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On n'aurait jamais découvert ceci sans la technologie

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    Il est bien mis mon micro ?
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    Et salut à tous ! C'est Manon Bril et bienvenue dans "C'est une autre histoire" !
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    Et ça y est ! Bart est revenu !
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    He's back !
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    La technologie !
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    Le futur !
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    Oui, j'en fais beaucoup trop.
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    Et oui, la technologie, ces derniers mois plus que jamais, elle nous a bien servie
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    pour faire tout un tas trucs qu'on pouvait plus faire. Notamment se rassembler.
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    À distance, certes, mais se rassembler quand même.
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    Ou même continuer à se divertir, à se cultiver, etc.
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    Parallèlement, on entend des gens qui de plus en plus veulent s'émanciper de la technologie.
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    Revenir aux basiques, se déconnecter. Et très probablement à raison.
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    Mais malgré tout, la technologie, c'est un outil
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    et tout dépend de l'usage qu'on en fait, j'ai envie de vous dire.
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    J'aime bien dire qu'avec un marteau
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    on peut à la fois construire des trucs et casser des trucs.
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    Tu vois ?
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    So deep.
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    Donc bref, la technologie, c'est un outil sans lequel il y a plein plein de choses qu'on aurait pas pu faire.
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    Et pas uniquement des apéros de confinement, mais en premier lieu dans
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    la science bien évidemment!
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    Alors aujourd'hui justement, je vous propose de découvrir plein de choses
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    que les archéologues n'auraient jamais pu trouver sans la technologie.
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    Hein, si ils étaient encore uniquement à fouiller à la truelle et à la pioche
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    tout en dessinant sur du papier millimétré.
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    Avec leur petit fil à plomb.
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    On va se faire un petit tour de ces technologies appliquées à l'archéologie.
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    Pas de manière exhaustive mais avec plein d'exemples stylés.
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    Depuis l'espace jusqu'aux profondeurs de la Terre.
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    De l'infiniment grand à l'infiniment petit.
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    'Fin infiniment grand, infiniment petit... façon de parler, mais c'est pour la belle image quoi.
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    Mais en tout cas: oui! On va démarrer dans l'espace!
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    Cuah? L'espace, Manon ?
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    Mais l’archéologie, c'est quand même un truc basé sur le fait de gratter la terre
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    pour découvrir des informations et des vestiges, non ?
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    Et bien figurez-vous, mes p'tits poulets, qu'une des étapes importantes de l'archéologie
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    c'est la prospection.
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    Vraiment, cette position n'est pas du tout naturelle.
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    Et on a plein de façons de le faire.
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    Un p'tit chat.
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    On peut se balader et ratisser une zone pour voir si en surface on a pas de morceaux de céramiques
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    des bouts de statues qui traînent.
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    Mais aussi, grâce à la technologie, on peut essayer d'avoir une vue d'ensemble
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    pour découvrir des sites à l'aide de satellites.
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    Voir d'anciennes installations humaines depuis l'espace
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    c'est faisable quand il y a peu de végétation ou d'urbanisation.
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    Cette méthode a été testée en Amérique du Sud
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    et a permis de comparer les études au sol avec les vues satellite
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    voire de découvrir des places fortes d'altitude inédites.
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    Mais il est aussi possible de découvrir des sites de manières plus surprenantes
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    dans des endroits où il ne fait pas bon se promener.
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    C'est le cas en Afghanistan.
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    Pas toujours évidemment de s'y balader pour bosser en tant qu'archéologue.
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    C'est toujours une zone de tension armée, hein?
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    Mais où les satellites utilisés pour les renseignements ont livré de superbes images
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    de caravansérails, de canaux souterrains, ou d'avant-postes.
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    Ce qui, en fait, change vachement les hypothèses historiques sur le commerce.
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    Parce qu'avant les chercheurs estimaient que les routes commerciales maritimes
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    avaient rapidement effacé les routes terrestres.
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    Mais bon, en toute honnêteté, les budgets de la culture ne permettent pas vraiment
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    de lancer des programmes spatiaux juste pour l'archéologie.
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    Donc ces données dépendent des satellites gouvernementaux ou commerciaux
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    qui orbitent déjà autour de la planète.
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    Du coup quand on veut vraiment voir une zone précise
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    mais qu'on ne peut pas se payer le luxe d'envoyer ou de détourner un satellite
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    ben on peut se tourner vers l'avion.
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    Et ça, c'est grâce à la technologie!
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    Bon l'archéologie aérienne, ça fait un bail qu'on la pratique.
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    Depuis Roger Agache dans les années 60.
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    Et on sait que ça fonctionne plutôt bien.
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    On fait ça à la période du printemps.
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    Donc en fait ce qui se passe c'est que la surface des champs va mûrir régulièrement
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    sauf à l'aplomb des vestiges ou des fossés creusés dans le sous-sol qui vont piéger l'humidité
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    donc on va voir des différences de couleur qui vont révéler les traces des vestiges.
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    Et donc on peut embrasser des milliers d'hectares d'un coup.
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    Et ça, c'est grâce à la technologie.
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    Alors, la prospection aérienne, ça n'a pas la finesse d'une opération archéologique.
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    Mais grâce à elle, on peut percevoir les développement et la densité archéologique
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    bien au-delà de l'emprise d'une fouille.
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    Les habitats, les nécropoles associées, les parecellaires, les voies et chemins d'accès, etc. etc.
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    Toutes ces informations, elles ont une très grande valeur pour la fouille
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    et pour l'étude de chaque site.
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    Et ça, c'est grâce à la technologie !
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    La technologiiiie !
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    Alors, l'avion en lui-même, bah c'est une technologie, oui c'est cool.
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    Ça nique la planè-
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    Mais il est possible d'aller plus loin avec le lidar.
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    Oula, certainement pas.
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    "Qu'est-ce que le lidar ?" vous allez me dire
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    Et bien, calmez-vous, j'vous dis.
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    En gros, c'est un peu comme le sonar qu'on trouve sur les bateaux
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    sauf que là, c'est pas une onde sonore mais un laser
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    ce qui permet de dresser des cartes topographiques d'une précision impressionnante.
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    Avec ça, les archéologues peuvent estimer les emplacements de structures et d'aménagements
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    et même découvrir des choses qu'ils avaient pas du tout repérées
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    après avoir fait des recherches préliminaires au sol.
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    Et ça, c'est grâce à la technologie!
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    Je vous donne un exemple:
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    Le hameau médiéval déserté des Bois de Cestre, en Côte-d'Or
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    qui a été étudié par Franck Faucher où le passage du lidar
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    a permis de découvrir un chemin reliant un habitat à un point d'eau.
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    Ce qui nous a permis d'en comprendre un peu plus sur la vie quotidienne
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    des habitants installés à 300 mètres du puit.
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    Il les alimentait en eau.
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    Oui, c'est l'avantage du lidar.
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    Il permet de cartographier le sol sans réellement tenir compte de la végétation
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    ce qui permet d'avoir une vision plus proche de la réalité du terrain.
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    Autre exemple beaucoup plus médiatique dont vous avez probablement entendu parler
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    ça a été l'utilisation du lidar pour mettre à jour environ 60 000 structures mayas
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    Ce qui nous a apporté de très gros changements dans la vision qu'on avait de cette civilisation
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    mais pour ce sujet, pour cette exemple-là, je vous renvoie vers la super vidéo
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    de "Zeste de Science" by Léa Belot, la chaîne du CNRS
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    en collaboration avec Clothilde de "Passé Sauvage" qui est aussi archéologue.
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    Et donc, dans ce cas, bah, le lidar, ça a beaucoup apporté
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    parce qu'avant son travail, avant son passage
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    on avait en fait que 5 à 10% des structures qui étaient identifiées au sol.
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    Dernière méthode pour prendre de la hauteur
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    au cas où on ne soit pas Elon Musk, ni l'heureux propriétaire d'un avion équipé de lidar.
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    Moi, non, perso.
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    D'ailleurs je suis même pas archéologue donc je vois pas ce que j'en foutrais, bref.
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    Vous pouvez monter sur une très grande échelle.
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    Pratique.
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    La démocratisation du drone, ça fait qu'on en trouve de plus en plus souvent sur les sites de fouilles.
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    Et plus spécifiquement, sur les sites de grande envergure.
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    Alors évidemment, le drone, comme l'avion ou le satellite
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    ça peut permettre de faire de la prospection aérienne
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    en survolant des zones dans lesquelles on suspecte qu'il puisse y avoir des sites enfouis.
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    Et si jamais le site est énorme
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    donc par exemple, chez les Mayas c'était 2100km².
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    Ça va.
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    Bah, on va manquer de hauteur pour avoir une bonne vue générale du site.
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    Par contre le drone, il permet de se rapprocher et de sonder la zone de manière plus fine.
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    Bon voilà, comme toujours en archéologie
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    il suffit de prendre l'outil le plus adapté aux besoins, à ce qu'on veut faire.
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    Et ça...
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    c'est grâce à la technologie!
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    Vous arrivez plus à supporter cette phrase.
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    Et on peut ajouter à ça que le drone
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    c'est quand même le meilleur truc pour faire des photos ou des vidéos sur un site
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    sans marcher dans ce que vous venez justement de nettoyer pour faire de belles images.
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    On peut prendre pour illustrer des exemples de clichés faits par l'INRAP
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    L'institut National de Recherches Archéologiques Préventives
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    L'INRAP avec qui nous réalisons cette vidéo, en partenariat.
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    On les remercie, on est super contents.
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    Des clichés notamment pris dans le Puy de Dôme
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    sur un site mégalithique étalé sur 16 000m².
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    Donc vous imaginez un petit peu le gain de temps, hein ?
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    De faire passer un drone pour prendre quelques clichés
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    plutôt que se déplacer avec tout le matos pour prendre de la hauteur et prendre des photos
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    avant de descendre et recommencer dix mètres plus loin.
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    Et ça, c'est grâce à la technologie!
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    La technologie
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    Et l'avantage, en plus, c'est d'avoir un très bon ratio
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    entre la vue d'ensemble des vestiges et les détails visibles sur les clichés.
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    Lorsqu'on est au niveau du sol, on peut avoir des difficultés à comprendre la chronologie d'un site
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    ou les différentes étapes d'édification sans pouvoir schématiser le tout sur un plan.
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    Et le principe de l'archéologie préventive, c'est de fouiller dans un temps limité un site
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    avant que ne soient construits des aménagements, des parkings, des autoroutes etc.
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    Et surtout, de le faire bien.
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    Bien fouiller, on sait le faire. Par contre, fouiller dans des délais limités...
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    Ben, faut avouer que lorsqu'on a un drone pour faire des photos en deux heures
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    c'est quand même plutôt pratique.
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    On va pas se mentir.
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    Non, non. On ne se ment pas.
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    Non, non, non.
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    Autre avantage du drone, c'est qu'on peut découvrir un site en photo et en vidéo en très peu de temps
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    et donc, on va pouvoir garder une lumière, à peu de chose près équivalente, sur les photos du site.
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    Déjà, on a pas d'ombre qui va se déplacer et perturber notre vision des structures.
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    Et on a des clichés de bonne qualité qui nous permettent de jouer avec
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    mais on en parlera dès qu'on aura quitté le terrain.
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    Et donc, si comme moi, vous avez un peu peur en avion.
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    Oui. Ça arrive, oui. Même aux meilleurs.
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    Rassurez-vous, on se retrouve tout de suite sur ce bon vieux plancher des vaches.
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    Plus précisément, on va passer sous le plancher des vaches.
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    Puisque les techniques de fouille ont grandement bénéficié de la technologie bien sûr !
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    Est-ce que vous avez capté que c'était le sujet de la vidéo ?
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    Donc, ces technologies et techniques, elles sont utilisées notamment par une unité de l'INRAP
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    qui est chargée de fouiller les sites archéologiques profonds.
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    Donc, profond, bah c'est tout ce qui se passe sous la surface.
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    Dans des conditions de fouilles particulières où on va s'inquiéter de la lumière
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    de l'étayage, de l'infiltration de l'eau.
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    Ou tout simplement de la place pour se tourner.
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    J'peux pas bouger.
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    P'tits conduits.
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    Donc, il y a le cas du puit de Trémuson où on a trouvé des statues à quelques mètres sous la surface.
  • 9:34 - 9:37
    Pour comprendre le contexte de dépôt, il faut fouiller avec une scie
  • 9:37 - 9:39
    et pouvoir lire une stratigraphie.
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    Et donc, en utilisant une structure métallique, des cordes, et quelques techniques de spéléologie
  • 9:44 - 9:48
    les membres de l'équipe qui a étudié le puit ont pu étudier un peu mieux les raisons
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    qui ont fait qu'on a trouvé ces statues au fond du puit.
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    Et peut-être vous vous dites:
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    "Pourquoi on s'embête à fouiller des puits, d'ailleurs ?"
  • 9:55 - 9:58
    Savoir que c'est là que les gosses du coin venaient prendre leur flotte, est-ce que ça nous suffit pas ?
  • 9:58 - 10:02
    Et bien, si on voulait juste savoir où ils venaient prendre leur flotte: oui, ça suffit.
  • 10:02 - 10:04
    Mais les puits sont en fait de véritables dépôts d'archives.
  • 10:04 - 10:06
    Comme ils sont fait pour être des réservoirs d'eau
  • 10:06 - 10:09
    même une fois abandonnés, ils restent très chargés en humidité
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    et ils permettent la conservation de plein d'éléments utiles à la compréhension du monde de la surface.
  • 10:14 - 10:17
    On va trouver du bois, du pollen, des restes d'animaux, etc.
  • 10:17 - 10:19
    On a par exemple des puits bretons qui ont été fouillés par l'INRAP
  • 10:19 - 10:22
    qui ont mis au jour plus de 10 000 échantillons à étudier.
  • 10:22 - 10:27
    Donc ça nous permet, bah, de savoir ce qui vivaient comme plantes et animaux sur tout ce territoire
  • 10:27 - 10:32
    et donc de dresser un tableau de cadre de vie, de l'environnement, et du paysage de l'époque.
  • 10:32 - 10:35
    Et ça, c'est grâce à la technologie !
  • 10:35 - 10:38
    Plus profond que des puits, il est aussi possible d'aller sous terre
  • 10:38 - 10:41
    dans des mines et des carrières parfois difficiles d'accès
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    et il y a vraiment une archéologie propre aux sites profonds
  • 10:44 - 10:47
    qui s'inscrit dans l'étude particulière de ces secteurs.
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    Pour la mise au jour de ces vestiges, les technologies sont celles de la spéléologie
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    mais les techniques de fouilles ont été adaptées à un environnement particulier.
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    Avec la miniaturisation
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    Mi-nia-tu-ri-sa-tion. Et oui mon p'tit, c'est dur à dire.
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    des éclairages puissants et le gain en autonomie de ces derniers
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    on a pu augmenter la qualité de fouilles en garantissant sécurité et confort pour les archéologues.
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    Mais restons un peu sur le terrain pour aller encore plus loin en exploration.
  • 11:13 - 11:14
    Et, un conseil:
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    Enfilez vous maillots !
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    Et oui, parce que partir dans les airs ou sur terre, ça va, on est au sec.
  • 11:20 - 11:21
    Et on peut respirer.
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    Mais pour ce qui est de partir à la recherche d'épaves
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    ou d'anciennes installation humaines couvertes par les eaux
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    Bah là... c'est mouillé.
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    Tout simplement.
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    Depuis 2007, le DRASSM bosse sur le sujet.
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    C'est le Département de Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines.
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    Le nom est assez clair, je pense.
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    Et depuis plus de dix ans, les progrès sont énormes.
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    Allant du petit Speedy, un drone sous-marin capable de saisir des choses grâce à sa main à 3 doigts.
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    Tel E.T. Il a trois doigts, E.T.
  • 11:51 - 11:55
    Jusqu'au scaphandre atmosphérique qui permet d'intervenir jusqu'à 300 mètres de fond.
  • 11:55 - 11:59
    Et ça, c'est grâce à la technologie !
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    Grâce à toutes ces petites évolutions, on repousse peu à peu les limites du terrain
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    mais attention, ne l'oubliez pas, l'archéologue, c'est autant de terrain que de labo.
  • 12:08 - 12:13
    Et oui. On va maintenant s'intéresser à ce qui se passe du côté du traitement post-fouilles.
  • 12:16 - 12:18
    On passe donc en laboratoire.
  • 12:19 - 12:21
    Souvenez-vous, j'ai dit que les drones et les techniques de spéléologie
  • 12:21 - 12:23
    ça pouvait être utiles pour pas mal de trucs.
  • 12:23 - 12:24
    Et bah c'est maintenant qu'on y revient.
  • 12:24 - 12:27
    Parlons un peu de photogrammétrie.
  • 12:27 - 12:28
    Qu'est-ce que c'est ?
  • 12:28 - 12:31
    Et bien pareil. Je vais tout vous expliquer.
  • 12:31 - 12:33
    On va tout se dire, écoutez.
  • 12:35 - 12:37
    En gros, vous prenez plein de photos d'un site
  • 12:37 - 12:39
    d'un objet, d'un truc fixe...
  • 12:39 - 12:42
    Vous balancez les photos dans le logiciel approprié.
  • 12:42 - 12:43
    Hop, on touille, on touille.
  • 12:43 - 12:44
    Et pouf.
  • 12:44 - 12:45
    Pas de placement de produit.
  • 12:45 - 12:45
    Et pouf.
  • 12:45 - 12:50
    On obtient un modèle 3D et on peut jouer avec, prendre des mesures
  • 12:50 - 12:52
    mettre en évidence certains points
  • 12:52 - 12:57
    et comparer ça avec tous les autres sites sur lesquels on a déjà fait ce genre de relevés.
  • 12:57 - 13:00
    Et ça, c'est grâce à la technologie.
  • 13:00 - 13:01
    Bien vu, Bart !
  • 13:01 - 13:02
    C'est grâce à la technologie.
  • 13:02 - 13:06
    Bon, ça a l'air un peu simple comme ça, parce que c'est pas très compliqué de créer un modèle 3D
  • 13:06 - 13:11
    mais bien sûr, créer un modèle qui soit correct scientifiquement, c'est une autre paire de manche.
  • 13:11 - 13:13
    Revenons dans les mines dont on a parlé précédemment.
  • 13:13 - 13:17
    Le but de cette étude, c'était de vérifier la fiabilité de cette technique
  • 13:17 - 13:19
    en la comparant aux relevés faits à la main
  • 13:19 - 13:21
    et aussi de tester des méthodes de prise de vue
  • 13:21 - 13:24
    lorsque la lumière naturelle est totalement absente sous terre.
  • 13:24 - 13:28
    Donc dans un premier temps déjà, ça sert à comprendre le développement de la mine
  • 13:28 - 13:32
    car le modèle 3D, ça permet d'observer sous tous les angles chaque galerie enregistrée.
  • 13:32 - 13:36
    Et la méthode démontre que la précision du relevé photogrammétrique
  • 13:36 - 13:38
    est similaire aux profils dressés à la main.
  • 13:38 - 13:41
    Et un autre point capital et génial avec la photogrammétrie
  • 13:41 - 13:44
    c'est que grâce à elle, il est possible d'éclairer artificiellement un modèle.
  • 13:44 - 13:49
    On peut jouer sur les ombres afin d'identifier des reliefs ou des emplacements de boiseries
  • 13:49 - 13:49
    comme...
  • 13:50 - 13:50
    des poutres !
  • 13:51 - 13:52
    Et des têtes de puits
  • 13:52 - 13:55
    qu'on aurait parfois pas pu voir sur le terrain quand on est face à la paroi.
  • 13:55 - 13:58
    Donc, les relevés sous terre sont obtenus à partir de photos prises par des archéologues
  • 13:58 - 14:00
    et quelques fois des robots, bref.
  • 14:00 - 14:01
    Mais à la surface, rappelez-vous
  • 14:01 - 14:04
    les archéologues peuvent tout simplement utiliser les clichés du drone.
  • 14:04 - 14:08
    Les résultats obtenus se superposent avec les relevés manuels
  • 14:08 - 14:10
    avec une marge d'erreur infime.
  • 14:10 - 14:13
    Et en fonction de la qualité des photos, il est possible de zoomer sur le modèle
  • 14:13 - 14:17
    et même de faire une restitution 3D afin de donner vie aux hypothèses
  • 14:17 - 14:21
    de reconstitution de l'habitat et/ou du paysage local
  • 14:21 - 14:23
    Et ça, c'est grâce à la technologie.
  • 14:23 - 14:24
    Bon, et puis quand on parle d'archéologie
  • 14:24 - 14:29
    on évoque bien souvent évidemment la découverte de tombes ou de nécropoles.
  • 14:29 - 14:32
    Et là aussi, la photogrammétrie, ça a plein d'avantages.
  • 14:32 - 14:36
    Alors une des grandes questions que les archéologues qui étudient des tombes
  • 14:36 - 14:38
    se posent au sujet du culte des morts
  • 14:38 - 14:41
    c'est: "Comment est-ce que les vivants rendent hommage au défunt lors de son inhumation ?"
  • 14:41 - 14:44
    Du coup, on cherche les méthodes de traitement du défunt.
  • 14:44 - 14:48
    On en avait un petit peu parlé lors de la dernière vidéo sur le sexisme et l'archéologie.
  • 14:48 - 14:52
    Est-ce qu'il est enterré ? Si oui, dans un cercueil ? Dans un simple linceul ?
  • 14:52 - 14:55
    Avec du mobilier ? Des offrandes ? etc.
  • 14:55 - 14:59
    Plein d'éléments qui font que le corps sera dans une certaine position
  • 14:59 - 15:04
    et en se décomposant, les os se déplaceront et indiqueront le type d'inhumation
  • 15:04 - 15:06
    et la position d'origine du défunt.
  • 15:06 - 15:07
    Assez dingo.
  • 15:07 - 15:10
    C'est un petit peu plus compliqué que ça, mais vous avez la base.
  • 15:10 - 15:13
    Eh bien, grâce à la photogrammétrie, on peut, pendant la fouille de la sépulture
  • 15:13 - 15:18
    faire des relevés afin d'étudier au mieux ce contexte d'inhumation.
  • 15:18 - 15:21
    Et là aussi, bah, l'avantage, c'est que ça nous fait gagner énormément de temps.
  • 15:21 - 15:23
    Avec la photogrammétrie, du coup, on est à mi-chemin
  • 15:23 - 15:26
    entre le traitement sur le terrain et l'analyse en laboratoire.
  • 15:26 - 15:29
    Mais nous allons maintenant nous enfoncer encore plus
  • 15:29 - 15:31
    dans le monde la technique de la post-fouille.
  • 15:31 - 15:32
    et non pas, de la Foir'Fouille.
  • 15:32 - 15:37
    En parlant de fouilles de sépultures et l'utilisation de nouvelles technologies
  • 15:37 - 15:39
    on va parler de l'exemple de la momie de chat antique
  • 15:39 - 15:41
    conservée au Musée des Beaux-Arts de Rennes.
  • 15:41 - 15:44
    Et cette fois, on l'a livrée à une étude tomographique.
  • 15:44 - 15:46
    "Qu'est-ce qu'une étude tomographique, Manon ?"
  • 15:46 - 15:49
    Et bien, c'est le fait de la scanner aux rayons X
  • 15:49 - 15:54
    couche par couche en fonction de la densité des différents éléments qui la composent
  • 15:54 - 15:58
    et le résultat a été très surprenant parce que l'étude a mis en évidence
  • 15:58 - 16:01
    l'absence de crâne, de vertèbre, et de côte
  • 16:01 - 16:04
    et la présence d'ossements de plusieurs félins.
  • 16:04 - 16:07
    Par exemple, y'avait 5 pattes postérieures, trois queues de chat quasi complètes...
  • 16:07 - 16:12
    Donc la momie de ce chat, en fait, c'était une momie composée de plusieurs pièces détachées.
  • 16:13 - 16:15
    Euh ouais, un chat puzzle ou un chat...
  • 16:15 - 16:16
    Frankenstein
  • 16:17 - 16:19
    Donc oui, vraiment, une momie de Frankenstein en fait.
  • 16:19 - 16:22
    Alors les hypothèses concernant les raisons de cette momification
  • 16:22 - 16:23
    elles sont nombreuses.
  • 16:23 - 16:25
    Mais c'est seul le développement de ce genre d'études
  • 16:25 - 16:29
    qui pourra nous permettre de savoir si cette pratique est une exception
  • 16:29 - 16:32
    ou si elle est plus ou moins courante chez les embaumeurs d'animaux de compagnie.
  • 16:32 - 16:37
    En gros, avec les technologies actuelles, on peut quasiment effectuer des autopsies
  • 16:37 - 16:41
    sur des sujets retrouvés sur des fouilles archéologiques.
  • 16:41 - 16:44
    Et ça, c'est grâce à la technologie !
  • 16:44 - 16:47
    Alors quittons un peu le monde morbide des morts.
  • 16:48 - 16:48
    Pléonasme.
  • 16:48 - 16:52
    Pour nous tourner vers le mobilier qu'on peut trouver dans les tombes.
  • 16:52 - 16:53
    Bon d'accord, c'est toujours le monde des morts.
  • 16:53 - 16:56
    Dans les sépultures françaises célèbres, il y a celle de Lavau
  • 16:56 - 16:58
    qui a été fouillée il y a peu de temps.
  • 16:58 - 17:00
    Elle a livré du mobilier de très grande qualité
  • 17:00 - 17:04
    sur lequel les archéologues ont effectué un grand nombre de tests en laboratoire
  • 17:04 - 17:07
    allant jusqu'à identifier que le torque, un type de collier celte
  • 17:07 - 17:10
    et les bracelets du défunt, qui étaient dans la tombe
  • 17:10 - 17:15
    étaient polis par endroits, à cause du frottement de la peau et/ou des vêtements.
  • 17:15 - 17:17
    C'est quand même dingue comme précision.
  • 17:17 - 17:20
    Cela montre en fait que le défunt portait, lors de son inhumation
  • 17:20 - 17:24
    des bijoux qu'il avait utilisé, qu'il avait porté au quotidien dans sa vie.
  • 17:24 - 17:28
    Les objets métalliques sont eux aussi soumis à des investigations minutieuses
  • 17:28 - 17:32
    qui permettent d'identifier les proportions de chaque métal dans les alliages
  • 17:32 - 17:36
    et les techniques de fabrication: fonderie ou martelage, notamment.
  • 17:36 - 17:38
    En effet, en 2017, le CRAHAM,
  • 17:38 - 17:42
    le Centre de Recherches Archéologiques Historiques Anciennes et Médiévales
  • 17:42 - 17:45
    a accueilli une équipe de l'INRAP pour étudier les céramiques
  • 17:45 - 17:48
    du début du Haut Moyen-Âge en Île-de-France.
  • 17:48 - 17:52
    Et donc pour cela, et après une identification visuelle des types de céramiques
  • 17:52 - 17:56
    associées à plus de 250 sites recensés
  • 17:56 - 17:59
    il a été possible de doser les éléments chimiques
  • 17:59 - 18:02
    qui sont contenus dans la terre cuite des céramiques
  • 18:02 - 18:06
    pour identifier l'origine de la terre extraite pour la fabrication de ces dernières.
  • 18:06 - 18:08
    Et ça, c'est grâce à la technologie.
  • 18:08 - 18:09
    Vous connaissez la chanson, là, ça va.
  • 18:09 - 18:13
    Chaque argile possède sa propre répartition d'éléments chimiques
  • 18:13 - 18:16
    et lorsque deux céramiques sont identiques dans leur composition
  • 18:16 - 18:20
    tout simplement on peut en déduire que la terre qui a été utilisée pour les fabriquer
  • 18:20 - 18:21
    provient de la même zone.
  • 18:21 - 18:24
    Les chercheurs ont tenté de mettre en relation donc, les sites de production
  • 18:24 - 18:28
    avec les zones de diffusion de ces poteries qui sortaient de leur atelier
  • 18:28 - 18:31
    par cette technique de dosage pétrographique.
  • 18:31 - 18:33
    On l'appelle comme ça.
  • 18:33 - 18:34
    J'sais pas si je vous l'avais dit.
  • 18:34 - 18:36
    "Dosage pétrographique". Je crois pas mais maintenant vous le savez.
  • 18:36 - 18:40
    Voici donc plein, plein, plein, plein, plein, plein, plein de choses
  • 18:40 - 18:43
    que les archéologues n'auraient pas pu découvrir sans la technologie.
  • 18:43 - 18:45
    C'est grâce à la technologie.
  • 18:45 - 18:49
    Et vous aussi, en ces périodes un petit peu particulières pour les déplacements
  • 18:49 - 18:53
    et l'ouverture des lieux culturelles ou les événements
  • 18:53 - 18:57
    grâce à la technologie, vous allez pouvoir découvrir plein de choses.
  • 18:57 - 18:59
    Habile cette transition, dites donc.
  • 18:59 - 19:02
    Oui, car cette année, les journées européennes de l'archéologie
  • 19:02 - 19:06
    qui tous les ans vous permettent de découvrir des sites, les travaux des archéologues
  • 19:06 - 19:09
    se feront, pour une bonne partie, virtuellement.
  • 19:09 - 19:13
    Elles ont lieu les 19, 20 et 21 juin 2020, donc ce week-end
  • 19:13 - 19:17
    et pendant ces trois jours, le public pourra ainsi découvrir des sites archéologiques
  • 19:17 - 19:21
    via des visites virtuelles, ou des reconstitutions en 3D
  • 19:21 - 19:23
    rencontrer des archéologues en live sur Facebook
  • 19:23 - 19:26
    suivre le quotidien de chercheurs sur Twitter
  • 19:26 - 19:29
    et écouter des podcasts, regarder des films, des expositions virtuelles...
  • 19:29 - 19:32
    Donc tout ça, c'est grâce à la technologie !
  • 19:32 - 19:35
    Mais aussi dans des endroits où le contexte sanitaire le permettra,
  • 19:35 - 19:38
    vous pourrez visiter un site, si vous avez la chance d'être à proximité
  • 19:38 - 19:43
    ou un monument archéologique, ou un musée qui valorise des collections d'archéologie
  • 19:43 - 19:47
    La journée du vendredi sera dédiée aux scolaires et jeune public
  • 19:47 - 19:51
    et il y aura des ressources pédagogiques et ludiques qui leur seront destinées.
  • 19:51 - 19:55
    Vous pouvez retrouver toutes les infos sur le site des journées européennes de l'archéologie.
  • 19:55 - 19:57
    Vous avez tout ça en description, comme d'habitude.
  • 19:57 - 20:01
    Donc on a réalisé cette vidéo en partenariat avec l'INRAP qui coordonne ces journées.
  • 20:01 - 20:03
    On les remercie très fort, on est ravis !
  • 20:03 - 20:05
    Et quant à vous, mes p'tits Cuah-istes...
  • 20:05 - 20:05
    Cu-
  • 20:06 - 20:06
    Cuah....
  • 20:07 - 20:09
    Trouvez un nom de communauté, je vous fais confiance.
  • 20:09 - 20:12
    Ben merci très fort d'avoir suivi la vidéo, merci toujours d'être là.
  • 20:12 - 20:16
    Un immense merci aux tipeurs qui nous permettent d'être autonomes
  • 20:16 - 20:19
    de payer le cadreur quand il s'est déconfiné notamment.
  • 20:22 - 20:24
    Comme vous le savez, pour les personnes qui font un don sur Tipeee
  • 20:24 - 20:27
    ou en cliquant sur le bouton "rejoindre" de la chaîne Youtube
  • 20:27 - 20:30
    eh bien vous avez en avant-première le lien des épisodes animés.
  • 20:30 - 20:33
    Attention, je vous ai prévenus, on fait une pause pour cet été.
  • 20:33 - 20:37
    On reviendra à la rentrée, probablement plutôt en octobre d'ailleurs, qu'en septembre.
  • 20:37 - 20:40
    Bref. D'ici là, bah écoutez, portez-vous bien.
  • 20:40 - 20:44
    Nous on va se reposer, mais on fait des...
  • 20:45 - 20:45
    Bisous.
  • 20:46 - 20:47
    À la prochaine. Poutous.
Title:
On n'aurait jamais découvert ceci sans la technologie
Description:

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Video Language:
French
Duration:
21:16

French subtitles

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