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Comment on devient un héros du meme |Andreas Arato | TEDxKyiv

  • 0:14 - 0:16
    Bonjour, Mesdames et Messieurs.
  • 0:16 - 0:19
    (Applaudissements)
  • 0:22 - 0:24
    C'est incroyable d'être ici.
  • 0:25 - 0:28
    Et cette fois,
    je vais vous raconter une histoire.
  • 0:29 - 0:31
    C'est comme un conte de fées.
  • 0:31 - 0:34
    Mais pas une histoire fictive,
    une vraie histoire.
  • 0:34 - 0:37
    C'est l'histoire de ma vie.
  • 0:40 - 0:45
    Il était une fois,
    dans une petite ville en Hongrie,
  • 0:46 - 0:50
    il y a 73 ans, un enfant est né.
  • 0:51 - 0:54
    C'est moi, il y a 73 ans, comme j'ai dit.
  • 0:55 - 1:02
    Plus tard, je suis allé à l'université ;
    j'ai eu mon diplôme d'ingénieur électrique
  • 1:02 - 1:08
    puis j'ai travaillé pour différentes
    entreprises comme expert en éclairage.
  • 1:09 - 1:13
    J'ai reçu des récompenses scientifiques
  • 1:14 - 1:20
    et j'ai même été élu vice-président
    de l'association hongroise de l'éclairage.
  • 1:21 - 1:22
    Mais...
  • 1:22 - 1:23
    (Applaudissements)
  • 1:23 - 1:25
    Merci.
  • 1:27 - 1:31
    Mais ce n'est pas la raison
    pour laquelle je suis ici aujourd'hui.
  • 1:31 - 1:32
    (Rires)
  • 1:32 - 1:36
    Peut-être que certains d'entre vous
    connaissent déjà mon visage.
  • 1:36 - 1:40
    Alors, levez la main si vous m'avez
    déjà vu avant sur un écran.
  • 1:40 - 1:42
    (Rires)
  • 1:42 - 1:44
    Est-ce que je vois bien ? Tout le monde ?
  • 1:44 - 1:46
    (Rires)
  • 1:46 - 1:49
    Stupéfiant. Incroyable.
  • 1:50 - 1:56
    Alors, c'est peut-être parce que
    mes photos circulent sur Internet
  • 1:56 - 1:59
    en des millions d'exemplaires.
  • 1:59 - 2:05
    Si je poste un truc sur un réseau social,
    des milliers de personnes le verront.
  • 2:05 - 2:09
    Certaines de mes vidéos
    ont des millions de vues.
  • 2:11 - 2:15
    Jour après jour, je reçois
    des dizaines de messages.
  • 2:15 - 2:18
    Je vous en ai apportés quelques exemples
  • 2:18 - 2:22
    pour vous montrer le style
    et le contenu de ces messages.
  • 2:23 - 2:29
    Celui-ci vient d'une fille appelée Giulia
    qui vit en Italie.
  • 2:29 - 2:35
    Elle m'a écrit : « Merci d'apporter
    de la joie sincère et de la tendresse
  • 2:35 - 2:37
    dans ce monde triste. »
  • 2:37 - 2:38
    J'espère que je le fais.
  • 2:38 - 2:42
    Un autre vient des États-Unis,
    d'un certain Mason.
  • 2:43 - 2:46
    Il a écrit :
    « J'aimais regarder vos vidéos.
  • 2:46 - 2:50
    Voir votre bonheur sincère me remplit
    de mon propre bonheur. »
  • 2:50 - 2:56
    Et un de plus, d'un autre continent,
    du Pakistan, de Mohammed.
  • 2:56 - 3:02
    Il a écrit que je suis le plus inspirant
    pour les gens tristes sur Terre.
  • 3:02 - 3:03
    Je le suis ?
  • 3:03 - 3:05
    (Applaudissements)
  • 3:10 - 3:11
    Mais...
  • 3:12 - 3:15
    Comment un ingénieur à la retraite
    devient un meme ?
  • 3:16 - 3:21
    C'est une histoire étrange
    avec des rebondissements intéressants
  • 3:21 - 3:26
    et peut-être avec quelques leçons
    à en tirer.
  • 3:26 - 3:28
    Du moins, je l'espère.
  • 3:30 - 3:34
    Au début, mes photos
    servaient d'illustration
  • 3:34 - 3:39
    dans différentes publications Internet,
    des publications papiers
  • 3:39 - 3:44
    articles de journaux, publicités
    et bien d'autres.
  • 3:44 - 3:50
    Mais ensuite, vous me voyez surtout
    sur des montages drôles appelés « meme ».
  • 3:51 - 3:55
    Beaucoup de gens de mon âge
    n'ont même pas rencontré ce monde.
  • 3:55 - 3:59
    Moi aussi, j'ai dû regarder sur Wikipédia.
  • 3:59 - 4:04
    J'y ai trouvé cette définition de meme :
  • 4:04 - 4:09
    « Une image, une vidéo,
    un morceau de texte, etc.
  • 4:09 - 4:12
    humoristique par nature,
  • 4:12 - 4:16
    qui est copié et répandu rapidement
    par des utilisateurs Internet,
  • 4:16 - 4:19
    souvent légèrement modifié. »
  • 4:19 - 4:22
    Ça s'applique très bien à mon cas.
  • 4:24 - 4:27
    Ça a commencé d'une façon très normale :
  • 4:27 - 4:30
    avec des vacances, en Turquie.
  • 4:30 - 4:35
    Je pense que tout le monde
    prend parfois des vacances
  • 4:35 - 4:42
    et que nous voulons tous capturer
    ces expériences avec des photos
  • 4:42 - 4:48
    puis nous voulons les montrer à
    nos proches, amis et à nos familles.
  • 4:49 - 4:50
    C'est ce que j'ai fait.
  • 4:50 - 4:54
    J'ai mis en ligne ces photos
    sur un réseau social -
  • 4:54 - 4:58
    pas Facebook,
    ça n'existait pas à l'époque -
  • 4:58 - 5:00
    pour les montrer à mes amis.
  • 5:00 - 5:03
    Non seulement eux,
  • 5:03 - 5:08
    mais aussi un photographe professionnel
    a remarqué cette photo.
  • 5:08 - 5:11
    Il m'a contacté,
  • 5:13 - 5:17
    m'écrivant qu'il recherchait un modèle,
    un personnage comme moi,
  • 5:18 - 5:21
    et m'a invité à réaliser
    un shooting photo d'essai.
  • 5:22 - 5:26
    Eh bien, au fond de moi, je pense
    que tout le monde est un peu vaniteux.
  • 5:26 - 5:27
    Je le suis aussi
  • 5:27 - 5:33
    alors j'ai accepté l'invitation,
    et j'y suis allé.
  • 5:34 - 5:35
    Il a fait quelques photos.
  • 5:35 - 5:38
    Il les a aimés. Je les ai aimés aussi.
  • 5:38 - 5:40
    Il m'a rappelé
  • 5:40 - 5:47
    et sur plusieurs séances, quelques
    centaines de photos ont été prises :
  • 5:47 - 5:49
    des banques d'images libres de droit.
  • 5:50 - 5:54
    Je savais à quoi servaient ces photos.
  • 5:54 - 5:55
    Il me l'a dit,
  • 5:55 - 6:02
    et je lui ai donné une déclaration écrite,
  • 6:03 - 6:08
    dans laquelle j'acceptais l'utilisation
    de ces photos dans ce but.
  • 6:08 - 6:12
    J'ai seulement souligné
    trois domaines sensibles
  • 6:12 - 6:16
    sur lesquels je ne voulais pas me voir
    sur un écran ou en version papier.
  • 6:16 - 6:19
    Quels sujets pensez-vous que ça concerne ?
  • 6:20 - 6:22
    Le premier était la politique,
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    puis la religion et le sexe.
  • 6:27 - 6:32
    Car ce sont les sujets qui peuvent
    cliver le plus les gens
  • 6:32 - 6:34
    et je ne voulais pas le faire.
  • 6:34 - 6:35
    (Applaudissements)
  • 6:35 - 6:37
    Merci.
  • 6:37 - 6:39
    (Applaudissements)
  • 6:42 - 6:44
    Quelques semaines plus tard,
  • 6:44 - 6:47
    disons quelques mois plus tard,
  • 6:47 - 6:51
    je me suis demandé
    à quoi servaient ces photos.
  • 6:51 - 6:56
    Ça a suffi à me faire rechercher
    sur Google, une recherche d'image,
  • 6:56 - 7:01
    et j'ai été rassuré de me voir
    quand j'étais docteur.
  • 7:01 - 7:05
    J'apparaissais sur la page d'accueil
    d'un hôpital.
  • 7:07 - 7:08
    (Rires)
  • 7:08 - 7:10
    Comme ici.
  • 7:10 - 7:13
    (Applaudissements)
  • 7:17 - 7:21
    Mais quand j'ai recommencé
    la recherche quelques mois après,
  • 7:22 - 7:25
    j'ai découvert les premiers memes.
  • 7:26 - 7:28
    Juste un exemple.
  • 7:28 - 7:31
    Peut-être que tout le monde
    connaît cette photo :
  • 7:31 - 7:35
    les portraits des présidents américains
  • 7:35 - 7:38
    sculptés dans la pierre
    au Mont Rushmore aux États-Unis,
  • 7:38 - 7:41
    et ils étaient transformés.
  • 7:41 - 7:43
    (Rires)
  • 7:43 - 7:45
    Chaque président avait mon visage.
  • 7:45 - 7:46
    (Applaudissements)
  • 7:48 - 7:51
    Bien, c'était rigolo, et j'ai bien aimé,
  • 7:51 - 7:56
    mais il n'y avait pas
    que des memes rigolos.
  • 7:57 - 8:01
    Des memes vulgaires et offensants
    sont aussi apparus
  • 8:01 - 8:06
    et au départ, ça m'a choqué.
  • 8:06 - 8:08
    Je ne savais pas quoi faire.
  • 8:10 - 8:12
    Ma première réaction était :
  • 8:13 - 8:19
    « Arrêtons ça.
    Il faut tout faire disparaître. »
  • 8:20 - 8:22
    Et j'ai pensé à mes options.
  • 8:22 - 8:23
    Qu'est-ce que je pouvais faire ?
  • 8:23 - 8:25
    Je peux retirer les photos ?
  • 8:25 - 8:30
    Non, j'ai accepté leur utilisation,
  • 8:30 - 8:32
    bien sûr dans leur forme originelle,
  • 8:32 - 8:38
    mais pas de les modifier
    ou de les convertir en blagues.
  • 8:40 - 8:44
    La seconde option était de fermer le site.
  • 8:44 - 8:46
    C'était un gars américain
  • 8:46 - 8:50
    qui avait rassemblé mes photos,
    celles libres de droit,
  • 8:50 - 8:53
    et qui avait lancé un concours
    avec ses amis
  • 8:53 - 8:56
    pour savoir lequel pourrait
    ajouter des textes drôles
  • 8:56 - 8:59
    ou faire des blagues visuelles
  • 8:59 - 9:02
    et c'est comme ça que sont nés ces memes.
  • 9:02 - 9:04
    Alors, est-ce que je peux fermer le site ?
  • 9:05 - 9:06
    Bien sûr que je peux.
  • 9:07 - 9:11
    Du moins, je peux faire les démarches.
  • 9:11 - 9:17
    Mais c'est la nature d'Internet :
    rien ne disparaît.
  • 9:17 - 9:20
    Si je peux fermer un site,
  • 9:20 - 9:25
    le lendemain, trois autres ouvriront
    avec le même contenu.
  • 9:25 - 9:27
    Donc, ce n'est pas une solution,
  • 9:27 - 9:30
    juste une solution temporaire.
  • 9:30 - 9:35
    Alors, j'avais espoir que tellement
    de nouvelles choses allaient apparaître
  • 9:35 - 9:38
    jour après jour sur Internet
  • 9:38 - 9:43
    que les gens m'oublieraient,
    moi et les drôles de memes.
  • 9:45 - 9:48
    Eh bien, je dois dire,
    je m'étais complètement trompé.
  • 9:48 - 9:49
    (Rires)
  • 9:50 - 9:54
    La diffusion des images a continué.
  • 9:54 - 9:59
    Et de plus en plus de pays
    ont rejoint cette passion.
  • 9:59 - 10:02
    Elle a démarré aux États-Unis,
    est arrivée en Europe
  • 10:03 - 10:07
    et s'est étendue sur chaque continent.
  • 10:07 - 10:11
    Je dois dire que, pendant ce shooting,
  • 10:11 - 10:16
    le photographe m'a demandé de sourire.
  • 10:17 - 10:18
    (Rires)
  • 10:18 - 10:19
    Comme ça.
  • 10:21 - 10:23
    (Applaudissements)
  • 10:27 - 10:31
    Mais les internautes
    ont découvert ou senti
  • 10:31 - 10:35
    que ce sourire
    n'était pas vraiment sincère.
  • 10:35 - 10:39
    Ils y ont vu une certaine tristesse
    ou douleur cachée derrière.
  • 10:40 - 10:43
    C'est pourquoi j'ai reçu le nom
    de « Hide the Pain Harold ».
  • 10:43 - 10:46
    [NdT : « Harold qui cache la douleur »]
  • 10:46 - 10:48
    (Applaudissements)
  • 10:50 - 10:53
    Je pensais que les gens oublieraient,
  • 10:53 - 10:56
    mais beaucoup d'entre vous
    s'en sont emparés.
  • 10:57 - 10:59
    Mais un internaute
  • 10:59 - 11:04
    a d'une manière ou d'une autre
    découvert mon identité
  • 11:04 - 11:06
    et m'a écrit un email
  • 11:06 - 11:09
    pour m'expliquer qu'il y a tant de gens
  • 11:09 - 11:12
    qui ne croient pas
    que je sois une vraie personne,
  • 11:12 - 11:14
    un être humain.
  • 11:14 - 11:17
    Alors, il m'a demandé de montrer
  • 11:17 - 11:20
    que j'étais une vraie personne.
  • 11:20 - 11:25
    J'ai ignoré sa demande,
    mais il me l'envoya encore et encore,
  • 11:25 - 11:28
    et finalement, j'ai accepté
    de mettre en ligne...
  • 11:29 - 11:31
    (Rires)
  • 11:31 - 11:34
    (Applaudissements)
  • 11:36 - 11:40
    Peut-être une photo que vous connaissez :
    moi avec un bout de papier dans la main
  • 11:40 - 11:42
    qui dit que j'existe.
  • 11:42 - 11:44
    [(Russe) Je suis vivant. Bonjour.]
  • 11:44 - 11:46
    Et dans les heures qui ont suivi,
  • 11:47 - 11:50
    comme on dit, Internet a explosé.
  • 11:51 - 11:54
    Des dizaines de milliers de gens
    ont vu la photo
  • 11:54 - 11:58
    et les journaux internationaux
    m'ont eux aussi découvert.
  • 11:58 - 12:04
    Il ne me restait rien d'autre à faire
    que d'assumer toute cette affaire
  • 12:04 - 12:08
    et de me dévoiler.
  • 12:08 - 12:14
    Du coup, j'ai créé des profils
    sur les réseaux sociaux.
  • 12:17 - 12:19
    Comme celui-ci par exemple.
  • 12:19 - 12:24
    Et toute cette affaire a radicalement
    bouleversé toute ma vie.
  • 12:24 - 12:30
    J'ai reçu des invitations
    pour de grandes villes
  • 12:30 - 12:32
    comme Londres
  • 12:32 - 12:34
    ou comme aujourd'hui, ici à Kiev.
  • 12:34 - 12:35
    C'est bon d'être ici.
  • 12:35 - 12:38
    (Applaudissements)
  • 12:44 - 12:49
    Et je sais que toute cette histoire
    d'être le « Hide the Pain Harold »
  • 12:49 - 12:51
    n'est qu'un jeu de rôles.
  • 12:52 - 12:54
    Ce n'est pas vraiment moi.
  • 12:54 - 12:59
    C'est un rôle que
    les internautes m'ont donné.
  • 13:00 - 13:03
    Et nous avons appris de Shakespeare,
  • 13:03 - 13:07
    qui a écrit que le monde
    entier est un théâtre
  • 13:07 - 13:11
    et tous, hommes et femmes,
    n’en sont que les acteurs.
  • 13:12 - 13:17
    Et mon rôle est d'être
    « Hide the Pain Harold ».
  • 13:18 - 13:22
    Mais ça a rendu ma vie
    très excitante et intéressante
  • 13:24 - 13:26
    avec plein d'opportunités.
  • 13:26 - 13:32
    Par exemple, un groupe de pop anglais
  • 13:32 - 13:39
    m'a invité pour le tournage
    d'un de leurs clips
  • 13:39 - 13:46
    puis ils m'ont invité
    sur scène lors d'un de leurs concerts -
  • 13:46 - 13:51
    avec beaucoup de succès,
    comme vous pouvez le voir.
  • 13:51 - 13:55
    Mais non seulement en souriant
    de cette façon,
  • 13:55 - 14:02
    j'ai aussi reçu des invitations
    où je ne souriais pas
  • 14:02 - 14:06
    dans des courts-métrage
    ou dans des publicités.
  • 14:06 - 14:07
    (Applaudissements)
  • 14:07 - 14:08
    Merci.
  • 14:13 - 14:16
    Pourquoi vous ai-je raconté mon histoire ?
  • 14:16 - 14:19
    Bien sûr, tout le monde
    ne peut pas être un meme.
  • 14:19 - 14:22
    Peut-être que je suis
    le premier et le dernier
  • 14:23 - 14:27
    et que ce qu'il m'est arrivé
    n'arrivera jamais à quelqu'un d'autre.
  • 14:28 - 14:32
    Mais je pense que c'est très d'important
  • 14:32 - 14:39
    qu'après avoir atteint
    l'âge de la retraite, mais pas que,
  • 14:40 - 14:45
    je pense qu'à chaque moment de sa vie,
  • 14:45 - 14:52
    on doit faire des choses
    qu'on n'a jamais fait.
  • 14:53 - 14:56
    On doit être ouvert
    à toutes les opportunités,
  • 14:57 - 15:01
    être ouvert à ce qu'il se passe
    dans le monde
  • 15:02 - 15:08
    et s'essayer dans autant de domaines
    que possible.
  • 15:09 - 15:13
    Par exemple, je me suis essayé,
    après être devenu un meme
  • 15:14 - 15:19
    comme DJ, dans une station radio locale,
    pendant 5 ans.
  • 15:20 - 15:22
    (Applaudissements)
  • 15:25 - 15:28
    Et il y a peu cette année,
  • 15:28 - 15:33
    j'ai appris la peinture à l'huile
    dans un camp de vacances artistique.
  • 15:34 - 15:36
    (Applaudissements)
  • 15:36 - 15:40
    Voici ma première peinture à l'huile :
    « La naissance d'Athéna
  • 15:42 - 15:46
    lorsqu'elle sortit de la tête de Zeus. »
  • 15:46 - 15:49
    (Applaudissements)
  • 15:50 - 15:52
    Et bien sûr,
  • 15:52 - 15:58
    c'est bien plus amusant de s'amuser
    avec des jeunes
  • 15:58 - 16:03
    que d'écouter mes contemporains
    se plaindre de leurs problèmes médicaux.
  • 16:03 - 16:06
    (Applaudissements)
  • 16:09 - 16:12
    Enfin, une dernière chose :
  • 16:13 - 16:18
    il y a trois règles pour devenir célèbre.
  • 16:18 - 16:19
    (Rires)
  • 16:19 - 16:23
    Malheureusement, personne ne les connait.
  • 16:23 - 16:24
    Moi non plus.
  • 16:24 - 16:27
    (Applaudissements)
  • 16:28 - 16:29
    Donc,
  • 16:32 - 16:35
    Merci beaucoup pour votre attention.
  • 16:35 - 16:38
    (Applaudissements)
Title:
Comment on devient un héros du meme |Andreas Arato | TEDxKyiv
Description:

Que ressentirez-vous si un jour, au réveil, vous réalisez que vous êtes devenu un meme ? Andras Arato nous raconte comment il est devenu « Harold qui cache la douleur », un meme mondialement connu.

Andras Arato est un ingénieur électrique Hongrois de 73 ans, DJ dans une station radio locale, modèle pour photos libres de droit.

Cette conférence a été donnée lors d'un événement TEDx utilisant le même format de conférence que TED mais organisée par une communauté locale. En savoir plus sur https://www.ted.com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
16:41

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