Return to Video

Trouble 14: Fighting Where We Stand

  • 0:00 - 0:03
    Salutations fouteurs de troubles
    ... bienvenue à Trouble.
  • 0:03 - 0:05
    Mon nom
    n'est pas important.
  • 0:05 - 0:08
    Des interminables batailles territoriales
    du règne animal
  • 0:08 - 0:11
    au carnage mécanisé
    de la guerre moderne...
  • 0:11 - 0:16
    la volonté de contrôler le territoire est un
    source de conflit puissante et récurrente.
  • 0:17 - 0:21
    Pourtant, à l'intérieur des frontières artificielles
    qui fortifient le soi-disant «monde développé»,
  • 0:21 - 0:25
    ce type de conflit, comme tous les autres,
    est soigneusement géré.
  • 0:25 - 0:28
    Ce qui ne veut pas dire
    qu'il n'existe pas.
  • 0:28 - 0:32
    Les gens se querellent tout le temps
    avec leurs voisins, même en banlieue
  • 0:32 - 0:35
    ... et dans des endroits comme
    Chicago South Side,
  • 0:35 - 0:39
    où les jeunes se font systématiquement tirer
    dessus, se disputant les coins des rues.
  • 0:39 - 0:40
    En tant que groupes et individus,
  • 0:40 - 0:45
    nous faisons face à différents types et niveaux
    de conflit dans notre vie quotidienne
  • 0:45 - 0:46
    ... mais à la fin de la journée,
  • 0:46 - 0:50
    l'ultime gestionnaire et médiateur de ces conflits
    est l'État.
  • 0:50 - 0:54
    Par leur police, leurs tribunaux
    et leurs systèmes pénitentiaires,
  • 0:54 - 0:57
    les États imposent des lois qui reproduisent
    les dynamiques de pouvoir,
  • 0:57 - 1:00
    limitent nos choix,
    et régulent notre comportement.
  • 1:00 - 1:03
    L'allocation des ressources est déterminée
  • 1:03 - 1:06
    par la logique du soi-disant
    «marché libre»,
  • 1:06 - 1:09
    selon lequel la propriété foncière
    est officiellement approuvé
  • 1:09 - 1:12
    par l'illusion de propriété privée
    soutenue par l'État.
  • 1:12 - 1:15
    La clé du contrôle de l'État sur nos vies,
  • 1:15 - 1:20
    réside dans sa capacité à réguler tous les conflits
    dans une zone physique donné.
  • 1:20 - 1:24
    Il s'ensuit donc que ceux d'entre nous
    qui cherchent à récupérer le pouvoir
  • 1:24 - 1:29
    de résoudre les conflits selon nos propres termes
    doivent d'abord tracer une ligne ferme
    dans le sable
  • 1:29 - 1:34
    et refuser l'accès à l'État
    et à son appareil sophistiqué de contrôle social.
  • 1:34 - 1:36
    Pour affirmer de manière significative
    l'autonomie collective,
  • 1:36 - 1:39
    nous devons être capables
    de défendre le territoire.
  • 1:39 - 1:43
    Au cours des trente prochaines minutes,
    nous explorerons trois zones autonomes
  • 1:43 - 1:47
    servant d'incarnations vivantes
    du défi à les règles de l'État:
  • 1:47 - 1:51
    La ZAD, ou Zone à défendre,
    à Notre-Dame-des-Landes, fRance,
  • 1:51 - 1:56
    le camp Unist'ot'en situé dans les territoires
    Wet'suet'en de la Colombie-Britannique,
  • 1:56 - 2:00
    et le mouvement des espaces autonomes
    à Ljubljana, en Slovénie.
  • 2:00 - 2:03
    En cours de route, nous parlerons
    avec un certain nombre d'individues
  • 2:03 - 2:05
    qui affichent l'autorité de l'État,
  • 2:05 - 2:08
    affirmant le contrôle sur les espaces
    qu'elles habitent
  • 2:08 - 2:10
    ... en créant pas mal de trouble.
  • 2:48 - 2:51
    La ZAD a beaucoup de réalités.
  • 2:52 - 2:56
    Mais c'est surtout une communauté
    où les gens essaient
  • 2:56 - 3:00
    d'expérimenter d'autres façons
    de vivre leur vie sociale et politique.
  • 3:01 - 3:06
    À la fin des années 1960,
    quelqu'un a proposé un projet d'aéroport
  • 3:06 - 3:10
    pour cette région
    à Notre-Dame-des-Landes.
  • 3:10 - 3:16
    Et pendant toutes ces années, le bocage lui-même
    est placé sous le statut de ZAD
  • 3:16 - 3:19
    - ce qui signifie fondamentalement
    la zone d'aménagement différé,
  • 3:19 - 3:22
    qui a été transformé un jour en
    << Zone à défendre >>.
  • 3:22 - 3:26
    Donc, il y avait une grande résistance
    avec beaucoup de différentes formes d'action,
  • 3:26 - 3:34
    y compris le sabotage, les manifs en black bloc,
    une défense plutôt offensive.
  • 3:47 - 3:51
    L'occupation des terres est assez semblable
    à un squat politique,
  • 3:51 - 3:55
    mais avec une forte dimension
    concernant l'environnement
  • 3:55 - 3:57
    et le territoire dans lequel nous vivons.
  • 3:58 - 3:59
    Pendant toutes ces années,
  • 3:59 - 4:02
    nous ne nous sommes pas simplement organisés
    politiquement contre l'aéroport,
  • 4:02 - 4:05
    mais nous avons aussi fait des connexions localement.
  • 4:06 - 4:07
    Nous avons pris soin de la terre.
  • 4:07 - 4:09
    Certains d'entre nous se sont installées
    pour le long terme.
  • 4:09 - 4:13
    Et nous avons pensé ensemble
    au futur de la ZAD.
  • 4:13 - 4:18
    Cela fait maintenant dix ans que
    des structures ont été créées sur la ZAD
  • 4:18 - 4:22
    pour comprendre comment vivre de manière
    aussi autonome que possible.
  • 4:22 - 4:27
    Cela signifie nécessairement que nous devons être en mesure de répondre à nos besoins fondamentaux.
  • 4:27 - 4:31
    Comme... être nourri, dormir sous un toit,
    avoir accès à des médicaments.
  • 4:31 - 4:35
    C'est un endroit qui est devenu un endroit
    où vous pouvez vivre gratuitement.
  • 4:35 - 4:37
    Vous pouvez construire votre maison,
    votre cabane ...
  • 4:37 - 4:42
    Le mouvement d'occupation a été créé
    à une époque où certains des habitantes
  • 4:42 - 4:45
    avaient eux-mêmes appelé
    à l'occupation illégale.
  • 4:45 - 4:50
    Lorsque les squatters sont arrivés en 2007,
    ils étaient proches des idées anarchistes
  • 4:50 - 4:53
    et/ou antiautoritaires.
  • 4:53 - 4:58
    Essayer de travailler ensemble et
    permettre une diversité de tactiques,
  • 4:58 - 5:00
    en sachant que c'est notre force.
  • 5:00 - 5:03
    Nous nous battons contre
    cet état et ce projet.
  • 5:03 - 5:05
    Aussi nous sommes venus ici ....
  • 5:05 - 5:08
    nous luttons contre d'autres choses, mais nous
    essayons aussi de créer des choses ensemble.
  • 5:08 - 5:12
    Et rendre les moyens disponibles
    et essayer de partager.
  • 5:12 - 5:16
    Que tout le monde a des possibilités
    et un accès à un endroit où vivre
  • 5:16 - 5:19
    ... à l'eau et à la nourriture.
  • 5:25 - 5:30
    Il y a donc une sorte
    d'idéologie hégémonique.
  • 5:30 - 5:35
    La diversité des tactiques a été beaucoup
    qu'une théorie pour les derniers mois.
  • 5:35 - 5:39
    Certaines idées qui deviennent
    des façons de juger les gens,
  • 5:39 - 5:42
    d'exclure les gens des discussions.
  • 5:42 - 5:45
    Alors oui, il y a une sorte d'idées communistes
    vraiment bien organisées,
  • 5:45 - 5:51
    qui ont pris beaucoup de place
    au cours des dernières années
  • 5:51 - 5:54
    et qui auront une sorte de discours sur le fait
  • 5:54 - 5:59
    que «vous devez aller à nos réunions, et si vous
    ne le faites pas d'accord, tu devrais peut-être partir,
  • 5:59 - 6:05
    ou te taire ... ou peut-être plus tard,
    on viendra te battre avec des battes de baseball.
  • 6:05 - 6:08
    Certaines personnes qui ont utilisé le sabotage
    comme tactique ont subi des pressions
  • 6:08 - 6:14
    et ont même été attaquées pour avoir creusé des trous dans le bitume
  • 6:14 - 6:17
    de l'une des routes qui traverse la ZAD.
  • 6:17 - 6:21
    Et quelqu'un surtout a été mis dans un coffre
    et sorti de la zone,
  • 6:21 - 6:25
    molesté et laissé presque nu
    devant un hôpital psychiatrique.
  • 6:25 - 6:29
    Et cela fait des années que
    contester ce pouvoir hégémonique
  • 6:29 - 6:32
    du groupe dominant
    a été beaucoup plus difficile.
  • 6:32 - 6:34
    Ils ont tendance à
    centraliser la richesse.
  • 6:34 - 6:38
    Centraliser les discussions stratégiques
    sur le mouvement.
  • 6:38 - 6:40
    Liens avec les agriculteurs locaux
  • 6:40 - 6:44
    et les gens régissant les autres
    institutions du mouvement.
  • 6:44 - 6:48
    Et ils bien sûr, nient
    quand il s'agit de les critiquer.
  • 6:48 - 6:52
    Nous avons provoqué un certain nombre de discussions sur la place que leur groupe,
  • 6:52 - 6:55
    appelé le CMDO,
    détenait parmi nous.
  • 6:58 - 7:02
    Le CMDO a été critiqué par beaucoup pour sa volonté de parler aux médias et de négocier avec l'Etat
  • 7:02 - 7:05
    ils ont été accusés d'essayer
    de contrôler la lutte.
  • 7:05 - 7:10
    Mais ils n'ont jamais reconnu, publiquement,
    leur groupe comme un groupe de pouvoir.
  • 7:10 - 7:14
    Et donc, n'a jamais voulu partager ce pouvoir
    avec d'autres groupes ou individus.
  • 7:14 - 7:18
    C'est principalement ce groupe
    de personnes qui a poussé
  • 7:18 - 7:22
    vers les négociations lors des expulsions.
  • 7:23 - 7:25
    Comme vous pouvez le voir
    tout autour de nous, il fait noir.
  • 7:25 - 7:29
    Les gens ne s'attendaient pas à ce que les
    expulsions se produisent avant 6 heures ce matin,
  • 7:29 - 7:31
    heure locale ici en France.
  • 7:31 - 7:34
    De minuscules groupes de personnes
    ont choisi leurs moyens d'action.
  • 7:34 - 7:37
    Quand la police attaque,
    faire des barricades,
  • 7:37 - 7:41
    allez faire chier les flics
    sous la forme que ce soit
  • 7:41 - 7:46
    ... de jeter leurs propres grenades ou d'autres
    formes d'explosifs,
  • 7:46 - 7:48
    ou des cocktails Molotov.
  • 7:48 - 7:52
    Des tentatives de sabotage
    ... surtout sur les blindés.
  • 7:52 - 7:54
    Nous voulions vraiment en voir un brûler.
  • 7:54 - 7:58
    Creuser des trous pour empêcher les blindés
    d'aller plus loin.
  • 7:59 - 8:02
    Et bien sûr, ériger des barricades
    et les défendre.
  • 8:12 - 8:15
    Après trois jours d'expulsions,
    macron a retiré les troupes
  • 8:16 - 8:18
    Alors qu'ils n'étaient pas en mesure d'expulser complètement la ZAD,
  • 8:18 - 8:20
    l'état a réussi à détruire beaucoup d'infrastructures
  • 8:20 - 8:22
    Les tensions entre les zadistes
    sont toujours en cours
  • 8:29 - 8:33
  • 8:33 - 8:36
  • 8:36 - 8:40
  • 8:40 - 8:45
  • 8:45 - 8:49
  • 8:49 - 8:53
  • 8:53 - 8:56
  • 8:56 - 9:00
  • 9:00 - 9:03
  • 9:03 - 9:05
  • 9:05 - 9:08
  • 9:08 - 9:12
  • 9:12 - 9:16
  • 9:16 - 9:21
  • 9:21 - 9:24
  • 9:24 - 9:28
  • 9:28 - 9:31
  • 9:31 - 9:33
  • 9:33 - 9:35
  • 9:35 - 9:39
  • 9:39 - 9:42
  • 9:59 - 10:03
  • 10:03 - 10:05
  • 10:05 - 10:09
  • 10:09 - 10:15
  • 10:15 - 10:20
  • 10:20 - 10:23
  • 10:23 - 10:26
  • 10:26 - 10:27
  • 10:27 - 10:30
  • 10:30 - 10:31
  • 10:31 - 10:35
  • 10:37 - 10:38
  • 10:38 - 10:40
  • 10:40 - 10:43
  • 10:43 - 10:45
  • 10:45 - 10:48
  • 10:48 - 10:52
  • 10:52 - 10:55
  • 10:55 - 10:57
  • 10:58 - 11:02
  • 11:02 - 11:08
  • 11:08 - 11:11
  • 11:11 - 11:15
  • 11:15 - 11:19
  • 11:19 - 11:24
  • 11:24 - 11:28
  • 11:28 - 11:29
  • 11:29 - 11:32
  • 11:32 - 11:36
  • 11:39 - 11:42
  • 11:42 - 11:46
  • 11:46 - 11:50
  • 11:50 - 11:52
  • 11:52 - 11:54
  • 11:54 - 11:58
  • 11:58 - 12:00
  • 12:01 - 12:04
  • 12:04 - 12:07
  • 12:07 - 12:10
  • 12:11 - 12:14
  • 12:14 - 12:17
  • 12:17 - 12:21
  • 12:21 - 12:26
  • 12:26 - 12:30
  • 12:30 - 12:34
  • 12:34 - 12:37
  • 12:37 - 12:40
  • 12:43 - 12:49
  • 12:49 - 12:51
  • 12:51 - 12:53
  • 12:53 - 12:54
  • 12:54 - 12:57
  • 12:57 - 13:01
  • 13:01 - 13:03
  • 13:03 - 13:07
  • 13:07 - 13:11
  • 13:11 - 13:14
  • 13:14 - 13:17
  • 13:17 - 13:20
  • 13:20 - 13:23
  • 13:23 - 13:25
  • 13:31 - 13:36
  • 13:44 - 13:47
  • 13:47 - 13:52
  • 13:52 - 13:56
  • 13:56 - 13:59
  • 13:59 - 14:02
  • 14:02 - 14:04
  • 14:04 - 14:06
  • 14:06 - 14:09
  • 14:10 - 14:13
  • 14:13 - 14:16
  • 14:16 - 14:21
  • 14:21 - 14:24
  • 14:24 - 14:26
  • 14:27 - 14:29
  • 14:29 - 14:32
  • 14:32 - 14:33
  • 14:34 - 14:37
  • 14:37 - 14:40
  • 14:40 - 14:42
  • 14:42 - 14:46
  • 14:46 - 14:49
  • 14:49 - 14:51
  • 14:51 - 14:55
  • 14:55 - 14:59
  • 15:04 - 15:08
  • 15:08 - 15:10
  • 15:10 - 15:14
  • 15:14 - 15:16
  • 15:17 - 15:20
  • 15:20 - 15:23
  • 15:23 - 15:26
  • 15:26 - 15:31
  • 15:31 - 15:35
  • 15:35 - 15:39
  • 15:39 - 15:44
  • 15:44 - 15:47
  • 15:47 - 15:51
  • 15:51 - 15:54
  • 15:55 - 15:58
  • 15:58 - 16:03
  • 16:03 - 16:06
  • 16:06 - 16:10
  • 16:14 - 16:18
  • 16:18 - 16:21
  • 16:24 - 16:30
  • 16:30 - 16:33
  • 16:33 - 16:35
  • 16:35 - 16:37
  • 16:37 - 16:39
  • 16:40 - 16:46
  • 16:46 - 16:48
  • 16:48 - 16:51
  • 16:51 - 16:55
  • 16:55 - 16:58
  • 16:58 - 17:03
  • 17:03 - 17:07
  • 17:07 - 17:11
  • 17:11 - 17:15
  • 17:15 - 17:18
  • 17:22 - 17:26
  • 17:26 - 17:32
  • 17:32 - 17:35
  • 17:35 - 17:38
  • 17:38 - 17:41
  • 17:41 - 17:45
  • 17:45 - 17:49
  • 17:50 - 17:54
  • 17:54 - 17:59
  • 17:59 - 18:04
  • 18:04 - 18:09
  • 18:09 - 18:11
  • 18:13 - 18:16
  • 18:16 - 18:19
  • 18:19 - 18:22
  • 18:22 - 18:26
  • 18:26 - 18:30
  • 18:31 - 18:36
  • 18:36 - 18:40
  • 18:40 - 18:44
  • 18:44 - 18:47
  • 18:47 - 18:50
  • 18:50 - 18:54
  • 19:02 - 19:04
  • 19:04 - 19:08
  • 19:08 - 19:13
  • 19:13 - 19:18
  • 19:18 - 19:22
  • 19:22 - 19:24
  • 19:24 - 19:26
  • 19:27 - 19:32
  • 19:32 - 19:36
  • 19:37 - 19:42
  • 19:42 - 19:46
  • 19:46 - 19:49
  • 19:49 - 19:53
  • 19:53 - 19:55
  • 19:55 - 19:59
  • 19:59 - 20:03
  • 20:03 - 20:06
  • 20:06 - 20:08
  • 20:08 - 20:11
  • 20:11 - 20:15
  • 20:15 - 20:17
  • 20:17 - 20:21
  • 20:21 - 20:25
  • 20:27 - 20:32
  • 20:32 - 20:37
  • 20:37 - 20:42
  • 20:42 - 20:45
  • 20:46 - 20:51
  • 20:51 - 20:57
  • 20:57 - 20:59
  • 21:01 - 21:05
  • 21:05 - 21:10
  • 21:10 - 21:15
  • 21:15 - 21:22
  • 21:22 - 21:27
  • 21:27 - 21:31
  • 21:42 - 21:46
  • 21:46 - 21:48
  • 21:48 - 21:53
  • 21:53 - 21:56
  • 21:56 - 22:01
  • 22:01 - 22:04
  • 22:05 - 22:08
  • 22:08 - 22:11
  • 22:11 - 22:13
  • 22:13 - 22:17
  • 22:17 - 22:20
  • 22:20 - 22:24
  • 22:24 - 22:29
  • 22:29 - 22:34
  • 22:35 - 22:39
  • 22:39 - 22:43
  • 22:43 - 22:46
  • 22:46 - 22:49
  • 22:49 - 22:51
  • 22:55 - 22:58
  • 22:58 - 23:03
  • 23:03 - 23:07
  • 23:08 - 23:12
  • 23:12 - 23:15
  • 23:15 - 23:20
  • 23:20 - 23:24
  • 23:24 - 23:25
  • 23:25 - 23:29
  • 23:29 - 23:33
  • 23:35 - 23:39
  • 23:39 - 23:44
  • 23:44 - 23:45
  • 23:46 - 23:51
  • 23:51 - 23:53
  • 23:53 - 23:55
  • 23:56 - 23:59
  • 23:59 - 24:03
  • 24:03 - 24:06
  • 24:06 - 24:10
  • 24:10 - 24:14
  • 24:14 - 24:16
  • 24:16 - 24:20
  • 24:20 - 24:21
  • 24:21 - 24:26
  • 24:29 - 24:32
  • 24:32 - 24:37
  • 24:37 - 24:41
  • 24:41 - 24:43
  • 24:43 - 24:46
  • 24:46 - 24:50
  • 24:50 - 24:53
  • 24:53 - 24:58
  • 24:58 - 25:01
  • 25:01 - 25:04
  • 25:04 - 25:09
  • 25:09 - 25:12
  • 25:24 - 25:29
  • 25:29 - 25:31
  • 25:31 - 25:36
  • 25:36 - 25:40
  • 25:40 - 25:43
  • 25:43 - 25:48
  • 25:48 - 25:51
  • 25:51 - 25:54
  • 25:54 - 25:56
  • 25:56 - 26:01
  • 26:01 - 26:04
  • 26:04 - 26:09
  • 26:09 - 26:12
  • 26:16 - 26:18
  • 26:18 - 26:23
  • 26:23 - 26:25
  • 26:25 - 26:30
  • 26:30 - 26:32
  • 26:32 - 26:34
  • 26:34 - 26:38
  • 26:38 - 26:39
  • 26:43 - 26:47
  • 26:47 - 26:51
  • 26:51 - 26:52
  • 26:52 - 26:57
  • 26:57 - 27:01
  • 27:20 - 27:24
  • 27:24 - 27:28
  • 27:28 - 27:31
  • 27:33 - 27:35
  • 27:35 - 27:40
  • 27:40 - 27:44
  • 27:44 - 27:47
  • 27:47 - 27:51
  • 27:52 - 27:55
  • 27:55 - 27:59
  • 27:59 - 28:01
  • 28:02 - 28:04
  • 28:04 - 28:08
  • 28:08 - 28:11
  • 28:12 - 28:16
  • 28:16 - 28:19
  • 28:19 - 28:23
  • 28:23 - 28:27
  • 28:27 - 28:30
  • 28:30 - 28:31
  • 28:31 - 28:34
  • 28:34 - 28:39
  • 28:39 - 28:42
  • 28:42 - 28:44
  • 28:44 - 28:48
  • 28:48 - 28:50
  • 28:50 - 28:55
  • 28:55 - 28:58
  • 28:58 - 29:02
  • 29:02 - 29:03
  • 29:03 - 29:07
  • 29:07 - 29:09
  • 29:09 - 29:12
  • 29:12 - 29:15
  • 29:15 - 29:20
  • 29:23 - 29:27
  • 29:27 - 29:28
  • 29:31 - 29:32
  • 29:32 - 29:37
  • 29:37 - 29:39
Title:
Trouble 14: Fighting Where We Stand
Video Language:
English
Duration:
29:52

French subtitles

Incomplete

Revisions