Return to Video

Un simple pli, des milliers de mots

  • 0:09 - 0:11
    En tant que croyant de la philosophie zen,
  • 0:12 - 0:16
    je crois aussi en la simplicité
    dans la vie et l'art.
  • 0:17 - 0:19
    Et en tant qu'artiste d'origami,
  • 0:19 - 0:23
    j'œuvre pour cette profonde simplicité
    et élégance dans mes modèles.
  • 0:25 - 0:26
    Comme une peinture zen
  • 0:26 - 0:30
    capturant l'essence du sujet en seulement
    quelques coups de pinceau,
  • 0:32 - 0:33
    ou un Haïku,
  • 0:33 - 0:36
    composant de la poésie avec quelques mots,
  • 0:36 - 0:39
    je raconte mon histoire en quelques plis.
  • 0:41 - 0:44
    Tout d'abord, une rapide démonstration :
  • 0:44 - 0:45
    comment réaliser un pingouin ?
  • 0:48 - 0:51
    Vous pouvez voir
    que j'ai conçu le pingouin
  • 0:51 - 0:53
    en capturant
    ses principales caractéristiques :
  • 0:54 - 0:55
    le noir et le blanc.
  • 0:56 - 1:00
    J'ai donc pensé qu'une feuille
    de papier bicolore suffirait.
  • 1:03 - 1:05
    Une feuille carrée de papier origami.
  • 1:10 - 1:11
    Le premier pli.
  • 1:24 - 1:27
    Après la deuxième étape,
    je vois déjà un pingouin.
  • 1:27 - 1:29
    (Rires)
  • 1:29 - 1:33
    Mais je peux aller un peu plus loin
    pour réaliser la tête.
  • 1:50 - 1:51
    Et voilà.
  • 1:52 - 1:54
    (Applaudissements)
  • 1:58 - 2:01
    Et en le modelant un peu plus,
    voici le résultat.
  • 2:02 - 2:04
    Maintenant, je vais vous
    raconter trois histoires.
  • 2:05 - 2:07
    La première parle d'amour.
  • 2:08 - 2:11
    J'ai une mère formidable,
    qui a eu une grande influence sur moi.
  • 2:12 - 2:14
    Donc, le thème « mère-enfant »
    est l'un de mes préférés.
  • 2:15 - 2:16
    Avec cette série,
  • 2:17 - 2:20
    je ne veux pas seulement parler
    de l'amour entre une mère et sa fille,
  • 2:20 - 2:23
    mais plus que cela :
    de l'histoire de la vie.
  • 2:24 - 2:27
    L'idée part d'une bande de papier.
  • 2:28 - 2:30
    Mère et enfant ne font qu'un.
  • 2:33 - 2:35
    Avec de simples techniques de pliage,
  • 2:35 - 2:39
    j'utilise la ligne verticale
    pour représenter la croissance
  • 2:40 - 2:43
    et la ligne horizontale
    pour la transition.
  • 2:45 - 2:48
    Ici, de gauche à droite,
    vous voyez le passage du temps.
  • 2:49 - 2:52
    La fille naît et est élevée par sa mère ;
  • 2:53 - 2:54
    elle grandit ;
  • 2:54 - 2:57
    la mère vieillit et puis meurt.
  • 2:58 - 3:00
    La fille devient mère à son tour.
  • 3:01 - 3:03
    Donc le cycle de la vie continue,
  • 3:04 - 3:06
    tout comme l'histoire des quatre saisons.
  • 3:06 - 3:08
    L'histoire suivante parle de passion.
  • 3:10 - 3:12
    La simplicité peut être expressive.
  • 3:13 - 3:17
    Ici, un bout de papier
    peut se transformer en danseur
  • 3:18 - 3:21
    avec un simple visage suggéré.
  • 3:24 - 3:26
    Des lignes angulaires
    et diagonales sont utilisées
  • 3:26 - 3:29
    pour créer une impression de mouvement.
  • 3:30 - 3:34
    L'ombre et la lumière
    font également partie de la danse.
  • 3:37 - 3:43
    La couleur passe du blanc au rouge
    pour créer une sensation de vibration.
  • 3:47 - 3:51
    Et les lignes passent
    de la diagonale à la verticale
  • 3:51 - 3:54
    pour apporter du mouvement à l'immobilité.
  • 3:54 - 3:55
    Vous pouvez donc voir
  • 3:55 - 4:00
    qu'avec des techniques simples,
    un bout de papier peut vraiment danser.
  • 4:03 - 4:06
    La troisième histoire parle de rêves.
  • 4:08 - 4:12
    Les rêves son gratuits et divertissants.
  • 4:12 - 4:15
    Donc nous devrions tous
    avoir des tas de rêves.
  • 4:17 - 4:20
    Dans la réalité,
    nous ne pouvons pas voler,
  • 4:21 - 4:23
    mais dans les rêves, nous le pouvons,
  • 4:23 - 4:26
    et nos idées le peuvent aussi.
  • 4:28 - 4:32
    Comme un bout de papier
    se changeant en ange comme par magie,
  • 4:33 - 4:36
    un rêve peut, lui aussi, devenir réalité.
  • 4:37 - 4:41
    Enfin , j'aimerais vous montrer
    ce Bouddha sans visage.
  • 4:42 - 4:43
    Pourquoi sans visage ?
  • 4:44 - 4:47
    Parce que j'aimerais que chacun
    y voit son propre visage,
  • 4:47 - 4:50
    pour percevoir le Bouddha qui est en vous.
  • 4:50 - 4:52
    Nous devons toujours nous rappeler
  • 4:52 - 4:56
    du bon en nous et de l'innocence
    avec lesquels nous sommes nés.
  • 4:57 - 5:01
    Tout comme quelques plis
    peuvent valoir mille mots,
  • 5:01 - 5:04
    je voudrais partager avec vous
    quelques mots de Bouddha
  • 5:05 - 5:07
    qui, eux aussi, en valent mille :
  • 5:08 - 5:13
    « La simplicité procure davantage
    de bonheur que la complexité. »
  • 5:13 - 5:14
    [Bouddha]
  • 5:14 - 5:15
    Je vous remercie.
  • 5:15 - 5:17
    (Acclamations) (Applaudissements)
Title:
Un simple pli, des milliers de mots
Description:

Une peinture zen capture directement l'âme du sujet en quelques coups de pinceau. Un haïku raconte une histoire en quelques mots. De simples feuilles de papier peuvent-elles raconter une histoire ou décrire une idée complexe ? Certains plis simples peuvent-ils valoir mille mots ? L'artiste en origami Giang Dinh partage son parcours géographique et artistique pour trouver l'essence.

Giang est un designer d'art origami simple et élégant. Il a étudié l'architecture au Vietnam et aux États-Unis et a découvert l'origami en 1998 comme moyen de créer des œuvres frappantes et simplistes. Giang est né à Hue, au Vietnam et réside actuellement en Virginie.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

more » « less
Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
05:28

French subtitles

Revisions