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2014-10-27 Francophone Educators' Retreat

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    (Cloche)
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    (Cloche)
  • 0:22 - 0:25
    (Cloche)
  • 0:34 - 0:36
    Village des Pruniers
  • 0:39 - 0:41
    Automne 2014
  • 0:53 - 0:54
    Introduction de Thay
  • 0:54 - 0:57
    Temple du Nuage du Dharma
    Hameau du Haut
  • 0:57 - 0:58
    Le 27 octobre 2014
  • 0:59 - 1:03
    Sœur Dao Nghiem,
    est-ce que vous êtes confortable?
  • 1:03 - 1:05
    Très comfortable, Thay.
  • 1:05 - 1:06
    (Rires)
  • 1:06 - 1:10
    Et vous, sœur Jina?
    - Aussi Thay.
  • 1:10 - 1:12
    On peut commencer?
  • 1:13 - 1:15
    Très bien.
  • 1:15 - 1:18
    Bienvenue chers amis,
  • 1:20 - 1:23
    bienvenue chers collègues,
  • 1:26 - 1:35
    bienvenue a cette retraite francophone
    réservée aux enseignants, aux éducateurs.
  • 1:37 - 1:39
    Moi-même, je suis enseignant.
  • 1:39 - 1:40
    (Rires)
  • 1:40 - 1:42
    Et j'aime mon métier!
  • 1:42 - 1:43
    (Rires)
  • 1:43 - 1:47
    Je sais très bien que
    vous aussi aimez votre métier.
  • 1:48 - 1:52
    Vous voulez construire des hommes
    et des femmes jeunes...
  • 1:54 - 1:59
    sains, heureux, capables d'être heureux,
  • 2:00 - 2:05
    et capables de rendre
    les autres personnes autour heureuses.
  • 2:07 - 2:11
    Notre mission n'est pas seulement
    transmettre les connaissances,
  • 2:12 - 2:16
    mais construire les hommes,
    construire une humanité digne
  • 2:19 - 2:20
    belle,
  • 2:20 - 2:25
    pour pouvoir prendre soin
    de notre précieuse planète.
  • 2:27 - 2:30
    J'ai eu beaucoup de chance
  • 2:30 - 2:34
    parce que les personnes,
    surtout les jeunes
  • 2:34 - 2:38
    qui sont venues à moi,
    ont le même idéal.
  • 2:40 - 2:45
    Ils veulent apprendre
    pour se transformer,
  • 2:46 - 2:51
    pour vivre heureusement et aider
    les autres à vivre heureusement aussi.
  • 2:52 - 2:57
    Donc chaque fois que j'entre
    dans ma classe il y a du bonheur.
  • 2:58 - 2:59
    Toujours!
  • 3:01 - 3:09
    Il y a une sorte de compréhension mutuelle
    entre élève et enseignant.
  • 3:11 - 3:17
    Il y a aussi une sorte de fraternité
  • 3:21 - 3:32
    qui rend le travail d'enseigner
    et d'étudier beaucoup plus facile.
  • 3:34 - 3:36
    Je m'informe toujours sur...
  • 3:41 - 3:44
    sur la vie de mes étudiants.
  • 3:46 - 3:51
    Je leurs dis mes difficultés, mon espoir,
    des choses comme ça.
  • 3:52 - 3:57
    Et donc la communication
    est toujours possible.
  • 3:59 - 4:03
    Nous savons que les enfants,
    les étudiants de notre temps
  • 4:04 - 4:06
    ont beaucoup de souffrance en eux.
  • 4:08 - 4:11
    C'est parce que leurs parents souffrent.
  • 4:12 - 4:17
    Leurs parents ne peuvent pas
    communiquer les uns avec les autres.
  • 4:20 - 4:25
    Et il n' y a pas de communication facile
    entre parents et enfant.
  • 4:26 - 4:32
    Donc il y a une sorte de solitude,
    une sorte de vacuum,
  • 4:32 - 4:35
    une sorte de vide dans l'enfant.
  • 4:35 - 4:42
    Et l'enfant cherche à combler
    ce vide en soi avec les jeux électroniques
  • 4:42 - 4:43
    et des choses comme ça.
  • 4:43 - 4:45
    Et vous le savez très bien.
  • 4:46 - 4:52
    Donc il y a une énorme quantité
    de souffrance dans les jeunes.
  • 4:53 - 4:59
    Ça rend le travail d'enseigner
    très difficile.
  • 5:02 - 5:06
    Et puis nous-mêmes,
    nous avons des difficultés aussi.
  • 5:08 - 5:11
    Nous avons essayé de notre mieux,
  • 5:12 - 5:22
    mais l'environnement, la famille,
    les collègues avec qui nous travaillons
  • 5:23 - 5:26
    ils ont beaucoup de difficultés en eux.
  • 5:27 - 5:28
    Donc, c'est difficile.
  • 5:30 - 5:35
    Si les enseignants, les collègues,
    ne sont pas heureux,
  • 5:36 - 5:40
    alors comment faire pour
    rendre heureux les enfants?
  • 5:40 - 5:42
    C'est un grand problème!
  • 5:43 - 5:48
    Nous n'avons pas assez
    de patience, de compréhension,
  • 5:52 - 5:55
    de fraîcheur, de compassion,
  • 5:56 - 5:59
    pour pouvoir confronter tout cela.
  • 6:01 - 6:03
    Donc il y a...
  • 6:06 - 6:12
    une dimension spirituelle
    qui est nécessaire pour nous,
  • 6:14 - 6:16
    qui nous aide à nous transformer
  • 6:20 - 6:24
    et à commencer à aider les gens
    autour de nous à se transformer,
  • 6:25 - 6:30
    commençants par les membres
    de notre famille et notre partenaire.
  • 6:32 - 6:39
    Et puis, si on réussit
    dans cette pratique,
  • 6:39 - 6:48
    on devient beaucoup plus agréable,
    souriant, compatissant.
  • 6:49 - 6:55
    Alors on pourra aider nos collègues
    à faire la même chose.
  • 6:57 - 7:01
    Et nous allons apporter
    cette pratique à notre classe.
  • 7:02 - 7:08
    Alors, le premier part est
    effectuer un grand retour,
  • 7:10 - 7:12
    un grand retour chez soi-même.
  • 7:15 - 7:16
    La sortie!
  • 7:17 - 7:18
    On cherche une sortie.
  • 7:19 - 7:22
    Mais la sortie commence par une entrée.
  • 7:22 - 7:23
    (Rires)
  • 7:23 - 7:25
    'The way out is in.'
  • 7:28 - 7:31
    Tu peux dessiner quelque chose,
    frère Phap Linh?
  • 7:31 - 7:32
    (Rires)
  • 7:33 - 7:34
    Voilà!
  • 7:34 - 7:36
    (Rires)
  • 7:36 - 7:39
    C'est le grand retour
    vers soi-même
  • 7:40 - 7:43
    afin de pouvoir prendre soin de soi-même,
  • 7:44 - 7:49
    afin de pouvoir gérer
    les difficultés en soi-même.
  • 7:51 - 7:53
    Et ici nous avons
    les méthodes de pratique.
  • 7:56 - 7:59
    Et on peut pratiquer ensemble, avec joie.
  • 8:03 - 8:10
    Avec la respiration consciente, on peut
    ramener notre esprit vers notre corps,
  • 8:13 - 8:15
    et prendre soin de
    notre corps tout d'abord.
  • 8:16 - 8:21
    Il y a de la tension, de la douleur
    dans notre corps.
  • 8:23 - 8:29
    Et avec cette pratique
    on peut revenir à son corps,
  • 8:30 - 8:36
    reconnaître la présence de la tension,
    de la souffrance dans son corps
  • 8:37 - 8:42
    et respirer en telle sorte
    qu'on peut relâcher cette souffrance.
  • 8:46 - 8:50
    Et une heure de pratique
    peut déjà changer beaucoup.
  • 8:53 - 8:57
    Un exercice proposé par le Bouddha:
  • 9:00 - 9:03
    "J'inspire, je suis
    conscient de mon corps."
  • 9:06 - 9:09
    Je suis revenu à mon corps
    qui est une merveille,
  • 9:12 - 9:16
    mais qui n'a pas assez
    de paix en ce moment.
  • 9:18 - 9:20
    Et s'il n y a pas de paix dans le corps
  • 9:21 - 9:24
    ce sera plus difficile
    d'avoir la paix dans l'esprit.
  • 9:25 - 9:28
    Corps et esprit sont toujours ensembles.
  • 9:28 - 9:31
    Donc il faut commencer par le corps,
  • 9:31 - 9:37
    dans la position assise,
    marchante, debout ou allongée
  • 9:38 - 9:41
    on peut très bien pratiquer
    pour détendre le corps.
  • 9:42 - 9:44
    C'est la chose principale.
  • 9:46 - 9:49
    Assis dans l'autobus,
  • 9:52 - 9:56
    ou dans la voiture on peut le faire aussi.
  • 9:59 - 10:03
    En préparant le petit-déjeuner
    on peut le faire aussi.
  • 10:06 - 10:09
    En faisant la vaisselle,
    on peut le faire aussi.
  • 10:10 - 10:13
    Donc on a beaucoup de temps
    pour faire cela.
  • 10:13 - 10:17
    Détendre le corps, c'est très important.
  • 10:18 - 10:21
    Et il y a des exercices
  • 10:24 - 10:26
    qui nous aident à reconnaître
  • 10:28 - 10:32
    les merveilles de la vie,
    la beauté de la nature
  • 10:33 - 10:36
    qui sont disponibles
    dans le moment présent.
  • 10:38 - 10:40
    C'est facile.
  • 10:42 - 10:45
    Si vous faites une inspiration,
  • 10:45 - 10:52
    et si vous portez votre attention
    entièrement sur votre inspire
  • 10:55 - 10:58
    alors, vous pouvez déjà
    arrêter toute pensée.
  • 11:01 - 11:06
    On pense beaucoup, mais
    nos pensées ne sont pas productives.
  • 11:10 - 11:14
    On devient de plus en plus
    confus en pensant.
  • 11:16 - 11:18
    Je pense donc
    je ne suis pas vraiment là.
  • 11:18 - 11:19
    (Rires)
  • 11:20 - 11:23
    Je pense donc
    je suis perdu dans ma pensée.
  • 11:27 - 11:33
    Donc si vous portez votre attention
    seulement sur l'inspire,
  • 11:34 - 11:37
    - même si l'inspire dure
    seulement deux ou trois secondes -
  • 11:38 - 11:40
    vous arrêtez la pensée,
  • 11:41 - 11:47
    vous êtes libres du passé,
    du futur, de vos projets.
  • 11:48 - 11:52
    Et l'inspiration peut être agréable.
  • 11:54 - 11:59
    Pour le pratiquant, une inspiration
    peut être très agréable.
  • 12:02 - 12:03
    Vous êtes vivants.
  • 12:03 - 12:07
    Vous êtes en train
    de faire une inspiration.
  • 12:07 - 12:08
    C'est une merveille!
  • 12:09 - 12:14
    Celle ou celui qui est déjà mort
    ne peut pas faire une inspiration.
  • 12:14 - 12:16
    (Rires)
  • 12:18 - 12:21
    J'inspire donc je suis vivant.
  • 12:21 - 12:27
    Et être vivant est un miracle,
    le plus grand miracle du monde!
  • 12:29 - 12:35
    Alors ça vous apporte de la plaisir
    quand vous faites une inspiration.
  • 12:36 - 12:45
    Et quand vous faites cette inspiration,
    vous ramenez votre esprit vers le corps
  • 12:48 - 12:54
    parce que dans la vie quotidienne
    le corps est souvent là,
  • 12:54 - 12:56
    mais l'esprit est ailleurs,
  • 12:58 - 13:04
    pris dans le passé, dans le futur,
    dans vos projets ou votre colère.
  • 13:05 - 13:08
    Donc corps et esprit
    ne sont pas ensembles.
  • 13:10 - 13:16
    Et quand la situation est comme ça
    on n'est pas vraiment vivant.
  • 13:17 - 13:20
    Il faut que l'esprit soie avec le corps.
  • 13:21 - 13:26
    pour que vous puissiez être là
    et vivre en profondeur ce moment,
  • 13:29 - 13:32
    chaque moment de votre vie.
  • 13:34 - 13:43
    Et quand corps et esprit sont ensembles
    vous êtes entièrement vivants, présents
  • 13:45 - 13:50
    et vous allez reconnaître toutes
    les merveilles de la vie qui sont là:
  • 13:53 - 13:57
    le soleil, les arbres, les oiseaux.
  • 13:59 - 14:03
    Le Royaume de Dieu est
    disponible ici et maintenant.
  • 14:06 - 14:11
    C'est la reconnaissance pure et simple
    de la beauté des merveilles de la vie.
  • 14:15 - 14:17
    Et vous pouvez aussi reconnaître que
  • 14:17 - 14:21
    vous avez plus
    de chance que les autres,
  • 14:23 - 14:28
    la chance de vivre
    heureusement ici et maintenant.
  • 14:31 - 14:35
    Si vous avez le temps vous pouvez...
  • 14:39 - 14:47
    noter sur une page les conditions
    de bonheur que vous avez déjà,
  • 14:49 - 14:52
    que vous n'avez pas
    à rechercher dans le futur.
  • 14:54 - 14:56
    Je te jure qu'une page ne suffira pas.
  • 14:57 - 14:59
    Deux pages non plus.
  • 14:59 - 15:02
    Trois pages ou quatre pages non plus.
  • 15:02 - 15:07
    Vous avez beaucoup de chance,
    de conditions de bonheur.
  • 15:08 - 15:11
    Et le bonheur est possible
    ici et maintenant.
  • 15:11 - 15:14
    Et ça, c'est l'enseignement du Bouddha.
  • 15:16 - 15:19
    Les français ont cette sagesse.
  • 15:19 - 15:21
    "Qu'est-ce qu'on attend
    pour être heureux?"
  • 15:21 - 15:23
    (Rires)
  • 15:24 - 15:29
    Alors il y a un exercice qui
    nous aide à reconnaître cela,
  • 15:30 - 15:34
    les merveilles de la vie,
    le Royaume de Dieu,
  • 15:34 - 15:38
    les conditions de bonheur
    qui sont disponibles.
  • 15:38 - 15:42
    Et vous pouvez générer
    une sensation de joie,
  • 15:42 - 15:47
    une sensation de bonheur
    n'importe quand et n'importe où.
  • 15:50 - 15:54
    Un vrai pratiquant de la pleine conscience
  • 15:54 - 15:56
    est capable...
  • 15:59 - 16:07
    de générer une sensation
    de joie et de bonheur n'importe quand.
  • 16:09 - 16:11
    C'est l'art du bonheur.
  • 16:11 - 16:12
    C'est simple.
  • 16:12 - 16:16
    C'est facile,
    faisable pour tous.
  • 16:17 - 16:20
    Et puis il y a deux exercices.
  • 16:21 - 16:27
    Quand une sensation douloureuse
    commence à monter,
  • 16:29 - 16:35
    quand une émotion douloureuse
    commence à monter,
  • 16:36 - 16:42
    on peut respirer en telle sorte
    qu'on peut générer
  • 16:42 - 16:44
    l'énergie de la pleine conscience,
  • 16:45 - 16:52
    afin de pouvoir reconnaître
    cette sensation, cette émotion
  • 16:52 - 16:54
    et l'embrasser tendrement.
  • 16:55 - 17:00
    Et vous pouvez apporter un soulagement
    après quelques minutes de pratique.
  • 17:01 - 17:03
    C'est très important.
  • 17:04 - 17:07
    On doit écouter...
  • 17:10 - 17:12
    sa propre souffrance...
  • 17:14 - 17:19
    dans le corps, dans
    les sensations et émotions.
  • 17:20 - 17:24
    L'autre personne a cela aussi.
  • 17:25 - 17:29
    Elle a de la souffrance en elle.
  • 17:30 - 17:36
    Alors elle parle, elle agit,
    elle nous fait souffrir.
  • 17:37 - 17:42
    Ce n'est pas parce que elle a
    cette intention de nous faire souffrir,
  • 17:43 - 17:48
    mais parce qu'elle ne peut pas
    gérer cette souffrance en elle.
  • 17:49 - 17:54
    Et nous, pratiquants, savons
    comment gérer une souffrance.
  • 17:55 - 17:58
    Gérer une souffrance, c'est un art.
  • 18:00 - 18:07
    On parle de l'art du bonheur et
    on peut parler de l'art de la souffrance.
  • 18:08 - 18:10
    On doit apprendre à souffrir.
  • 18:11 - 18:20
    Celui qui sait comment souffrir,
    souffre beaucoup moins que les autres.
  • 18:23 - 18:24
    Croyez-moi.
  • 18:27 - 18:34
    La personne qui sait comment souffrir,
    souffre beaucoup moins que les autres.
  • 18:36 - 18:37
    C'est un fait.
  • 18:40 - 18:46
    Et si vous êtes capables de
    voir cette souffrance en elle
  • 18:48 - 18:50
    vous ne souffrez plus.
  • 18:51 - 18:54
    Pauvres gens, pauvre ami,
    pauvre collègue!
  • 18:54 - 18:56
    Il a tant de souffrance en lui.
  • 18:57 - 19:00
    Il ne sait pas comment
    gérer cette souffrance.
  • 19:00 - 19:05
    Il fait cela, il souffre et
    il fait souffrir les autres.
  • 19:06 - 19:10
    Alors quand vous réagissez comme ça
    il y a de la compassion dans vos yeux.
  • 19:12 - 19:15
    Et quand vous regardez
    les gens avec compassion
  • 19:15 - 19:16
    vous ne souffrez pas.
  • 19:16 - 19:19
    La compassion est
    un antidote de la colère.
  • 19:19 - 19:21
    (Rit)
  • 19:22 - 19:27
    Et c'est très simple de générer
    l'énergie de la compassion,
  • 19:28 - 19:33
    très simple de reconnaître
    la souffrance énorme en lui ou en elle.
  • 19:35 - 19:39
    Et vous avez de la compassion avec lui.
  • 19:39 - 19:44
    Et vous pouvez toujours sourire
    gentillement et compatissant.
  • 19:45 - 19:46
    Elle sera surprise:
  • 19:49 - 19:52
    "Comment pouvez-vous faire cela?
  • 19:54 - 20:02
    Les autres vont réagir avec colère
    dans une situation comme ça.
  • 20:02 - 20:08
    Mais vous, vous êtes détendu, vous êtes
    souriant, vous êtes compatissant."
  • 20:10 - 20:12
    Et comme ça on peut aider les autres.
  • 20:13 - 20:19
    Donc, effectuer un retour
    est le premier pas.
  • 20:20 - 20:24
    Et après cela vous pouvez
    commencer à aider
  • 20:24 - 20:27
    votre partenaire et
    les membres de votre famille.
  • 20:28 - 20:41
    Parce que l'autre personne a témoigné de
    cette transformation en vous et vous croit
  • 20:42 - 20:48
    elle pourra aussi réussir comme vous
    si elle fait la même chose
  • 20:50 - 20:58
    et la réconciliation, la restauration
    de la communication sera possible,
  • 21:00 - 21:10
    parce que la parole aimante et
    l'écoute compatissante aident toujours
  • 21:14 - 21:22
    à restaurer la communication
    et à ramener la réconciliation.
  • 21:24 - 21:31
    "Cher ami, je sais que tu as beaucoup
    souffert dans les années passées.
  • 21:34 - 21:38
    Je n'ai pas pu t'aider.
  • 21:40 - 21:45
    J'ai réagi en telle sorte que
    j'ai rendu la situation plus difficile.
  • 21:49 - 21:54
    Cher ami, ce n'est pas
    mon intention de te faire souffrir.
  • 21:56 - 22:03
    Je l'ai fait parce que je n'ai pas vu et
    compris la souffrance énorme en toi.
  • 22:04 - 22:06
    Il faut m'aider, mon ami.
  • 22:06 - 22:10
    Il faut me dire tout ce
    qui est dans ton cœur:
  • 22:12 - 22:14
    tes difficultés, ta souffrance.
  • 22:17 - 22:21
    J'ai la conviction que,
    si je comprends ta souffrance,
  • 22:21 - 22:26
    je ne vais plus réagir
    comme je l'ai fait dans le passé.
  • 22:27 - 22:32
    Et tu m'aides, mon ami,
    tu me dis ce qui est dans ton cœur."
  • 22:34 - 22:35
    Cela est la parole aimante!
  • 22:36 - 22:42
    Et c'est la clé qui peut ouvrir
    la porte du cœur d'une personne.
  • 22:44 - 22:45
    Très efficace!
  • 22:46 - 22:53
    Même après cinq années de difficultés,
    il vous dira ce qui est dans son cœur.
  • 22:55 - 22:58
    Et maintenant vous pouvez
    pratiquer comme Avalokiteshvara:
  • 22:59 - 23:02
    écouter avec compassion,
    écouter seulement.
  • 23:06 - 23:08
    L'écoute compatissante...
  • 23:12 - 23:17
    a un seul but: aider
    l'autre personne à vider son cœur
  • 23:17 - 23:20
    pour qu'elle souffre moins.
  • 23:22 - 23:25
    Donc, même si elle dit
    des choses incorrectes,
  • 23:27 - 23:29
    il ne faut pas interrompre.
  • 23:30 - 23:33
    Il faut la laisser parler,
  • 23:33 - 23:35
    parler et parler.
  • 23:36 - 23:43
    Plus tard peut-être vous avez du temps
    pour offrir quelques informations
  • 23:46 - 23:50
    qui l'aide à corriger sa perception.
  • 23:50 - 23:52
    Mais pas maintenant!
  • 23:53 - 23:55
    Très efficace!
  • 23:57 - 24:03
    Restaurer la communication,
    ramener la réconciliation.
  • 24:05 - 24:14
    Et avec la collaboration entre
    l'enseignant, son partenaire et sa famille
  • 24:15 - 24:20
    on va effectuer un autre pas:
  • 24:21 - 24:25
    On peut approcher le milieu de travail,
  • 24:27 - 24:32
    y compris nos collègues, nos étudiants.
  • 24:35 - 24:39
    Nous savons bien que
    la plupart de nos collègues
  • 24:39 - 24:41
    a de la souffrance en elle.
  • 24:45 - 24:50
    Si nous avons de la compréhension,
    de la compassion en nous
  • 24:52 - 24:54
    nous souffrons déjà beaucoup moins
  • 24:55 - 24:59
    quand ces choses-là, quand
    ces personnes-là s'explosent.
  • 25:04 - 25:12
    Alors, il faut songer à bâtir une Sangha,
    c'est-à-dire une communauté
  • 25:14 - 25:21
    parmi vos collègues, parmi
    le personnel de l'établissement.
  • 25:22 - 25:25
    Ça doit être deux,
    trois ou quatre personnes
  • 25:26 - 25:29
    avec qui vous pouvez
    communiquer mieux, n'est-ce pas?
  • 25:31 - 25:36
    Alors il faut parler à eux
    tout d'abord, de la situation.
  • 25:38 - 25:43
    Et ces personnes-là ont vu
    votre transformation et guérison.
  • 25:45 - 25:50
    Vous êtes frais,
    compatissants et souriants.
  • 25:53 - 25:55
    Donc vous pouvez parler à eux.
  • 25:56 - 25:58
    Il faut construire une Sangha.
  • 26:01 - 26:10
    Il faut se réunir plus souvent
    afin de pouvoir continuer la pratique,
  • 26:11 - 26:19
    non seulement comme individu ou
    comme famille, mais comme communauté.
  • 26:21 - 26:24
    Bâtir une Sangha, c'est une chose...
  • 26:28 - 26:31
    absolument nécessaire!
  • 26:36 - 26:43
    On peut très bien faire
    une marche méditative ensemble.
  • 26:44 - 26:46
    On peut avoir le thé ensemble.
  • 26:47 - 26:51
    On peut faire une session
    de relaxation totale ensemble.
  • 26:53 - 27:02
    Et on va créer une petite communauté
    qui consiste d'enseignants heureux.
  • 27:03 - 27:06
    Les enseignants heureux
    vont changer le monde.
  • 27:08 - 27:13
    Et avec cette petite Sangha
    on pourra changer
  • 27:14 - 27:19
    toute la communauté de l'établissement.
  • 27:20 - 27:23
    On peut écrire une lettre,
    on peut dire:
  • 27:23 - 27:25
    nous sommes une groupe de personnes.
  • 27:27 - 27:32
    Nous avons fait ceci et cela
    et effectué beaucoup de changements
  • 27:33 - 27:36
    dans notre vie, notre travail
    et dans notre classe.
  • 27:38 - 27:43
    Nous pensons que si vous
    pouvez nous rejoindre,
  • 27:44 - 27:45
    ce sera merveilleux.
  • 27:46 - 27:51
    Et les autres collègues pourront
    commencer à goûter
  • 27:51 - 27:54
    cette sorte de paix,
    de fraternité et de détente.
  • 27:57 - 28:00
    On ne peut pas continuer comme ça,
  • 28:01 - 28:04
    parce que si les enseignants
    sont malheureux,
  • 28:06 - 28:12
    s'il n'ont pas d'harmonie,
    de paix entre eux,
  • 28:13 - 28:15
    comment peut-on aider les jeunes
  • 28:15 - 28:18
    à souffrir moins et
    à réussir dans leur travail?
  • 28:21 - 28:27
    Alors bâtir une Sangha est
    une chose absolument nécessaire.
  • 28:29 - 28:33
    Et chaque enseignant doit être
    un bâtisseur de Sangha.
  • 28:35 - 28:43
    Vous savez que la première chose que
    le Bouddha a pensée après l'illumination
  • 28:47 - 28:49
    était bâtir une Sangha?
  • 28:50 - 28:52
    Il savait très bien que sans une Sangha
  • 28:52 - 28:56
    il ne pouvait pas réussir
    la carrière d'un Bouddha.
  • 28:56 - 29:00
    (Rires)
  • 29:01 - 29:12
    L'enseignant aussi a une carrière
    noble, belle et respectable.
  • 29:14 - 29:19
    Alors sans une Sangha,
    on ne peut pas faire grand chose.
  • 29:21 - 29:26
    Donc bâtir une Sangha est
    une chose absolument nécessaire.
  • 29:28 - 29:35
    Alors chers amis, nous avons
    une retraite, une chose merveilleuse.
  • 29:37 - 29:41
    Et nous avons le temps, l'occasion
    de pratiquer tout cela ensemble.
  • 29:42 - 29:48
    Je vous souhaite une
    bonne, heureuse retraite.
  • 29:49 - 29:50
    Merci!
Title:
2014-10-27 Francophone Educators' Retreat
Description:

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Video Language:
French
Duration:
29:54
Gijs 'Jazz' Van den Broeck edited French subtitles for 2014-10-27 Francophone Educators' Retreat
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