Rives : quatre heure du matin
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0:02 - 0:04Voici une B.D. du Los Angeles Times. La chute ?
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0:04 - 0:06Voici une B.D. du Los Angeles Times. La chute ?
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0:06 - 0:08« D'un autre côté, je n'ai pas à me lever à 4 h pour traire mon Labrador. »
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0:08 - 0:10« D'un autre côté, je n'ai pas à me lever à 4 h pour traire mon Labrador. »
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0:10 - 0:13Voici une récente couverture du New York Magazine.
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0:13 - 0:16De si bons hôpitaux que les docteurs y iraient soigner leurs cancers,
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0:16 - 0:21accouchements, attaques, maladies du cœur, pose de hanches… ... Urgences à quatre heures du matin.
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0:21 - 0:23Un petit medley de mon crû :
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0:24 - 0:43(Chansons citant « Quatre heures du matin »)
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0:44 - 0:46« Quatre heures du matin » ne serait-il pas devenu une sorte de raccourci ou de code ?
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0:46 - 0:49« Quatre heures du matin » ne serait-il pas devenu une sorte de raccourci ou de code ?
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0:49 - 0:53Qui dirait : vous êtes debout à l'heure la pire de la journée.
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0:53 - 0:54(Rires)
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0:54 - 0:59Une heure qui perturbe, où l'on s'aventure, où l'on s'enflamme.
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0:59 - 1:02Parfaite pour comploter contre le chef de la police comme dans cette scène mythique du Parrain.
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1:02 - 1:04Parfaite pour comploter contre le chef de la police comme dans cette scène mythique du Parrain.
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1:04 - 1:07Le scénario les décrit « exténués, chemises ouvertes.
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1:07 - 1:09Il est quatre heures du matin. »
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1:09 - 1:10(Rires)
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1:10 - 1:12Une heure propice à plus louche encore, comme les autopsies et embaumements du roman d'Isabel Allende
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1:12 - 1:15Une heure propice à plus louche encore, comme les autopsies et embaumements du roman d'Isabel Allende
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1:15 - 1:17« La Maison aux esprits. »
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1:17 - 1:19Après que la stupéfiante Rosa aux cheveux verts soit assassinée, les docteurs préservèrent son corps avec des onguents.
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1:19 - 1:22Après que la stupéfiante Rosa aux cheveux verts soit assassinée, les docteurs préservèrent son corps avec des onguents.
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1:22 - 1:25Ils travaillèrent jusqu'à quatre heures du matin.
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1:25 - 1:28Une heure propice à plus louche encore, comme dans le dernier numéro d'avril du New Yorker magazine,
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1:28 - 1:31Une heure propice à plus louche encore, comme dans le dernier numéro d'avril du New Yorker magazine,
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1:31 - 1:33où une nouvelle de Martin Amis commence par « Le 11 septembre 2001, il ouvrit les yeux
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1:33 - 1:37où une nouvelle de Martin Amis commence par « Le 11 septembre 2001, il ouvrit les yeux
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1:37 - 1:39à 4 heures du matin à Portland dans le Maine, et ainsi commençai le dernier jour de Mohamed Atta. »
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1:39 - 1:43à 4 heures du matin à Portland dans le Maine, et ainsi commençai le dernier jour de Mohamed Atta. »
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1:43 - 1:46Pour une heure que je considère personnellement comme la plus plate et la plus insignifiante de la journée,
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1:46 - 1:50Pour une heure que je considère personnellement comme la plus plate et la plus insignifiante de la journée,
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1:50 - 1:52quatre heures de matin a plutôt mauvaise réputation. (Rires)
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1:52 - 1:53quatre heures de matin a plutôt mauvaise réputation. (Rires)
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1:53 - 1:56Lire de nombreux articles signés de nombreuses pointures m'a rendu soupçonneux.
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1:56 - 1:59Lire de nombreux articles signés de nombreuses pointures m'a rendu soupçonneux.
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1:59 - 2:03Je me suis dit : comme si les esprits artistiques les plus créatifs de la planète
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2:03 - 2:07allaient tous se ramener à cette même métaphore facile comme s’ils l’avaient inventée !
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2:07 - 2:09allaient tous se ramener à cette même métaphore facile comme s’ils l’avaient inventée !
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2:09 - 2:12Se pourrait-il qu'il y ait ici quelque chose de plus ?
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2:12 - 2:15Quelque chose de voulu, de secret, et qui donc a bien pu ouvrir le bal des « Quatre heures du matin » ?
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2:15 - 2:19Quelque chose de voulu, de secret, et qui donc a bien pu ouvrir le bal des « Quatre heures du matin » ?
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2:19 - 2:23Moi je dis, cet homme : Alberto Giacometti, photographié ici avec certaines de ses sculptures sur le billet de 100 francs suisses.
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2:23 - 2:26Moi je dis, cet homme : Alberto Giacometti, photographié ici avec certaines de ses sculptures sur le billet de 100 francs suisses.
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2:26 - 2:28Il y est parvenu avec cette œuvre exposée au musée de New York.
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2:28 - 2:30Il y est parvenu avec cette œuvre exposée au musée de New York.
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2:30 - 2:33Intitulée : « Le Palais à quatre heures du Matin. »
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2:33 - 2:34(Rires)
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2:35 - 2:381932
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2:38 - 2:40Et ce n'est pas seulement ma plus ancienne référence.
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2:40 - 2:41Et ce n'est pas seulement ma plus ancienne référence.
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2:41 - 2:45Je prétends que cette soi-disant première sculpture surréaliste
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2:45 - 2:49est en réalité l'improbable clé à potentiellement toutes les représentations artistiques futures de quatre heures du matin.
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2:49 - 2:52est en réalité l'improbable clé à potentiellement toutes les représentations artistiques futures de quatre heures du matin.
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2:52 - 2:56Ce que j'appellerais « Le Giacometti Code », une exclusivité TED.
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2:56 - 2:59Non, n'hésitez pas à suivre sur vos Blackberry, ou vos iPhones si vous les avez.
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2:59 - 3:01Non, n'hésitez pas à suivre sur vos Blackberry, ou vos iPhones si vous les avez.
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3:01 - 3:04Voilà comment cela se présente : voici une récente recherche sur Google de « Quatre heures du matin ».
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3:04 - 3:06Voilà comment cela se présente : voici une récente recherche sur Google de « Quatre heures du matin ».
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3:06 - 3:08Multiples résultats, bien sûr. Classique.
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3:08 - 3:10Le Top 10 se compose de quatre résultats pour la chanson de Faron Young « Il est quatre heures de matin »,
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3:10 - 3:15Le Top 10 se compose de quatre résultats pour la chanson de Faron Young « Il est quatre heures de matin »,
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3:15 - 3:19trois pour le film de Judi Dench « Quatre heures du matin »
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3:19 - 3:23un seul pour le poème de Wislawa Szymborska « Quatre heures du matin ».
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3:23 - 3:27Mais, me direz-vous, quel point commun entre un poète polonais, une lady britannique et un chanteur de country music,
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3:27 - 3:30Mais, me direz-vous, quel point commun entre un poète polonais, une lady britannique et un chanteur de country music,
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3:30 - 3:33mis à part cet excellent référencement sur Google ?
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3:33 - 3:38Commençons par Faron Young — qui est né, cela dit en passant,
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3:38 - 3:40en 1932.
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3:40 - 3:42(Rires)
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3:42 - 3:48Il se suicida d'une balle dans la tête le 9 décembre 1996.
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3:48 - 3:51Qui est, soit dit en passant, l'anniversaire de Judi Dench.
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3:51 - 3:54(Rires)
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3:54 - 3:56Mais il ne mourra pas ce jour.
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3:56 - 3:59Il subsista jusqu'à l'après-midi suivante, où il périt finalement d'une blessure par balle qu'il se serait tirée lui-même, à l'âge de 64 ans —
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3:59 - 4:04Il subsista jusqu'à l'après-midi suivante, où il périt finalement d'une blessure par balle qu'il se serait tirée lui-même, à l'âge de 64 ans —
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4:04 - 4:09qui est, soit dit en passant, l'âge d'Alberto Giacometti lorsqu'il décéda.
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4:09 - 4:11Où était alors Wislawa Szymborska ? Elle a l'alibi le plus parfait de l'histoire du crime.
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4:11 - 4:15Où était alors Wislawa Szymborska ? Elle a l'alibi le plus parfait de l'histoire du crime.
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4:15 - 4:20Ce même jour, le 10 décembre 1996, pendant que Monsieur Quatre Heures du Matin, Faron Young, rendait l'âme à Nashville,
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4:20 - 4:23Ce même jour, le 10 décembre 1996, pendant que Monsieur Quatre Heures du Matin, Faron Young, rendait l'âme à Nashville,
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4:23 - 4:26une Madame Quatre Heures du Matin, Wislawa Szymborska
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4:27 - 4:32se trouvait à Stockholm en Suède, où elle acceptait le prix Nobel de littérature
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4:32 - 4:37100 ans, au jour près, après la mort d'Alfred Nobel lui-même.
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4:37 - 4:39Coïncidence ? Non, c'est flippant.
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4:39 - 4:41(Rires)
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4:41 - 4:43Une coïncidence est bien plus simple.
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4:43 - 4:44Cela serait comme ça : « Tu savais que le prix Nobel a été créé en 1901,
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4:44 - 4:47Cela serait comme ça : « Tu savais que le prix Nobel a été créé en 1901,
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4:47 - 4:52qui est par coïncidence, l'année de naissance d'Alberto Giacometti ? »
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4:52 - 4:56Non, tout ne s'emboîte pas parfaitement dans le paradigme,
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4:56 - 4:59mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas quelque chose de caché dans les plus hautes sphères.
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4:59 - 5:01mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas quelque chose de caché dans les plus hautes sphères.
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5:01 - 5:03En vérité, il y a des gens, dans cette salle, qui préféreraient que moi, je ne vous montre pas à vous, cet extrait.
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5:03 - 5:07En vérité, il y a des gens, dans cette salle, qui préféreraient que moi, je ne vous montre pas à vous, cet extrait.
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5:07 - 5:08(Rires)
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5:08 - 5:10Vidéo : Nous avons tennis, piscine, cinéma…
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5:10 - 5:13Vous voulez dire que si je veux des côtelettes de porc la nuit, votre gars les fera frire ?
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5:13 - 5:15Vous voulez dire que si je veux des côtelettes de porc la nuit, votre gars les fera frire ?
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5:15 - 5:17Bien sûr, il est payé pour ça.
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5:17 - 5:20Vous faut-il des serviettes, du linge, une bonne ?
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5:20 - 5:23Attendez, attendez, attendez ! Alors si j'ai bien compris le jour de Noël, quatre heures du matin,
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5:23 - 5:25Attendez, attendez, attendez ! Alors si j'ai bien compris le jour de Noël, quatre heures du matin,
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5:25 - 5:27mon ventre gargouille.
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5:27 - 5:29Homer, s'il te plaît.
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5:29 - 5:31Attendez, attendez, attendez !
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5:31 - 5:34Alors si j'ai bien compris, Matt,
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5:34 - 5:36(Rires)
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5:36 - 5:39quand Homer Simpson a besoin d'imaginer le moment le plus improbable, pas seulement de la journée,
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5:39 - 5:42quand Homer Simpson a besoin d'imaginer le moment le plus improbable, pas seulement de la journée,
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5:42 - 5:46mais de tout le foutu calendrier, il choisit 4 heures du matin l'anniversaire du petit Jésus.
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5:46 - 5:48mais de tout le foutu calendrier, il choisit 4 heures du matin l'anniversaire du petit Jésus.
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5:48 - 5:51Et non, je ne sais pas comment cela s'emboîte dans l'inextricable puzzle des choses, mais de toute évidence,
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5:51 - 5:55Et non, je ne sais pas comment cela s'emboîte dans l'inextricable puzzle des choses, mais de toute évidence,
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5:55 - 5:59je sais reconnaître un code secret quand j'en vois un.
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5:59 - 6:00(Rires)
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6:00 - 6:04Je dis : je sais reconnaître un code secret quand j'en vois un.
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6:04 - 6:07Mes amis, vous pouvez acheter « Ma vie » par Bill Clinton à la librairie ici,
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6:07 - 6:09Mes amis, vous pouvez acheter « Ma vie » par Bill Clinton à la librairie ici,
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6:09 - 6:12le disséquer pour trouver Dieu sait quelles références,
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6:12 - 6:15ou trouver cet extrait sur le site web de l'éditeur.
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6:15 - 6:17Et jusqu'où nous faudra-t-il aller à votre avis, pour tomber sur le ticket gagnant ?
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6:17 - 6:20Et jusqu'où nous faudra-t-il aller à votre avis, pour tomber sur le ticket gagnant ?
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6:20 - 6:23Le croirez-vous, au bout d'une dizaine de paragraphes ?
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6:23 - 6:26On y trouve p. 474, si vous me suivez :
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6:26 - 6:29« Pourtant meilleur qu'à l'origine, je n'étais toujours pas satisfait de mon discours inaugural.
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6:29 - 6:31« Pourtant meilleur qu'à l'origine, je n'étais toujours pas satisfait de mon discours inaugural.
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6:31 - 6:34Mes assistants devaient s'arracher les cheveux, car alors que nous étions encore debout à quatre heures du matin
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6:34 - 6:37Mes assistants devaient s'arracher les cheveux, car alors que nous étions encore debout à quatre heures du matin
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6:37 - 6:41le jour de l'investiture, je modifiais encore mon discours. »
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6:41 - 6:44C'est cela, oui ! Tu t'es préparé toute ta vie
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6:44 - 6:48à cet évènement historique qui déboule sans crier gare !
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6:48 - 6:49Et c'est alors
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6:49 - 6:51(Rires)
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6:51 - 6:55que trois paragraphes plus loin, je tombe sur ce petit bijou :
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6:56 - 6:59« Nous rentrions à la Maison, l'y lire une dernière fois.
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6:59 - 7:02Il était bien meilleur depuis quatre heures du matin. »
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7:02 - 7:04Ah bon, et comment est-ce possible ?
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7:04 - 7:06Selon lui, à cette heure,
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7:06 - 7:09soit il dormait, soit il priait avec Al et Tipper, soit il apprenait à lancer un missile nucléaire depuis une mallette.
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7:09 - 7:12soit il dormait, soit il priait avec Al et Tipper, soit il apprenait à lancer un missile nucléaire depuis une mallette.
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7:12 - 7:16Qu'arrive-t-il aux présidents américains à quatre du matin à l'investiture ?
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7:16 - 7:18Qu'est-il arrivé à William J. Clinton ?
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7:18 - 7:20On ne le saura peut-être jamais.
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7:20 - 7:23Et ce n'est pas comme s'il était ici, prêt à répondre à toutes ces questions.
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7:23 - 7:25Et ce n'est pas comme s'il était ici, prêt à répondre à toutes ces questions.
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7:25 - 7:27(Rires)
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7:27 - 7:29Ça pourrait devenir embarrassant !
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7:29 - 7:31Tout cela s'est produit sous son nez !
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7:31 - 7:33Si seulement il pouvait être là...
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7:33 - 7:34(Rires)
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7:34 - 7:38Il pourrait nous rappeler, comme il le fait dans le résumé de son autobiographie, que ce jour, Bill Clinton commença un voyage.
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7:38 - 7:41Il pourrait nous rappeler, comme il le fait dans le résumé de son autobiographie, que ce jour, Bill Clinton commença un voyage.
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7:41 - 7:43Un voyage qui fit de lui le premier président démocrate élu
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7:43 - 7:45Un voyage qui fit de lui le premier président démocrate élu
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7:45 - 7:48pour deux mandats consécutifs, depuis des générations.
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7:48 - 7:50pour deux mandats consécutifs, depuis des générations.
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7:50 - 7:53Le premier depuis cet homme, Franklin Delano Roosevelt, qui commença son voyage sans précédent,
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7:53 - 7:56Le premier depuis cet homme, Franklin Delano Roosevelt, qui commença son voyage sans précédent,
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7:56 - 7:59il y a bien longtemps, lors de sa première élection,
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7:59 - 8:06il y a bien longtemps, en un temps où tout était plus simple, en 1932.
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8:07 - 8:08(Rires)
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8:08 - 8:09L’année où Alberto Giacometti (Rires)
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8:09 - 8:10L’année où Alberto Giacometti (Rires)
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8:11 - 8:13réalisa « Le Palais à Quatre Heures du Matin. »
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8:13 - 8:17L'année, ne l'oublions pas, où cette voix, qui nous a quittés,
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8:17 - 8:22vint au monde, ce monde géant et fou qui est le nôtre.
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8:22 - 8:46(Chanson citant « Quatre heures du matin »)
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8:46 - 8:48(Applaudissements)
- Title:
- Rives : quatre heure du matin
- Speaker:
- Rives
- Description:
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Le poète Rives nous délivre 8 minutes d'origami lyrique, emboîtements de petites coïncidences à propos de la plus surréaliste des heures de la journée : quatre heure du matin.
- Video Language:
- English
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDTalks
- Duration:
- 08:48