Return to Video

L'éducation commence à la maison. Ce n'est pas un cliché démodé | Ana María Giraldo | TEDxManizalesED

  • 0:15 - 0:21
    Le 24 mai 2007, trois Colombiennes
    ont atteint le sommet de l'Everest,
  • 0:21 - 0:23
    la plus haute montagne du monde.
  • 0:24 - 0:26
    J'ai été l'une d'entre elles.
  • 0:26 - 0:31
    C'était la quatrième montagne escaladée
    du projet colombien « Sept Sommets »,
  • 0:31 - 0:37
    un voyage qui m'a conduite à découvrir
    les points culminants de quatre continents
  • 0:37 - 0:39
    et de l'un des cercles polaires.
  • 0:39 - 0:42
    Les montagnes des Sept Sommets
    sont représentées ici :
  • 0:42 - 0:46
    l'Aconcagua en Amérique,
    l'Elbrouz en Europe,
  • 0:46 - 0:51
    le Denali dans l'Arctique,
    le Vinson en Antarctique,
  • 0:51 - 0:56
    le Carstensz en Océanie,
    le Kilimandjaro en Afrique
  • 0:57 - 0:59
    et l'Everest en Asie.
  • 1:02 - 1:05
    Beaucoup d'entre vous se demandent
  • 1:08 - 1:12
    ce qu'il faut faire pour vivre
    une pareille aventure.
  • 1:13 - 1:17
    Vous pensez sûrement,
    comme beaucoup de gens,
  • 1:18 - 1:21
    qu'elle exige une préparation spéciale,
  • 1:21 - 1:26
    un bon mécénat, une équipe bien formée.
  • 1:26 - 1:30
    Et quand je regarde cette image,
    prise à six heures du matin
  • 1:30 - 1:36
    par mon compagnon le sherpa Dorjee Khatri,
    je vois une image qui me rappelle
  • 1:36 - 1:42
    les 30 minutes de ma vie
    passées à 8 848 mètres.
  • 1:42 - 1:45
    Et c'est cette image
    qui surprend tout le monde,
  • 1:45 - 1:48
    parce qu'ils me voient
    sans costume d'astronaute,
  • 1:49 - 1:54
    parce qu'ils observent
    un petit visage, délicat et un peu fragile
  • 1:54 - 1:59
    qui ne correspond pas du tout au type
    de personne qui gravit une haute montagne.
  • 1:59 - 2:03
    C'est là que les gens
    me regardent différemment,
  • 2:03 - 2:04
    presque comme un être surnaturel.
  • 2:04 - 2:09
    Alors quand je suis en Colombie
    ou dans un autre pays,
  • 2:09 - 2:12
    les gens s'approchent quand je finis
    de raconter mon expérience
  • 2:12 - 2:13
    et ils me demandent :
  • 2:13 - 2:16
    « Ana, dis-nous, combien de temps
    a duré le voyage ?
  • 2:16 - 2:18
    Comment faisiez-vous
    pour aller aux toilettes ?
  • 2:18 - 2:21
    Comment c'était de ne pas se doucher
    pendant un mois et demi ? »
  • 2:21 - 2:27
    On me demande toutes sortes de choses et
    à la fin, la question la plus importante
  • 2:27 - 2:32
    que j'ai tout le temps c'est : « Comment
    une personne si normale peut le faire ? »
  • 2:33 - 2:36
    Et je leur répondais
    ce que vous imaginez tous :
  • 2:36 - 2:39
    « Non, ça a été un entraînement
    extrêmement intense et discipliné.
  • 2:40 - 2:42
    Plusieurs milliers de dollars
    pour faire le voyage.
  • 2:42 - 2:45
    J'étais en très bonne compagnie.
  • 2:45 - 2:48
    Les conditions météorologiques
    étaient favorables. »
  • 2:48 - 2:50
    Et bien sûr, c'est ce qu'il s'est passé.
  • 2:50 - 2:56
    Ce sont tous des points décisifs
    dans le succès de chaque expédition.
  • 2:56 - 3:02
    Cependant, il y a un point très important
    qui a fait la différence
  • 3:02 - 3:04
    et qui continue encore aujourd'hui.
  • 3:04 - 3:07
    Un point que peut-être
    beaucoup d'entre vous ignorez :
  • 3:07 - 3:13
    mon ascension de l'Everest
    a été forgée dans ma famille.
  • 3:14 - 3:19
    Et c'est à partir de là, de ma famille,
    depuis ma prime enfance
  • 3:19 - 3:24
    et pendant les 27 années
    précédant notre ascension,
  • 3:24 - 3:27
    que j'ai pu trouver la force nécessaire
  • 3:27 - 3:31
    pour que le 23 mai 2007,
  • 3:31 - 3:35
    quand je me trouvais
    à 7 920 mètres de hauteur,
  • 3:36 - 3:41
    seule, avec un spasme
    qui bloquait tout mon dos,
  • 3:42 - 3:45
    terriblement épuisée
  • 3:45 - 3:51
    et à cinq heures du campement
    le plus proche pour me sauver la vie.
  • 3:51 - 3:53
    Je me souviens qu'il était
    cinq heures du soir.
  • 3:54 - 3:56
    Le soleil se couchait déjà
  • 3:56 - 4:00
    et j'ai alors compris
    que j'avais trois choix clairs.
  • 4:00 - 4:06
    Le premier, et le plus tentant de tous,
    c'était simplement de rester immobile
  • 4:06 - 4:09
    et d'attendre une demi-heure
    que je m'endorme.
  • 4:10 - 4:11
    La montagne ferait son travail
  • 4:11 - 4:15
    et je deviendrais un corps
    de plus parmi tous ceux
  • 4:15 - 4:18
    qui y reposent pour l'éternité.
  • 4:19 - 4:24
    Le deuxième choix était d'abandonner
    la possibilité d'atteindre le sommet
  • 4:24 - 4:28
    et de retourner me reposer, me mettre
    à l'abri dans le campement le plus proche.
  • 4:29 - 4:33
    La troisième option... c'était utopique.
  • 4:33 - 4:38
    Utopique parce qu'elle impliquait
    de me relever avec force de là où j'étais
  • 4:38 - 4:41
    et de continuer vigoureusement
    vers mon but, mais avec quelle force ?
  • 4:42 - 4:45
    À ce moment-là, j'avais seulement
    la force de respirer
  • 4:46 - 4:51
    et de rester là, impuissante,
    à regarder le soleil se coucher.
  • 4:53 - 5:00
    C'est là que j'ai commencé à me rappeler
    pourquoi je me trouvais à cet endroit.
  • 5:00 - 5:02
    Qu'est-ce qui m'avait amenée
    à me retrouver
  • 5:02 - 5:04
    dans cette situation si complexe ?
  • 5:04 - 5:06
    Et j'ai commencé à trouver des réponses.
  • 5:06 - 5:10
    Je me trouvais là,
    dans une telle situation de crise,
  • 5:10 - 5:14
    car quand j'étais petite, mes parents
    m’emmenaient à la montagne me promener
  • 5:14 - 5:16
    dans les collines de Manizales.
  • 5:16 - 5:21
    Quand on atteignait une étape difficile,
    comme traverser une rivière
  • 5:21 - 5:25
    ou monter un sentier escarpé,
    mes parents me donnaient la confiance,
  • 5:25 - 5:27
    mais avec du tempérament.
  • 5:27 - 5:31
    Et étant la benjamine
    d'une famille de trois enfants,
  • 5:31 - 5:35
    la plus craintive et la plus gâtée,
    mes pleurs ne les impressionnaient pas.
  • 5:35 - 5:41
    Ils me serraient la main et m'aidaient
    à affronter mes craintes, les difficultés,
  • 5:41 - 5:44
    et à faire les choses par moi-même.
  • 5:44 - 5:50
    J'ai commencé à comprendre
    tout cela, mais bon,
  • 5:50 - 5:58
    je n'étais pas dans les montagnes de
    Manizales, mais à 7 920 mètres d'altitude
  • 5:58 - 6:00
    dans la cordillère de l'Himalaya.
  • 6:00 - 6:03
    Ce n'était pas aussi simple de dire :
    « Ana, utilise la confiance
  • 6:03 - 6:06
    et le tempérament
    que tes parents t'ont transmis. »
  • 6:06 - 6:11
    J'étais seule, je me sentais vide,
    je me suis souvenue d'autres choses
  • 6:12 - 6:16
    et je me suis dit :
    « Si je descends de 7 920 mètres,
  • 6:16 - 6:18
    ce sera aussi un immense succès. »
  • 6:18 - 6:22
    Parce que, jusqu’à deux années plus tôt,
  • 6:22 - 6:26
    je n'aurais même pas cru possible
    d'entreprendre une telle aventure.
  • 6:27 - 6:30
    Je tiens à vous dire que justement
    le mot « possibilité »,
  • 6:30 - 6:35
    je l'ai appris de mes parents
    et je l'ai appris très tôt,
  • 6:35 - 6:41
    quand en 1995, j'ai gagné mon ticket pour
    faire partie de la sélection colombienne
  • 6:41 - 6:44
    qui allait nager aux Championnats du monde
    de longue distance en France.
  • 6:45 - 6:50
    Il s’avère qu'à cette époque
    il fallait beaucoup de moyens financiers
  • 6:50 - 6:53
    pour pouvoir faire le voyage.
  • 6:53 - 6:58
    Et pour vous dire la vérité : mon père
    travaillait comme caissier dans une banque
  • 6:58 - 7:01
    et les week-ends, il était
    un excellent percussionniste,
  • 7:01 - 7:04
    il travaillait comme percussionniste
    dans un groupe de musique.
  • 7:04 - 7:06
    Ma mère était femme au foyer.
  • 7:06 - 7:10
    Alors, à quinze ans, quand je faisais
    le calcul pour ce rêve de voyage,
  • 7:10 - 7:15
    je pensais : « Mon Dieu,
    entre la mensualité du crédit immobilier
  • 7:15 - 7:18
    et l'obligation de payer nos scolarités,
    les courses et tout,
  • 7:19 - 7:21
    il n'y aura pas d'argent
    pour mon voyage. »
  • 7:21 - 7:25
    Je n'oublierai jamais
    les mots de mes parents.
  • 7:25 - 7:26
    Ils m'ont dit :
  • 7:26 - 7:31
    « Anita, tu dois savoir que nous
    n'avons pas l'argent pour ton voyage...
  • 7:34 - 7:35
    mais nous allons l'obtenir. »
  • 7:37 - 7:42
    Et c'est ainsi qu'à l'âge de quinze ans,
    mes parents m'ont appris
  • 7:42 - 7:47
    que lorsque nous unissons nos efforts
    et que nous passons à l'action,
  • 7:47 - 7:50
    les objectifs deviennent réalisables.
  • 7:50 - 7:57
    Nous avons organisé des tombolas,
    des jeux, des spectacles et des fêtes.
  • 7:58 - 8:03
    Et à la fin de tout ça, mes parents
    n'avaient pas que réussi à obtenir
  • 8:03 - 8:07
    l'argent nécessaire pour garantir
    ma présence en France.
  • 8:08 - 8:12
    À l'âge de quinze ans, mes parents
    m'ont appris à devenir entrepreneuse.
  • 8:13 - 8:16
    Mais en 1995, la compétition
    avait lieu en Méditerranée
  • 8:16 - 8:20
    et en 2007, j'étais
    dans la cordillère de l'Himalaya.
  • 8:20 - 8:23
    J'étais loin de la chaleur.
  • 8:24 - 8:28
    Et je pensais : « Pourquoi suis-je ici ?
  • 8:28 - 8:32
    Pourquoi ne s'est-il pas passé
    ce qui aurait dû normalement se passer ? »
  • 8:33 - 8:37
    Que mes parents me disent :
    « Ana, un instant.
  • 8:37 - 8:40
    Ta mère va mourir d'angoisse
    si tu pars gravir l'Everest.
  • 8:40 - 8:42
    Imagine, elle va pleurer tous les jours.
  • 8:42 - 8:45
    Ne sois pas irréfléchie. Ne pars pas. »
  • 8:45 - 8:48
    Mes parents auraient aussi pu me dire :
  • 8:48 - 8:50
    « Non, Ana, tu es une adulte.
  • 8:50 - 8:54
    Tu dois te concentrer sur ton travail
    et ta carrière professionnelle.
  • 8:54 - 8:57
    Ce n'est pas ce qu'on fait
    en gravissant des montagnes. »
  • 8:57 - 9:00
    Ou alors, en étant plus pragmatiques
    et précis, ils m'auraient dit :
  • 9:01 - 9:06
    « Ana, sache que sur l'Everest,
    les risques sont nombreux. Tu peux mourir.
  • 9:06 - 9:08
    N'y vas pas ! »
  • 9:08 - 9:14
    Mais non, rien de tout cela n'est arrivé
    et mes parents m'ont dit :
  • 9:14 - 9:16
    « Ana, c'est une grande opportunité.
  • 9:17 - 9:19
    Tu vas écrire l'histoire
  • 9:20 - 9:23
    et tu dois comprendre
    qu'il faut lutter pour ses rêves,
  • 9:23 - 9:25
    faire des sacrifices
  • 9:25 - 9:30
    et que dans le confort de ta maison,
    tu n'aurais rien de ce dont tu rêves.
  • 9:30 - 9:36
    S'il te plaît, fais tes valises et pars
    pour Bogota t'entraîner avec l'équipe. »
  • 9:39 - 9:44
    C'était la réponse de mes parents
    à l'expédition sur l'Everest.
  • 9:44 - 9:48
    Cependant, pour être honnête
    et malgré toute cette histoire,
  • 9:48 - 9:56
    j'étais à 7 920 mètres d'altitude,
    à cinq heures du camp le plus proche,
  • 9:56 - 10:00
    brisée par la fatigue,
    sous un violent blizzard.
  • 10:01 - 10:09
    C’était si tentant,
    simplement de penser rester ici,
  • 10:10 - 10:15
    respirer, rester accrochée à la corde
    et me tenir immobile.
  • 10:16 - 10:21
    Mais, devinez quoi ? Quand j'ai pensé
    à l'idée de ne plus jamais revoir
  • 10:21 - 10:28
    les gens que j'aime le plus, je me suis
    sentie si triste, si vide et si mal.
  • 10:28 - 10:30
    Et c’est là que je l’ai entendue.
  • 10:31 - 10:38
    J'ai entendu la voix de ma mère, sa voix
    forte et inébranlable au téléphone
  • 10:38 - 10:45
    il y a une semaine à peine, m'assurant
    que nous allions atteindre le sommet
  • 10:45 - 10:48
    et me rappelant qu'au pire moment
    de mon ascension,
  • 10:48 - 10:51
    je devais juste penser
    à elle et à mon père
  • 10:51 - 10:53
    et que leur force m’atteindrait.
  • 10:53 - 10:58
    J'ai dit alors : « Qu’elle m'atteigne,
    qu’ils me donnent leur force. »
  • 10:58 - 11:03
    Croyez-le ou non, quand j'ai commencé
    à me rappeler leurs mots,
  • 11:03 - 11:06
    j'ai senti la chaleur de leurs câlins.
  • 11:07 - 11:11
    J'ai senti la force qu'ils m'avaient
    transmise pendant mes années d'enfance.
  • 11:11 - 11:15
    Ces êtres qui m’avaient toujours
    éduquée depuis le début de mon existence,
  • 11:16 - 11:21
    en me montrant clairement
    qu'on reçoit le don de faire et d'avoir,
  • 11:21 - 11:24
    après avoir été très bien éduqué
    sur ce qu’être veut dire.
  • 11:24 - 11:27
    J'ai donc compris clairement
    ce que je devais faire.
  • 11:28 - 11:33
    Je me suis levée de la montagne,
    j’ai commencé d’un pas solide
  • 11:33 - 11:36
    et j'ai continué mon ascension
    jusqu'au sommet.
  • 11:37 - 11:41
    Voici l’aube que j’ai reçue en cadeau.
  • 11:41 - 11:51
    L'aube du 24 mai 2007
    à 8 848 mètres d'altitude.
  • 11:53 - 11:57
    Combien de minutes de mes 36 ans
    de vie ai-je passées là-bas ?
  • 11:58 - 12:02
    Seulement 30 minutes merveilleuses.
  • 12:03 - 12:10
    Et quand je regarde cette image,
    je me souviens de tout ce parcours.
  • 12:11 - 12:18
    Mais pas seulement. Cette image date
    de 2007, elle est plutôt ancienne.
  • 12:18 - 12:20
    Le meilleur dans tout ça
  • 12:20 - 12:24
    et dans toute l'éducation
    que j'ai reçue de mes parents,
  • 12:24 - 12:27
    c'est que beaucoup de choses
    se sont passées
  • 12:27 - 12:30
    après l'ascension de la montagne
    la plus haute du monde.
  • 12:30 - 12:35
    Par exemple, j'ai gravi le Kilimandjaro,
    le plus haut sommet d'Afrique.
  • 12:35 - 12:40
    Et après cela, j’ai réalisé mon rêve
    de créer ma propre entreprise
  • 12:40 - 12:44
    avec « Kumanday Adventures »,
    une entreprise de tourisme d'aventure
  • 12:44 - 12:47
    que nous développons avec deux associés.
  • 12:47 - 12:50
    Nous faisions partie
    du programme « Manizales Más ».
  • 12:51 - 12:56
    C'est pour ça que chaque fois
    que je revois l'Everest
  • 12:56 - 13:03
    et les autres montagnes que j'ai gravies,
    je n'arrête pas de penser à Diego et Aura.
  • 13:04 - 13:08
    Ces êtres si formidables qui,
    de quelque part,
  • 13:08 - 13:12
    car ils ne sont plus de ce monde,
    continuent de me rappeler
  • 13:12 - 13:16
    que chaque pas demande
    un effort personnel,
  • 13:17 - 13:21
    qu'il faut surmonter les obstacles
    et affronter les risques,
  • 13:21 - 13:28
    que rendre les réalités possibles
    exige d'agir et d'entreprendre
  • 13:29 - 13:33
    et qu'avancer suppose de se mettre un peu
    en difficulté et de prendre des risques.
  • 13:33 - 13:35
    Mais le plus grand héritage
  • 13:35 - 13:38
    qu'ils m'ont laissé,
  • 13:38 - 13:43
    c'est que l'amour est la force
    la plus puissante de l'univers.
  • 13:43 - 13:49
    Et donc, quand je regarde ce qui est
    aujourd’hui ma plus haute montagne
  • 13:49 - 13:56
    aux côtés de Francisco, mon époux,
    je ressens une émotion énorme.
  • 13:56 - 14:01
    Mais pas seulement, je ressens aussi
    une immense obligation :
  • 14:01 - 14:05
    l’obligation de transcender les autres,
  • 14:05 - 14:10
    l'obligation de transmettre
    à Simón et à Rafael
  • 14:11 - 14:15
    tout ce que j'ai reçu de mes parents
  • 14:16 - 14:22
    et ce qui fait de moi une femme
    qui a réussi, non pas pour ce que j'ai,
  • 14:22 - 14:25
    mais pour être celle
    que j'ai rêvé d’être.
  • 14:25 - 14:32
    Francisco et moi sommes convaincus
    qu'à partir de là, nous créons les bases
  • 14:32 - 14:36
    pour que Simón et Rafael
    réalisent leurs rêves.
  • 14:36 - 14:39
    Parce que ce que je voulais
    partager avec vous aujourd'hui,
  • 14:40 - 14:44
    ce que le premier lieu
    où se transforme l’être humain,
  • 14:44 - 14:46
    c'est bel et bien la maison.
  • 14:46 - 14:48
    Merci beaucoup.
  • 14:48 - 14:50
    (Applaudissements)
Title:
L'éducation commence à la maison. Ce n'est pas un cliché démodé | Ana María Giraldo | TEDxManizalesED
Description:

Avec beaucoup de passion, Ana María Giraldo partage avec le public les défis qu’elle a affrontés en escaladant l’Everest. Elle explique comment, dès son enfance, ses parents l'ont aidée à construire les bases lui ayant permis de devenir une femme forte et déterminée. Ces enseignements lui ont permis de gravir les sommets de quatre des plus hautes montagnes du monde.

Sportive, entrepreneuse, mère, épouse, Ana María Giraldo Góme est une femme qui, depuis son enfance, a réussi à surmonter ses peurs, et on pourrait dire qu’elle a eu le privilège de voir les merveilles du monde depuis les plus hauts sommets, comme depuis le mont Everest, à 8 848 mètres d’altitude, l’un de ses plus grands succès.

Ana María Giraldo est diplômée en ingénierie industrielle du campus de Manizales de l’Université nationale de Colombie. Le sport fait partie d'elle depuis l’âge de huit ans : la natation est dans son sang, elle pratique le VTT, elle a participé à des courses d’aventure et a gravi des montagnes. Ces acquis, ainsi que son succès en tant qu’entrepreneuse d’une agence de tourisme d’aventure, s’ajoutent à des expériences dont Ana María Giraldo retire les meilleurs apprentissages pour les transmettre et les partager dans ses conférences. L’entrepreneuriat fait partie de sa vie depuis très jeune. C'est une valeur qui lui a été inculquée par ses parents.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

more » « less
Video Language:
Spanish
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
14:52

French subtitles

Revisions