaitement
en harmonie avec la vibration de votre Coeur.
-
Ne vous inquiétez pas.
-
N'écoutez pas les évaluations du mental
sur votre vie,
-
ni sur celle de n'importe qui d'autre.
-
Apprenez à ne faire qu'un
avec votre propre silence et votre être.
-
Et n'imaginez pas
-
que vous êtes en train de refouler quelque chose.
Refouler ! Non.
-
Vous n'avez pas à refouler le mental.
vous pouvez le contrôler.
-
C'est-à-dire que vous voyez
que l'énergie veut aller par là,
-
mais vous savez grâce à votre intuition,
-
vous savez grâce à votre intelligence
que ce n'est pas authentique.
-
Ce n'est que par habitude, par addiction
ou par une sensation de besoin.
-
Donc quand vous êtes attentifs,
-
et qu'au lieu de lutter contre le mental
ou de lui résister, vous vous souvenez de votre Soi.
-
Retournez à nouveau dans votre Cœur et voyez :
que veut la pure conscience ?
-
Que veut la conscience et de la part de qui ?
-
Et vous allez découvrir que tout
reprend son cours, et s'en va.
-
Et j'aimerais beaucoup que, tandis
que ces jours vont s'écouler,
-
et que la vie va continuer à se dérouler
selon son cours naturel,
-
j'aimerais en quelque sorte être en contact avec vous
-
et voir comment vous allez.
-
Et je veux vous dire quelque chose :
ça va être mystérieux !
-
[Mooji rit]
Oui, ça va être mystérieux !
-
[Mooji] Vous allez voir. Vous allez voir.
-
[Mooji] Par la grâce de Dieu, vous allez voir !
-
[Mooji] Aussi, mes bien-aimés,
-
nous sommes heureux ensemble
dans cette Unité.
-
(silence)
-
Est-ce que je peux vous poser
encore une question ?
-
Dans cette pure conscience,
-
quelle heure est-il à cet endroit ?
-
En quelle saison sommes-nous ?
-
C'est ce que j'appelle l'intelligence divine.
-
Elle ne fonctionne pas comme le mental terrestre.
-
Quoi que vous fassiez, où que vous soyez,
-
tout se produit dans ce royaume de l'être,
on peut le dire comme ça.
-
Peu importe quoi, peu importe que ça aille vite ou lentembent, vers le haut ou vers le bas.
-
Tout ça n'est qu'un mouvement dans le mental,
-
qui apparaît dans le Soi conscience immuable.
-
Vous êtes dans la zone de Dieu.
-
(silence)
-
Et tant de paix va continuer à jaillir en vous,
-
tant de joie, imméritées.
-
Tant de vitalité.
-
(silence)
-
Le Soi ne peut jamais vous quitter.
-
Tout va aller et venir
à cause de la conscience,
-
jouer dedans et dehors comme des nuages qui passent en flottant
-
dans l'immensité infinie du ciel, immuable.
-
Vous allez remarquer cela,
et votre joie n'en sera que de plus en plus intense.
-
Je peux vous le dire.
-
Personne ne peut vous connaître,
même personnellement.
-
Chacun n'a qu'une vision, un point de vue
et il n'est pas stable.
-
Dieu merci. C'est bien comme ça.
-
Mais Ceci n'est pas un savoir mental.
-
C'est une conscience non duelle.
-
Soyez avec cela,
-
et vous serez véritablement amoureux,
-
d'un amour non duel.
-
Quoi que vous fassiez
-
-
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