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Tony Robbins: Pourquoi nous faisons ce que nous faisons

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    (Applaudissements)
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    Merci. Je dois vous dire qu'à la fois je relève un défi et que j’en suis excité.
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    Ce qui m'excite: J'ai eu une chance de donner quelque chose en retour.
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    Mon challenge : le plus court des séminaires que je donne est généralement de 50 heures.
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    (Rires)
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    Je n'exagère pas. Je travaille les weekends et ce que je fais --
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    je fais même plus que ça, visiblement, je coach les gens --
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    mais moi je fais de l'immersion. Parce que, comment avez-vous appris à parler?
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    Vous ne l'avez pas fait juste en apprenant les principes,
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    vous avez baigné dedans et l'avez utilisé si souvent que c'est devenu réel.
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    Et la raison pour laquelle je suis ici en fin de compte, à part être un enfoiré,
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    est que je suis réellement en mesure de--
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    Je ne suis pas ici afin de vous motiver, visiblement; vous n'avez pas besoin de ça.
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    Et la plupart du temps, les gens pensent que c'est ce que je fais
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    et c'est la chose la plus éloignée de ce que je fais. Ce qui se passe, cependant, c'est
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    que les gens me disent, "je n'ai besoin d'aucune motivation."
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    Et je dis, "Et bien c' est intéressant. Ce n'est pas ce que je fais."
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    Je suis Monsieur "Pourquoi?" . Je veux savoir pourquoi vous faites ce que vous faites.
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    Qu'est-ce qui motive vos actions?
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    Qu'est ce qui vous fait avancer dans votre vie aujourd'hui? Pas il y a 10 ans.
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    Ou êtes-vous en train de rejouer le même scénario? Parce que je crois
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    que la force invisible qui vous guide intérieurement, une fois activée,
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    est la chose la plus importante du monde.
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    Je suis ici parce que je crois que l’émotion est la force de vie.
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    Nous sommes tous ici très intelligents.
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    Vous savez? La plupart d'entre nous ici sommes très intelligents, n'est-ce pas?
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    Je ne sais pas pour une autre catégorie, mais nous savons tous comment penser.
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    Et avec notre esprit nous pouvons tout rationaliser.
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    Nous pouvons tout faire. Je suis d’accord avec ce qui a été décrit
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    il y a quelques jours, sur l’idée que les gens travaillent dans leur propre intérêt.
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    Mais nous savons tous que c'est de la connerie parfois .
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    Vous ne travaillez pas pour votre propre intérêt tout le temps,
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    parce que lorsque l'émotion entre en jeu,
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    les circuits changent la manière dont ça fonctionne.
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    Et donc c'est merveilleux pour nous de penser intellectuellement
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    à propos de comment est la vie de ce monde et spécialement
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    ceux d'entre nous qui sont très intelligents, nous pouvons jouer à ce jeu dans nos têtes.
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    Mais je veux réellement savoir ce qui vous pousse.
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    Et ce que je voudrais vous inviter à faire
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    d'ici la fin de ce discours, c'est d'explorer où vous en êtes aujourd'hui,
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    pour deux raisons. Un: afin que vous puissiez contribuer plus. Et deux:
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    pour qu'avec un peu de chance nous puissions non seulement comprendre mieux les gens,
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    mais peut-être aussi les apprécier plus et créer le genre de relations
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    qui peuvent mettre fin à certains des problèmes
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    auxquels nous faisons face dans notre société aujourd'hui.
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    Ils vont simplement être amplifiés
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    grâce à cette même technologie qui nous relie
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    parce qu’elle nous fait interagir. Et cette interaction
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    ne crée pas toujours l'opinion de « tout le monde comprend tout le monde,
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    et tout le monde aime tout le monde»
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    Donc, j'ai une obsession en gros depuis 30 ans, et cette obsession est,
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    « Qu'est ce qui fait la différence dans la qualité de vie des gens?
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    Qu'est ce qui fait la différence dans leur performance?' »
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    Parce que c'est pour cela que j'ai été recruté.
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    Je dois produire des résultats maintenant.
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    C'est ce que je fais depuis 30 ans. Je reçois l' appel
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    quand l’athlète s'épuise sur la chaîne nationale,
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    alors qu'ils menaient de cinq brassées
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    et que là ils ne peuvent pas revenir dans la course.
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    Et je dois faire quelque chose maintenant pour obtenir un résultat
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    ou ça ne servira à rien. Je reçois cet appel
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    quand l’enfant est prêt à se suicider,
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    Et je dois faire quelque chose immédiatement. Et en 29 ans --
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    Je suis très heureux de vous dire que je n’ ai jamais perdu personne en 29 ans.
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    Ça ne veut pas dire que ça ne m’arrivera pas un jour. Mais pas jusqu'à maintenant,
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    et la raison c'est une compréhension de ces besoins humains dont je veux vous parler.
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    Donc, quand je reçois ces appels sur les performances, c’est une chose.
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    Comment créez vous un changement?
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    Mais je veux également voir
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    ce qui détermine la capacité de cette personne à contribuer,
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    à se dépasser. Alors, peut-être la vraie question est,
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    vous savez, je regarde la vie et je vois deux leçons maîtresses.
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    Une est : il y a une science de la réussite,
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    qui a une extraordinaire étendue d’application dans ce qu’elle gouverne.
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    C’est « Comment rendre visible l’invisible » ok ?
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    Comment faire en sorte que ce dont vous rêvez devienne réalité ?
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    Ça peut être le business, votre contribution à la société, l’argent --
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    quoique ce soit pour vous– votre corps, votre famille,
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    Mais l’autre leçon de vie qui est rarement maitrisée c’est l’art de l‘accomplissement.
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    Parce que la science c' est facile, pas vrai?
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    On connait les règles. On écrit le code. On le suit --
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    Et on a les résultats. Une fois qu’on connait le jeu
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    On n'a qu’à augmenter la mise, pas vrai ?
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    Mais quand il s’agit d’accomplissement, c’est tout un art.
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    Et la raison c’est qu'il s'agit d’appréciation
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    et de contribution. Vous ne pouvez le ressentir que par vous-même.
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    J’ai créé un laboratoire intéressant pour essayer de répondre à la question
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    la vraie question, quelle est la différence
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    dans la vie de quelqu’un si vous regardez quelqu’un comme ces gens
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    à qui vous avez tout donné ? Toutes les ressources
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    dont ils disent avoir besoin. Vous ne leur avez pas donné un ordinateur à 100 $,
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    vous leur avez donné le meilleur ordinateur. Vous leur avez donné l’amour,
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    la joie. Vous étiez la pour les réconforter.
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    Et ces gens-la très souvent – et vous en connaissez j’en suis sur --
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    finissent le reste de leur vie avec tout cet amour, éducation, argent
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    et milieu, en passant leur temps à entrer et sortir de cures de désintoxication
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    Ensuite vous connaissez des gens qui ont enduré la vraie douleur --
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    abusés psychologiquement, sexuellement, spirituellement, émotionnellement --
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    et pas toujours, mais souvent, ils deviennent les personnes
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    qui contribuent le plus à la société.
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    Donc, la question qu' on doit réellement se poser est, qu’est ce que c’est ?
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    Qu’est ce qui nous détermine? Et on vit dans une culture de thérapie.
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    La plupart d'entre nous n'en font pas, mais la culture est une culture de thérapie.
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    Et ce que je veux dire par là c’est que l’approche selon laquelle nous sommes notre passé.
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    Et tout le monde dans cette pièce – vous ne seriez pas dans cette pièce
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    si vous pensiez de cette façon --
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    beaucoup de gens pense que la biographie est destinée.
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    Le passé égale le futur. Et bien sur c’est vrai si vous vivez là-bas.
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    Mais ce que les gens ici présents savent,
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    et ce que nous devons nous rappeler pourtant--
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    parce que vous pouvez savoir quelque chose intellectuellement, vous pouvez savoir quoi faire
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    et ne pas l’utiliser, ne pas l’appliquer.
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    Donc en fait, on va se rappeler
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    que la décision est l’ultime pouvoir. Voila ce que c’est.
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    Donc, quand vous demandez aux gens,
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    avez-vous échoué en essayant d’atteindre quelque chose ?
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    Combien d' entre vous ont jamais échoué en essayant
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    de réaliser quelque chose de significatif dans leur vie ? Dites, « oui »
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    Public : Oui.
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    TR : Merci pour l’interaction à haut niveau.
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    (Rires)
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    Mais si vous demandez aux gens, pourquoi avez-vous échoué ?
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    Quelqu’un qui travaille pour vous, ou un associé,
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    ou bien vous-même. Quand vous échouez dans la réalisation d’un objectif,
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    quelle est la raison pour laquelle les gens disent avoir échoué?
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    Qu’est ce qu’ils vous disent ? Je n’ai pas la… – je n’en savais pas assez,
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    je n’avais pas les connaissances. Je n’avais pas l’argent.
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    Je n’avais pas le temps. Je n’avais pas la technologie.
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    Je n’avais pas le bon manager. Je n’avais pas…
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    Al Gore :la Cour Suprême (Rires)
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    Tony Robbins : Et --
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    (Applaudissements)
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    Et --
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    (Applaudissements)
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    qu’est ce que tous ceux-là, y compris la Cour Suprême, ont en commun ?
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    (Rires)
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    Ce sont les boucs émissaires de votre manque de ressources. Et ça peut être vrai.
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    Vous pouvez ne pas avoir l’argent, vous pouvez ne pas avoir la Cour Suprême,
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    Mais ce n’est pas le facteur déterminant.
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    (Applaudissements)
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    Et corrigez-moi si je me trompe.
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    Les facteurs déterminants ne sont jamais les ressources, mais l’ingéniosité.
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    Et ce que je veux dire spécifiquement, plutôt que juste quelques bon mots,
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    c'est que si il y a de l’émotion, de l’émotion humaine, quelque chose que j’ai éprouvé
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    grâce à vous avant-hier à un stade si profond
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    que je n’avais jamais éprouvé, et si vous aviez communiqué avec cette émotion,
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    je crois que vous auriez très bien pu lui mettre un coup de pied au cul et gagner.
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    (Applaudissements)
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    Mais, c’est trop facile pour moi de lui dire ce qu’il faut faire.
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    (Rires)
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    Robbins, quel idiot tu es. Mais, en regardant le débat à l'époque, je sais
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    qu'il y avait des émotions qui bloquaient la capacité des gens
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    à saisir l'intelligence et la compétence de cet homme.
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    Et l'effet que ça a eu sur certaines personnes ce jour là --
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    parce que je connais des gens qui voulaient voter pour vous et ne l’ont pas fait,
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    et ça m'a contrarié. Mais là il y a avait de l’émotion.
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    Combien d'entre vous savent de quoi je parle ? Dites, « oui ».
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    Public : Oui.
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    TR : Donc, de l’émotion. Et si on obtient la bonne émotion,
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    on peut arriver à tout faire. On peut en venir à bout.
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    Si vous êtes suffisamment créatifs, joueurs, marrants,
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    pouvez-vous venir à bout de n'importe qui? Oui ou non ?
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    Public : Oui,
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    TR : Si vous n’avez pas d’argent, mais que vous êtes suffisamment créatifs et déterminés,
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    vous trouvez le moyen. Donc, c’est la ressource ultime.
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    Mais ce n’est pas ce qu’on nous raconte, pas vrai?
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    Ce que l’on nous dit c’est un tas d’histoires différentes.
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    Ils nous disent qu’on n’a pas les ressources, mais finalement,
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    si vous y regardez de plus près– retournez-le problème, si vous voulez --
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    ça dit, quelles sont les raisons pour lesquelles ils n’ont pas réussi ?
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    Diapo suivante s’il vous plait. Il a détruit mon plan, ce fils de pute.
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    (Rires).
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    Mais je dois dire que j’ai apprécié l’énergie.
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    (Rires)
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    Qu’est ce qui établit vos ressources ? On a dit que les décisions influencent le destin,
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    voila ce qui m'intéresse. Si les décisions influencent le destin, ce qui le détermine
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    ce sont trois décisions. Sur quoi allez-vous vous focaliser?
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    Là tout de suite, vous devez décider sur quoi vous concentrer.
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    A la seconde, consciemment ou pas. A l’ instant où vous décidez
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    de vous concentrer sur quelque chose vous devez lui donnez un sens,
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    Et quel qu'il soit, ce sens produit de l’émotion.
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    Est-ce la fin ou le début? Dieu est-il en train de me punir
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    ou de me récompenser, ou est-ce un lancer de dés ?
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    Une émotion, alors, crée ce que nous allons faire ou l’action.
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    Pensez donc à votre propre vie.
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    Les décisions qui ont influencé votre destin.
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    Ça sonne très dur, mais durant les 5 ou 10 dernières années,
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    15 années, combien y a-t-il de décisions que vous avez prises
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    pour lesquelles si vous aviez fait un choix différent,
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    votre vie serait complètement différente ? Combien d'entre vous le pensent ?
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    Honnêtement, mieux ou pire ? Dites, « Oui ».
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    Public : Oui
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    TR : Donc le résultat c'est, peut-être était-ce le lieu de travail,
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    et vous y avez rencontrez l’amour de votre vie.
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    Peut-être était-ce une décision de carrière. Je connais les génies de Google que j’ai vu ici --
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    Je comprends que leur décision
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    fut d’abord de vendre leur technologie. Que ce serait-il passé si au lieu de prendre ces décisions
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    Ils avaient construit leur propre culture ? En quoi le monde serait-il différent ?
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    Comment leurs vies seraient-elles différentes ? Leur impact ?
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    L’histoire de notre monde est faite de ces décisions.
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    Quand une femme se lève et dit, « Non, je n’irai pas au fond de ce bus »
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    elle n’a pas seulement influé sur sa vie. Cette décision a modelé notre culture.
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    Ou quelqu’un devant un char. Ou dans une situation
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    comme celle de Lance Armstrong, et quelqu’un vous dit,
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    « Vous avez un cancer des testicules ». C’est assez dur pour n’importe quel homme,
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    surtout si vous êtes cycliste.
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    (Rires)
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    Ça vous obsède, ça vous étouffe.
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    Mais où a-t-il décidé de se concentrer ?
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    Différemment de la plupart des gens. Qu’est-ce que ca voulait dire ?
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    Ce n’était pas la fin, c’était le début. Qu’est ce que je vais faire ?
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    Il y va et il gagne 7 championnats qu’il n’avait jamais gagné
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    avant le cancer, parce qu’il a eu une aptitude émotionnelle,
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    une force psychologique. Voila la différence dans les comportements humains
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    que j’ai vu parmi les trois millions que j’ai côtoyés.
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    Parce que c'est ça mon laboratoire. J’ai vu trois millions de personnes
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    de 80 pays différents avec qui j’ai eu la chance d’interagir
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    dans les 29 dernières années. Et après un certain temps, les schémas deviennent évidents.
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    On peut voir que l’Amérique du Sud et l’Afrique
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    peuvent être connectées d’une certaine manière, pas vrai ? D’autres disent,
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    « Oh, c’est ridicule. ». C’est simple. Alors, qu’est ce qui a déterminé Lance ?
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    Qu’est ce qui vous détermine ? Deux forces invisibles. Très rapidement. Un : votre état.
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    Nous avons tous eu ces moments.
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    Si vous avez eu ce moment où vous avez fait quelque chose, et après l’avoir fait
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    vous vous êtes dit, je n' arrive pas à croire que j’ai dit ça,
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    Ce n’est pas possible que j’ai fait ça, c’est tellement bête – qui ne l’a jamais ressenti ?
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    Dites, « Oui »
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    Public : Oui.
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    TR : N’avez-vous jamais fait quelque chose, et après l’avoir fait vous vous dites, « C'était moi ! »
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    (Rires)
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    Pas vrai ? Ce n’était pas à cause de votre talent, c’était votre état.
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    Votre modèle du monde est ce qui vous détermine à long terme.
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    Votre modèle du monde est le filtre. Cela ce qui nous façonne.
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    C’est ce qui fait prendre des décisions aux gens.
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    Quand on veut influencer quelqu’un, on doit savoir
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    ce qui les influence déjà.
  • 9:58 - 9:59
    Et ça se compose de trois parties, je pense.
  • 10:00 - 10:02
    Premiérement, quel est votre objectif ? Qu’est ce que vous poursuivez ?
  • 10:02 - 10:04
    Qui, je le crois – ce ne sont pas vos souhaits.
  • 10:04 - 10:06
    Vous pouvez exaucez vos souhaits ou atteindre votre objectif. Qui de vous n’a jamais atteint un objectif
  • 10:06 - 10:08
    Ou un souhait, une pensée, c’est tout ce qu’il y a ?
  • 10:08 - 10:09
    Combien de vous l’ont ressenti ? Dites, « Oui.»
  • 10:09 - 10:10
    Public : Oui.
  • 10:10 - 10:13
    TR : Donc, ce sont les besoins que nous avons. Je pense qu’il existe six besoins humains.
  • 10:13 - 10:16
    Deuxièmement, une fois que vous savez quel est l’objectif qui vous guide
  • 10:16 - 10:19
    et que vous le dévoilez – vous ne le formez pas, vous le dévoilez --
  • 10:19 - 10:20
    alors vous découvrez votre feuille de route:
  • 10:20 - 10:23
    quel est le système de convictions qui vous dit comment satisfaire ces besoins.
  • 10:23 - 10:25
    Certains pensent que le moyen de satisfaire ces besoins est de détruire le monde,
  • 10:25 - 10:28
    certains pensent qu’il faut construire quelque chose, créer quelque chose, aimer quelqu’un.
  • 10:29 - 10:32
    Ensuite il y a le carburant que vous choisissez. Donc très rapidement, six besoins.
  • 10:32 - 10:34
    Laissez-moi vous dire lesquels. Le premier: la certitude.
  • 10:34 - 10:36
    Ce ne sont pas des souhaits ou des objectifs, c’est universel.
  • 10:37 - 10:38
    Tout le monde a besoin de la certitude de pouvoir éviter la douleur
  • 10:38 - 10:40
    ou au moins d’être à l’aise. Comment l’avoir ?
  • 10:40 - 10:44
    Contrôler tout le monde ? Développer un talent? Se laisser aller? Fumer une cigarette ?
  • 10:45 - 10:47
    Et si vous êtes totalement certain, ironiquement,
  • 10:47 - 10:48
    même si nous en avons tous besoin --
  • 10:48 - 10:50
    si vous n’avez pas de certitude sur votre santé, ou vos enfants,
  • 10:50 - 10:52
    ou l’argent, vous n’arrivez pas à penser à grand-chose.
  • 10:52 - 10:53
    Vous n’êtes pas surs que le plafond va tenir,
  • 10:53 - 10:54
    vous n’allez plus écouter personne.
  • 10:55 - 10:58
    Mais, pendant qu’on cherche la certitude différemment, si nous obtenons la certitude totale,
  • 10:59 - 11:00
    nous avons quoi ? Qu’est ce que vous ressentez si vous êtes certain ?
  • 11:00 - 11:01
    Vous savez ce qui va arriver? Quand cela va arriver ?
  • 11:01 - 11:02
    Comment ça va arriver? Que ressentiriez-vous?
  • 11:03 - 11:06
    De l'ennui à en mourir. Donc, Dieu dans son infinie sagesse,
  • 11:06 - 11:07
    (Rires)
  • 11:07 - 11:10
    nous a donné un deuxième besoin humain, qui est l’incertitude.
  • 11:10 - 11:12
    On a besoin de variété. On a besoin de surprise.
  • 11:13 - 11:14
    Combien d'entre vous aiment les surprises ? Dites, « Oui »
  • 11:15 - 11:16
    Public : Oui.
  • 11:16 - 11:17
    TR : Foutaises. Vous aimez les surprises que vous voulez.
  • 11:17 - 11:19
    (Rires)
  • 11:19 - 11:22
    Celles dont vous ne voulez pas vous les appelez des problèmes, mais vous en avez besoin.
  • 11:22 - 11:25
    Donc, la variété est importante. Avez-vous déjà loué une vidéo ou un film
  • 11:25 - 11:29
    que vous avez déjà vu ? Qui l’a fait ? Achetez-vous une vie!
  • 11:29 - 11:31
    (Rires)
  • 11:31 - 11:33
    D’accord. Pourquoi le faites-vous ? Vous avez la certitude que c’est bien
  • 11:33 - 11:35
    parce que vous l’avez déjà lu, vous l’avez déjà vu, mais vous espérez
  • 11:35 - 11:37
    que ça fasse si longtemps que vous ayez oublié, voilà pour la variété.
  • 11:38 - 11:41
    Troisième besoin humain : crucial – l’importance. Nous avons tous besoin de nous sentir
  • 11:41 - 11:44
    important, spécial, unique. Vous pouvez y arriver en gagnant beaucoup d’argent.
  • 11:44 - 11:46
    Vous pouvez y arriver en étant plus spirituel
  • 11:46 - 11:48
    Vous pouvez y arriver en vous mettant dans une situation où vous vous faites plus de
  • 11:48 - 11:51
    tatouages et de piercings à des endroits que personne ne veut savoir.
  • 11:52 - 11:55
    Peu importe. La voie la plus rapide pour le faire,
  • 11:55 - 11:57
    si vous n’avez pas d’origines, ni de culture, pas de croyances ni de ressources
  • 11:57 - 12:00
    ou encore d'ingéniosité, c’est la violence. Si je vous pointe un pistolet à la tête
  • 12:00 - 12:02
    et je vie sous une cagoule, je suis immédiatement important.
  • 12:02 - 12:05
    De zéro a 10. Combien ? 10. Combien suis-je certain
  • 12:05 - 12:08
    que vous allez me répondre ? 10. Combien d’incertitude ?
  • 12:09 - 12:10
    Qui sait ce qui va se passer après ? C’est excitant.
  • 12:10 - 12:13
    Comme grimper dans une grotte et faire
  • 12:13 - 12:15
    toutes ces choses la. Variété et incertitude totales.
  • 12:15 - 12:18
    Et c’est significatif, pas vrai ? Vous voulez y risquer votre vie.
  • 12:19 - 12:21
    Voila pourquoi la violence a toujours existé et continuera à exister
  • 12:21 - 12:23
    jusqu'à ce que notre espèce ne change de conscience.
  • 12:24 - 12:25
    Vous pouvez trouver de l’importance de plein de manières,
  • 12:25 - 12:27
    mais pour être important, vous devez être uniques et différents.
  • 12:27 - 12:30
    Voila ce dont on a vraiment besoin : relation et amour – quatrième besoin.
  • 12:31 - 12:33
    Nous le voulons tous. Beaucoup de gens se limitent à la relation
  • 12:33 - 12:35
    parce que l’amour fait trop peur. On ne veut pas se blesser.
  • 12:35 - 12:38
    Qui de vous n’a jamais été blessé dans une relation intime ? Dites, « Oui. »
  • 12:38 - 12:39
    (Rires).
  • 12:39 - 12:41
    Si vous ne levez pas la main, vous avez eu aussi d’autres emmerdements, allez.
  • 12:41 - 12:42
    (Rires).
  • 12:42 - 12:43
    Et ce ne sera pas la dernière fois.
  • 12:43 - 12:45
    N’êtes-vous pas contents d’être venu ici aujourd’hui ?
  • 12:45 - 12:46
    (Rires).
  • 12:46 - 12:49
    Mais la vérité c'est que – nous en avons besoin. On peut l’obtenir par le biais l’intimité,
  • 12:49 - 12:52
    par le biais de l’amitié, par la prière, en marchant dans la nature.
  • 12:53 - 12:55
    Si rien ne marche, prenez un chien. Pas un chat. Un chien.
  • 12:55 - 12:57
    parce que si vous partez pour deux minutes, c’est comme si vous étiez parti
  • 12:57 - 12:59
    pendant six mois quand vous vous pointez à nouveau cinq minutes après, pas vrai ?
  • 12:59 - 13:00
    (Rires)
  • 13:00 - 13:02
    Bon, ces quatre premiers besoins, chaque être humain trouve un moyen de les obtenir.
  • 13:03 - 13:05
    Même si vous vous mentez à vous-même, vous auriez besoin d’une personnalité multiple.
  • 13:06 - 13:09
    Mais les deux derniers besoins – les quatre premiers on les appelle
  • 13:09 - 13:11
    les besoins de la personnalité, c’est comme ca que je les appelle --
  • 13:11 - 13:13
    les deux derniers sont les besoins de l’esprit.
  • 13:14 - 13:16
    Et c'est là que l’épanouissement entre en scène. Vous n’obtiendrez pas d' épanouissement
  • 13:16 - 13:19
    Des quatres premiers. Vous trouverez un moyen– fumer, boire, n’importe quoi --
  • 13:19 - 13:20
    de satisfaire les quatre premiers, mais les deux derniers – numéro cinq :
  • 13:21 - 13:23
    vous devez "grandir". On connait tous la réponse ici.
  • 13:23 - 13:26
    Si vous ne grandissez pas, vous êtes quoi ? Si un relation évolue pas,
  • 13:26 - 13:28
    si un business évolue pas, si vous ne grandissez pas,
  • 13:28 - 13:29
    ça n’a pas d’importance l’argent que vous avez,
  • 13:29 - 13:31
    le nombre d’amis, combien de gens vous aiment,
  • 13:31 - 13:34
    vous vous sentez misérable. Et la raison pour laquelle nous grandissons, je crois,
  • 13:34 - 13:36
    c'est pour donner quelque chose de valeur.
  • 13:37 - 13:39
    Parce que le sixième besoin est de contribuer au-delà de nous même.
  • 13:40 - 13:41
    Parce que nous savons tous, malgré la banalité,
  • 13:42 - 13:45
    que le secret de la vie est de donner. Nous savons tous que la vie ce n’est pas que moi,
  • 13:45 - 13:47
    c’est nous. Cette culture le sait. Dans cette salle, nous le savons.
  • 13:47 - 13:50
    Et c’est merveilleux. Quand vous voyez Nicholas [Negroponte] ici qui parle
  • 13:50 - 13:52
    de son ordinateur à 100 dollars, la chose la plus passionnante c’est,
  • 13:52 - 13:55
    voilà un génie, mais il a une vocation maintenant.
  • 13:56 - 13:58
    Vous pouvez sentir la différence en lui et c’est merveilleux.
  • 13:59 - 14:01
    Et cette vocation peut toucher d’autres personnes. Dans ma propre vie,
  • 14:01 - 14:03
    j'ai été touché parce que quand j’avais 11 ans.
  • 14:03 - 14:06
    C'est Thanksgiving : pas d’argent, pas de bouffe. Et on ne va pas mourir de faim,
  • 14:06 - 14:09
    mais mon père était dans un état minabe. Ma mère lui faisait savoir
  • 14:09 - 14:12
    à quel point il avait tout bousillé. Et quelqu’un se pointe à la porte
  • 14:12 - 14:14
    et nous livre de quoi manger. Mon père a pris trois décisions.
  • 14:15 - 14:17
    Je les connais, très brièvement. Sa vision des choses : « C’est de la charité.
  • 14:18 - 14:20
    Qu’est ce que ca veut dire ? Je suis un bon à rien, qu’est ce que je dois faire ? »
  • 14:21 - 14:23
    Quitter ma famille. » C’est ce qu’il a fait. Cette période a été l' une des plus douloureuses
  • 14:24 - 14:27
    expériences de ma vie. Mes trois décisions m’ont offert un parcours différent.
  • 14:28 - 14:31
    Je me suis dit, « Concentre-toi sur ‘il y a de quoi manger» -- quel concept!
  • 14:31 - 14:32
    (Rires).
  • 14:32 - 14:33
    Deuxièmement – et c’est ce qui a changé ma vie,
  • 14:33 - 14:36
    c’est ce qui m’a déterminé en tant qu' être humain – « Le don de quelqu’un,
  • 14:36 - 14:39
    que je ne connais même pas. » Mon père disait toujours,
  • 14:39 - 14:42
    « Personne ne donne rien. » Et brusquement, quelqu’un que je ne connais pas,
  • 14:42 - 14:44
    sans rien demander, offre de la nourriture à ma famille,
  • 14:44 - 14:47
    et fait attention à nous. Ceci m’a fait croire : « Ça veut dire
  • 14:47 - 14:50
    que les inconnus s'intéressent aux autres ? » Et la décision que j'ai prise a été
  • 14:51 - 14:52
    que si des inconnus s'intéressent à moi et à ma famille, je m’intéresse à eux.
  • 14:53 - 14:54
    Qu’est ce que je vais faire ? Je vais faire quelque chose
  • 14:54 - 14:57
    pour faire la différence. Alors, à l’age de 17 ans, je suis sorti un jour
  • 14:57 - 14:59
    de Thanksgiving. Ça a été mon objectif pendant des années,
  • 14:59 - 15:00
    d’avoir assez d’argent pour nourrir deux familles.
  • 15:00 - 15:02
    La chose la plus amusante que j’ai faite dans ma vie, la plus émouvante.
  • 15:03 - 15:05
    L’année d’après j’en ai fait quatre. Je n’ai dit à personne ce que je faisais.
  • 15:05 - 15:07
    L’année d’après huit. Je ne le faisais pas pour des bons points,
  • 15:08 - 15:09
    mais après huit, j’ai pensé, merde, un peu d'aide ne me ferait pas de mal.
  • 15:09 - 15:11
    (Rires).
  • 15:11 - 15:13
    J’étais tellement confiant, je suis parti et qu’est ce que j’ai fait ?
  • 15:13 - 15:15
    J’ai entrainé mes amis et j’ai créé des sociétés
  • 15:15 - 15:17
    ensuite 11 sociétés et j’ai créé la fondation.
  • 15:17 - 15:19
    Aujourd’hui, 18 ans après, je suis fier de vous dire que l’année dernière
  • 15:19 - 15:22
    on a nourri deux millions de personnes dans 35 pays à travers notre fondation,
  • 15:23 - 15:24
    pendant les vacances : Thanksgiving, Noël --
  • 15:24 - 15:25
    (Applaudissements)
  • 15:25 - 15:26
    -- dans pleins pays dans le monde.
  • 15:26 - 15:27
    Ça a été fantastique.
  • 15:27 - 15:28
    (Applaudissements)
  • 15:28 - 15:29
    Merci.
  • 15:29 - 15:30
    (Applaudissements)
  • 15:30 - 15:32
    Donc, je ne vous dit pas ça pour me vanter, je vous le dit parce que je suis fier
  • 15:32 - 15:35
    des êtres humains, parce que qu’ils ont été enthousiastes à contribuer
  • 15:35 - 15:38
    une fois qu’ils ont eu la chance de l’éprouver, pas d’en parler.
  • 15:39 - 15:43
    Donc pour finir – j’ai presque fini mon temps – les objectifs qui vous déterminent --
  • 15:44 - 15:45
    voila ce qui différencie les gens. On a les mêmes besoins,
  • 15:46 - 15:48
    mais êtes-vous fanatique de la certitude ? Est-ce ce à quoi vous donnez le plus de valeur,
  • 15:48 - 15:52
    ou bien d'incertitude ? Cet homme-là ne peut pas être un fanatique de certitude
  • 15:52 - 15:55
    s’il a grimpé dans ces grottes. Êtes-vous guidé par l’importance
  • 15:55 - 15:57
    ou par l’amour ? On a tous besoin des six, mais quel que soit
  • 15:57 - 15:59
    votre système dominant, il vous oriente dans une direction différente.
  • 15:59 - 16:01
    Et pendant que vous allez dans une direction, vous avez une destination ou un destin.
  • 16:02 - 16:05
    Le deuxième élément est la feuille de route. Pensez-y comme à un système d’exploitation
  • 16:05 - 16:07
    qui vous dit comment arriver là-bas. Et la trajectoire de certaines personnes est,
  • 16:08 - 16:10
    « Je vais sauver des vies même si je meurs pour d’autres, »
  • 16:10 - 16:11
    ce sont les pompiers. La voie pour un autre sera,
  • 16:12 - 16:14
    « Je vais tuer des gens pour y arriver. » Ils essayent d’obtenir
  • 16:14 - 16:18
    le même besoin d’importance, pas vrai ? Ils veulent honorer Dieu
  • 16:18 - 16:20
    ou leurs familles, mais ils ont une feuille de route différente.
  • 16:20 - 16:22
    Et il existe sept croyances différentes. Je ne peux pas les passer en revue
  • 16:22 - 16:25
    parce que je n’ai pas le temps. La dernière est l’émotion.
  • 16:25 - 16:28
    Je dirais qu’une des parties de la carte c’est le temps. Certains trouvent
  • 16:28 - 16:31
    que 100 ans c’est long. Pour d’autres c’est trois secondes,
  • 16:31 - 16:32
    et c'est le temps qu'il me reste.
  • 16:32 - 16:33
    (Rires).
  • 16:33 - 16:35
    Et le dernier que j’ai déjà mentionné, c'est vous.
  • 16:35 - 16:37
    Si vous avez un objectif et vous avez un plan et disons que --
  • 16:38 - 16:41
    je ne peux pas me servir de Google parce que j’adore les Mac et ils
  • 16:41 - 16:43
    ne l’ont pas fait encore fait pour Mac – donc si vous utilisez MapQuest – combien d'entre vous
  • 16:43 - 16:45
    on déjà fait l’erreur fatale d’utiliser MapQuest ?
  • 16:45 - 16:46
    (Rires).
  • 16:46 - 16:48
    Vous utilisez cet engin et vous n'arrivez pas à destination. Bon, imaginez
  • 16:48 - 16:51
    que vos croyances vous garantissent que vous ne pouvez jamais aller là où vous le voulez ?
  • 16:51 - 16:52
    (Rires).
  • 16:52 - 16:54
    La dernière chose c’est l’émotion.
  • 16:54 - 16:58
    Voila ce que j’ai à vous dire sur l’émotion. Il y a 6000 émotions
  • 16:58 - 17:00
    pour lesquelles nous avons un mot dans la langue anglaise,
  • 17:00 - 17:02
    qui est juste une représentation linguistique,
  • 17:02 - 17:06
    qui change pour chaque langue. Mais si vos émotions dominantes --
  • 17:06 - 17:09
    si j’avais plus de temps, J’ai 20.000 personnes ou 1.000,
  • 17:09 - 17:11
    et je leur demande d’écrire toutes les émotions qu’ils on ressenties
  • 17:11 - 17:13
    sur une semaine en moyenne. Et je leur ai donné tout le temps qu’ils voulaient.
  • 17:14 - 17:15
    D’un coté ils ont écrit des émotions qui donnaient du pouvoir,
  • 17:15 - 17:16
    et les autres qui en enlevaient.
  • 17:16 - 17:18
    Devinez combien d’émotions les gens éprouvent ? Moins de 12.
  • 17:19 - 17:22
    Et la moitié les fait se sentir comme des moins que rien. Ils ont donc cinq ou six
  • 17:22 - 17:25
    bonnes sensations, correct ? Ils se sentent à peu prés « heureux, heureux,
  • 17:25 - 17:28
    excité, oh merde, frustrés, frustrés, accablés, déprimés. »
  • 17:29 - 17:31
    Combien d'entre vous connaissent quelqu’un qui, quelle que soit la situation,
  • 17:31 - 17:33
    trouve toujours le moyen d’être énervé? Combien d'entre vous connaissent des gens comme ça ?
  • 17:33 - 17:34
    (Rires)
  • 17:34 - 17:38
    Ou bien, quoiqu'il arrive, trouve un moyen d’être heureux, ou excité.
  • 17:38 - 17:40
    Combien d'entre vous en connaissent ? Allez.
  • 17:40 - 17:43
    Le 11 septembre – ensuite je termine – j’étais à Hawaï.
  • 17:44 - 17:47
    J’étais avec 2.000 personnes de 45 pays différents. Nous étions en train de traduire
  • 17:47 - 17:49
    en quatre langues simultanément pour un programme
  • 17:49 - 17:52
    que je menais pendant une semaine. La nuit d’avant s'appelait
  • 17:52 - 17:55
    « Maitrise émotionnelle.» Je me suis levé, je n’avais pas de plans, et j’ai dit --
  • 17:56 - 17:58
    on a eu tous ces étincelles – je fais des trucs complètement fous, amusants --
  • 17:59 - 18:01
    ensuite je me suis arrêté – j’avais ce plan que j’allais dire
  • 18:01 - 18:03
    mais je ne fais jamais ce que je dis. Et tout à coup j’ai dit,
  • 18:03 - 18:07
    « Quand est-ce que les gent commencent réellement à vivre ? Quand ils se trouvent confrontés à la mort. »
  • 18:07 - 18:08
    Ensuite j’ai poursuivi sur ce sujet,
  • 18:09 - 18:11
    si vous deviez quitter cette île, si dans neuf jours
  • 18:11 - 18:14
    vous alliez mourir, qui appelleriez-vous, que diriez-vous,
  • 18:14 - 18:18
    que feriez-vous ? Une femme – c’était la nuit du 11 septembre --
  • 18:19 - 18:21
    une femme était venue au séminaire,
  • 18:21 - 18:24
    son précédent petit copain avait été kidnappe et tué.
  • 18:25 - 18:28
    Son ami, son nouveau petit copain, voulait l'épouser, et elle a dit non.
  • 18:28 - 18:30
    Il a dit, « Si tu pars et tu vas a ce truc de Hawaii, c’est fini entre nous. »
  • 18:30 - 18:32
    Elle a dit, « C’est fini. » En terminant cette nuit, elle l’a appelé
  • 18:32 - 18:35
    et elle a laissé un message – histoire vraie– tout en haut du World Trade Center
  • 18:35 - 18:38
    où il travaillait. Elle a dit, « Chéri, je t’aime, je veux juste que tu saches
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    que je veux t’épouser. J’ai été bête. » Elle dormait,
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    parce qu’il était 3 heures du matin pour nous, quand il a rappelé
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    de là-haut et il a dit, « Chérie, je ne peux pas te dire ce que ça signifie pour moi. »
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    Il a dit, « Je ne sais pas comment te dire,
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    que tu m’as offert le plus beau cadeau parce que je vais mourir. »
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    Et elle nous a fait écouter l’enregistrement dans la salle.
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    Elle est ensuite passée chez Larry King, et il a dit, « Vous vous demandez
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    certainement comment ça a pu vous arriver deux fois. Et il a dit,
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    « Tout ce que je peux vous dire c’est que, ceci est probablement un message de Dieu,
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    ma chère. A partir d’aujourd’hui, donnez tout votre amour.
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    Rien ne doit vous arrêter. » Elle termine, et un homme se lève
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    et il dit, « Je suis du Pakistan, je suis musulman.
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    j’aimerais vous tenir la main et vous dire
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    que je suis désolé, mais, honnêtement, c’est un juste retour des choses. » Je ne peux pas vous raconter le reste
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    parce que j'ai dépassé mon temps.
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    (Rires).
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    10 secondes.
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    (Applaudissements).
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    10 secondes, c’est ce qu’il me reste. Je veux être respectueux. 10 secondes.
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    Tout ce que je peux vous dire, j’ai mis cet homme sur scène
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    avec un homme de New York qui travaillait au World Trade Center,
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    parce que j’avais à peu prés 200 New Yorkais là-bas. Plus de 50
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    on perdu toute leurs sociétés, leurs amis, accrochés à leurs
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    Palm pilote – une trader, cette femme d’acier, qui hurlait --
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    en mettant une croix sur une trentaine d’amis qui sont morts.
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    Et ce que j’ai dit aux gens, « Sur quoi allez-vous vous concentrer ?
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    Qu’est-ce que ça signifie et qu’est-ce qu’on va faire ? »
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    J’ai pris le groupe et j’ai poussé les gens à se concentrer,
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    si vous n’avez perdu personne aujourd’hui, votre attention va être
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    sur comment aider quelqu’un d’autre. Il y a des gens --
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    ensuite une femme s’est levée et elle était tellement furieuse, elle criait et hurlait.
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    Ensuite j’ai découvert qu’elle n’était pas de New York, même pas Américaine,
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    elle ne connait personne ici. J’ai dit, « Êtes-vous toujours en colère ? »
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    Elle a dit, « Oui » Les gens qui culpabilisent se sont mis à culpabiliser, les gens tristes sont devenus tristes.
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    J’ai pris ces deux hommes et j’ai fait ce que j’appelle une négociation indirecte.
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    Un homme juif et sa famille sur un territoire occupé, quelqu’un à New York
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    qui serait mort s’il avait été au travail ce jour-là, et cet homme
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    qui voulait être un terroriste et ne l’a pas caché.
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    Et l’intégration c’est faite sur une vidéo,
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    que je serais heureux de vous envoyer, pour que vous puissiez voir
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    ce qui s’est passé plutôt que de l’entendre de ma voix.
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    Mais les deux n'ont pas seulement trouvé un accord,
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    changé leurs croyances et visions du monde,
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    mais ils ont travaillé ensemble pour apporter, depuis presque quatre ans maintenant,
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    à travers diverses mosquées et synagogues, l’idée
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    de comment instaurer la paix. Et il a écrit un livre, intitulé
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    « Mon Jihad, Ma voie vers la Paix. » La transformation peut se produire.
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    Mon invitation est donc : explorez vos réseaux, le réseau qu'on a ici --
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    les besoins, les croyances, les émotions qui vous contrôlent.
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    Pour deux raisons : ainsi vous pouvez donner plus, et réaliser plus également,
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    on le veut tous. Mais je veux dire donner,
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    parce que c’est ce qui vous faut pour vous réaliser. Et deuxièmement,
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    pour que vous puissiez apprécier – pas seulement comprendre, ça c’est intellectuel,
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    c’est la pensée – mais apprécier ce qui pousse les autres personnes.
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    C’est le seul moyen pour changer le monde. Dieu vous bénisse.
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    Merci. J’espère que ça puisse vous servir.
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    (Applaudissements)
Title:
Tony Robbins: Pourquoi nous faisons ce que nous faisons
Speaker:
Tony Robbins
Description:

Tony Robbins discute les "forces invisibles" qui motivent nos actions -- et échange un "high five" avec Al Gore au premier rang.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
21:27
Anna Cristiana Minoli added a translation

French subtitles

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