Une découverte dans le domaine de la santé mentale qui pourrait changer pour toujours la justice pénale | Kim Gorgens | TEDxMileHigh
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0:12 - 0:14En regardant autour de moi,
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0:14 - 0:17j'ai remarqué que tout le monde
avait amené son cerveau aujourd'hui. -
0:17 - 0:20(Rires)
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0:20 - 0:24Sérieusement, la plupart d'entre nous
tiennent notre cerveau pour acquis. -
0:24 - 0:27Vous n'avez pas à réfléchir
à comment il fonctionne, -
0:27 - 0:29il fonctionne et c'est tout.
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0:30 - 0:33Mais c'est un luxe dont les gens
ayant un traumatisme crânien -
0:33 - 0:34ne jouissent souvent pas.
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0:35 - 0:37Un traumatisme cranio-cérébral, ou TCC,
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0:37 - 0:40est une perturbation
du fonctionnement cérébral -
0:40 - 0:43causée par un coup
porté sur l'extérieur de la tête. -
0:43 - 0:48Cette définition évoque peut-être
le sport et les athlètes professionnels, -
0:48 - 0:52puisque c'est le type de blessure
que nous voyons sur le terrain. -
0:53 - 0:59Cette image en est venue à définir
les TCC dans la conscience publique. -
0:59 - 1:01J'effectue des recherches sur les TCC
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1:01 - 1:04chez les athlètes universitaires
et à la retraite. -
1:04 - 1:06Je me suis tenue sur la scène TED en 2010
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1:06 - 1:10pour parler des commotions cérébrales
durant le sport chez les enfants. -
1:10 - 1:14Je dois dire qu'en tant que personne
qui étudie et traite ces blessures, -
1:14 - 1:19je suis très contente de voir
la sensibilisation croissante aux TCC -
1:19 - 1:23et en particulier, les risques
à court et long termes pour les athlètes. -
1:23 - 1:26Aujourd'hui, cependant,
j'aimerais vous présenter -
1:26 - 1:30un plus grand groupe
mais pas moins controversé -
1:30 - 1:33de personnes affectées
par les traumatismes cranio-cérébraux -
1:33 - 1:35et qui ne font pas souvent
les gros titres. -
1:36 - 1:39J'en suis venue à reconnaître
ces détenus et probationnaires -
1:39 - 1:41comme étant, de façon surprenante,
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1:41 - 1:44parmi les membres
les plus vulnérables de la société. -
1:45 - 1:48Les six dernières années, mes collègues
et moi avons fait des recherches -
1:48 - 1:51ayant entièrement changé notre vision
du système de justice pénale -
1:51 - 1:53et des gens en son sein.
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1:53 - 1:56Cela pourrait également changer
votre vision des choses. -
1:56 - 1:59Je vais démarrer
par une statistique choquante : -
2:00 - 2:05entre 50% et 80% des gens
dans le système de justice pénale -
2:05 - 2:07ont un traumatisme cranio-cérébral.
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2:08 - 2:10Jusqu'à 80%.
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2:11 - 2:14Au sein du grand public,
par exemple dans cette pièce, -
2:14 - 2:18ce nombre est inférieur à 5%.
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2:18 - 2:21Je ne parle pas de prendre un coup
et d'être sonné, -
2:21 - 2:25mais du genre de lésions
qui nécessitent une hospitalisation. -
2:26 - 2:29La plupart sont le résultat
d'une agression physique -
2:30 - 2:33et certaines sont subies en prison.
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2:33 - 2:35L'année dernière, une étude a découvert
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2:35 - 2:37que le taux de traumatismes
cranio-cérébraux -
2:37 - 2:41est 50 fois plus élevé en prison
que dans les rues d'une ville. -
2:42 - 2:45Aussi choquants que ces chiffres soient,
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2:45 - 2:48ils sont encore plus élevés
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2:48 - 2:50parmi les femmes au sein
du système de justice pénale. -
2:50 - 2:56Presque toutes les femmes
au sein du système de justice pénale -
2:56 - 2:59ont été exposées à de la violence
et des agressions interpersonnelles. -
3:00 - 3:05Plus de la moitié de ces femmes ont eu
des lésions cérébrales à répétition. -
3:07 - 3:10Le cerveau de ces femmes
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3:10 - 3:13ressemble au cerveau des joueurs
de football américain à la retraite -
3:14 - 3:15et elles auront probablement
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3:15 - 3:19les mêmes risques de maladies
neurodégénératives avec l'âge. -
3:20 - 3:22Les mêmes risques.
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3:24 - 3:28Les TCC, avec les maladies mentales,
la toxicomanie et les traumatismes, -
3:28 - 3:31rendent l'exercice de réflexion difficile.
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3:31 - 3:32Ils ont des déficiences cognitives
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3:32 - 3:36comme un mauvais jugement,
un contrôle médiocre de leurs impulsions, -
3:36 - 3:38des problèmes menant aux conneries
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3:38 - 3:42qui font du système
de justice pénale un cercle vicieux. -
3:42 - 3:45Les gens sont arrêtés et emprisonnés.
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3:45 - 3:48Souvent, ils s'attirent des ennuis
pendant qu'ils sont là-bas. -
3:48 - 3:50Ils se battent, ils tombent de leur lit.
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3:50 - 3:52Puis ils sont libérés
et font des trucs stupides, -
3:52 - 3:55comme oublier des contrôles obligatoires,
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3:55 - 3:57et sont de nouveau arrêtés.
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3:57 - 3:59Statistiquement,
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3:59 - 4:03ils ont plus de risques d'être arrêtés
que de ne pas l'être. -
4:03 - 4:05Un collègue appelle cela
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4:05 - 4:09« purger une peine à perpétuité
30 jours à la fois ». -
4:11 - 4:14Souvent, ces gens ignorent
pourquoi c'est si dur pour eux. -
4:14 - 4:17Ils se sentent
hors de contrôle et frustrés. -
4:17 - 4:18Franchement,
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4:18 - 4:21cela est frustrant pour nous tous
car nous devons en supporter le coût. -
4:21 - 4:23Mais imaginez combien cela est frustrant
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4:23 - 4:26pour les gens dévoués
travaillant au sein de ce système : -
4:27 - 4:30avocats, juges, forces de l'ordre,
-
4:30 - 4:33agents de probation, gardiens
de prison, travailleurs sociaux. -
4:33 - 4:35Sans parler des gens
qui aiment ces détenus : -
4:36 - 4:38les membres de leur famille et leurs amis.
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4:39 - 4:45Sachant que des TCC sont à l'origine
de tant de ces problèmes, -
4:46 - 4:51la mission de notre groupe
a été d'interrompre ce cycle, -
4:51 - 4:54d'enrayer le cercle vicieux.
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4:54 - 4:57En travaillant avec mes partenaires
ici dans le Colorado, -
4:57 - 5:00nous avons établi une stratégie
pour satisfaire les besoins de tous : -
5:00 - 5:03le système, les détenus
et probationnaires, -
5:03 - 5:05mes étudiants.
-
5:05 - 5:09Dans ce programme, nous évaluons
comment fonctionne le cerveau de chacun -
5:09 - 5:12afin de recommander
des modifications simples -
5:12 - 5:16pour rendre ce système
plus efficace et plus sûr. -
5:16 - 5:20Ici, quand je dis « plus sûr »,
je ne parle pas que des détenus - -
5:20 - 5:22merci -
(Rires) -
5:22 - 5:25j'inclus aussi le personnel de la prison.
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5:26 - 5:29D'une certaine façon,
c'est une approche très simple. -
5:29 - 5:32Nous ne soignons pas la lésion cérébrale,
-
5:32 - 5:38nous traitons le problème sous-jacent
qui attire des ennuis aux gens. -
5:40 - 5:44Nous ne mettons pas de canapés en prison
pour y faire des séances de thérapie, -
5:44 - 5:47nous réalisons des examens
neurologiques rapides -
5:47 - 5:51pour identifier les forces et faiblesses
de la façon dont un détenu pense. -
5:52 - 5:55Sur la base de cette information,
nous écrivons deux rapports. -
5:55 - 5:58Un : un rapport pour le système
-
5:58 - 6:02avec des recommandations spécifiques
sur comment gérer ce détenu. -
6:02 - 6:05L'autre est une lettre adressée au détenu
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6:05 - 6:09avec des suggestions spécifiques
sur comment se gérer lui-même. -
6:10 - 6:12Par exemple, si les résultats des tests
-
6:12 - 6:17suggèrent qu'un probationnaire a du mal
à se rappeler de ce qu'il entend, -
6:17 - 6:19ce serait un déficit
de la mémoire auditive. -
6:20 - 6:23Dans ce cas, notre lettre à la cour
pourrait suggérer -
6:23 - 6:27que le probationnaire reçoive un feuillet
avec les informations importantes. -
6:27 - 6:30Notre lettre à ce probationnaire
dirait, entre autres, -
6:30 - 6:35qu'il devrait avoir un carnet
pour noter ces informations. -
6:36 - 6:40Le plus important
est que je marque une pause ici -
6:40 - 6:43pour être très claire sur un point.
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6:43 - 6:46Ce programme ne minimise pas
la responsabilité -
6:46 - 6:50et ne cherche pas d'excuses
au comportement de qui que ce soit. -
6:50 - 6:54Il s'agit de changer les perceptions
négatives de longue date -
6:54 - 6:56et de mettre en place
une autonomie sociale. -
6:57 - 7:00Il s'agit d'assumer sa responsabilité.
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7:00 - 7:04Les détenus passent
de « Je suis un raté, je suis un perdant » -
7:04 - 7:06à « Voilà ce que je ne fais pas bien
-
7:06 - 7:10et voilà comment y remédier. »
-
7:10 - 7:13(Applaudissements)
-
7:18 - 7:21Le système en vient à voir
le comportement problématique d'un détenu -
7:21 - 7:25comme étant des choses
qu'ils ne peuvent pas faire -
7:25 - 7:27plutôt que des choses
qu'ils ne veulent pas faire. -
7:27 - 7:28Ce changement -
-
7:28 - 7:33voir le comportement comme un déficit
plutôt que du mépris total - -
7:33 - 7:36représente beaucoup dans ce contexte.
-
7:37 - 7:40Nous sommes contactés
par des détenus à travers le pays, -
7:40 - 7:44ils écrivent, et plus que tout,
ils veulent savoir comme s'aider. -
7:45 - 7:48Voici un extrait d'une lettre
de Troy en Virginie, -
7:48 - 7:51un extrait d'une lettre de 50 pages.
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7:51 - 7:53Il écrit :
-
7:53 - 7:57« Pouvez-vous me dire ce que vous pensez
des traumatismes crâniens que j'ai eus ? -
7:57 - 7:59Que puis-je faire ?
-
8:00 - 8:01Pouvez-vous m'aider ? »
-
8:02 - 8:05Plus proche de nous, nous avons
des milliers d'histoires similaires, -
8:05 - 8:10des histoires intelligentes, des histoires
qui ont un dénouement formidable. -
8:10 - 8:11Voici Vinny.
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8:11 - 8:14Vinny a été heurté par une voiture
quand il avait 15 ans -
8:14 - 8:19et depuis lors, il a passé plus
de temps en prison qu'à l'école. -
8:20 - 8:22Avec un simple
renforcement des compétences, -
8:22 - 8:24après que notre évaluation a révélé
-
8:24 - 8:27qu'il avait des troubles
de la mémoire assez importants, -
8:28 - 8:31Vinny a appris à utiliser les fonctions
d'alarme et de rappel sur son iPhone -
8:31 - 8:34pour suivre les rendez-vous importants
-
8:34 - 8:38et il tient une liste pour diviser
les tâches plus importantes -
8:38 - 8:40en tâches plus petites et gérables.
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8:40 - 8:42Avec de simples outils comme ceux-ci,
-
8:43 - 8:45Vinny est resté hors de prison
depuis deux ans, -
8:45 - 8:47il est sobre depuis neuf mois
-
8:47 - 8:49et il a récemment repris le travail.
-
8:49 - 8:51(Applaudissements)
-
8:55 - 8:57Ce qui est si frappant pour Vinny,
-
8:57 - 9:02c'est qu'il est pour la première fois
sans surveillance du tribunal -
9:02 - 9:05depuis sa blessure il y a plus de 15 ans.
-
9:05 - 9:08Il est sorti du cercle vicieux.
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9:08 - 9:10(Applaudissements)
-
9:13 - 9:17Il dit maintenant : « Je peux tout faire.
-
9:18 - 9:22Je dois juste y travailler
beaucoup plus dur. » (Rit) -
9:22 - 9:24Et voici Thomas.
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9:24 - 9:28Thomas a d'importants troubles
de l'attention et du comportement -
9:28 - 9:32depuis une blessure qui l'a plongé
dans un coma durant plus d'un mois. -
9:33 - 9:36Après avoir réappris à marcher,
sa première escale ? -
9:36 - 9:38Le tribunal.
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9:38 - 9:41Il ne pouvait pas imaginer un avenir
où il n'avait pas d'ennuis. -
9:41 - 9:44Il tient maintenant un calendrier
pour éviter d'être accusé d'outrage -
9:44 - 9:46pour avoir loupé une comparution
-
9:46 - 9:49et il prévoit des pauses
au quotidien durant la journée -
9:49 - 9:52pour se ressourcer
et éviter de devenir agité. -
9:53 - 9:55Personne ne connaît mieux
le cercle vicieux -
9:55 - 9:58que la personne qui préside le tribunal.
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9:58 - 10:01Voici mon ami et collègue,
le juge Brian Bowen. -
10:01 - 10:03Le juge Bowen avait déjà pour mission
-
10:03 - 10:06de s'assurer que le système
fonctionne pour tous -
10:06 - 10:08et quand il a entendu parler
de ce programme, -
10:08 - 10:10il y a vu la solution idéale.
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10:10 - 10:13Il discute avec tous ses procureurs
-
10:13 - 10:18pour les aider à voir qu'il y a
deux catégories de prévenus au tribunal : -
10:19 - 10:23ceux dont nous avons peur -
et en général, de façon légitime - -
10:23 - 10:25et ceux après qui nous sommes en colère.
-
10:25 - 10:28Ce sont ceux qui loupent
tous les rendez-vous prévus -
10:28 - 10:31et passent au travers des stratégies
de probation les plus élaborées. -
10:31 - 10:34Le juge Bowen croit
qu'avec un peu plus de soutien, -
10:34 - 10:37nous pourrions faire passer
les gens de cette catégorie, -
10:37 - 10:39la catégorie exaspérante,
-
10:39 - 10:42à travers le système pour en sortir.
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10:43 - 10:46Il a prouvé cela avec Mike,
un ancien marine. -
10:46 - 10:48Le juge Bowen a vu la corrélation
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10:48 - 10:52entre l'énorme chute de 20 mètres de Mike
-
10:52 - 10:56et sa tendance de longue date
à avoir des difficultés -
10:56 - 10:59à se présenter le bon jour
pour des comparutions -
10:59 - 11:02et à se conformer à des obligations
de thérapie obligatoire, par exemple. -
11:03 - 11:06Au lieu de le condamner
à de plus en plus de prison, -
11:06 - 11:08le juge Bowen l'a renvoyé chez lui
-
11:08 - 11:12avec des cartes,
des listes et des feuillets -
11:12 - 11:16et a plutôt recommandé
une réinsertion professionnelle -
11:16 - 11:19et une flexibilité horaire
pour ces thérapies. -
11:19 - 11:23Avec un tel soutien,
Mike a repris le travail -
11:23 - 11:26pour la première fois
depuis sa blessure en service. -
11:27 - 11:29Il rétablit les relations avec sa famille
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11:29 - 11:32et, le mois dernier,
-
11:32 - 11:35il a été diplômé du tribunal pour
anciens militaires du juge Bowen. -
11:35 - 11:37(Applaudissements)
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11:43 - 11:47Ce programme nous montre
la forte prévalence -
11:47 - 11:51des traumatismes cranio-cérébraux
et des déficiences cognitives -
11:51 - 11:55et l'accumulation de dommages
au sein du système de justice pénale. -
11:55 - 12:01Il met en valeur l'extraordinaire pouvoir
de la résilience et de la responsabilité. -
12:02 - 12:05Dans l'histoire de Mike, Thomas, Vinny
et même du juge Bowen, -
12:05 - 12:07vous avez vu la transformation
-
12:07 - 12:10rendue possible par un changement
de notre perception -
12:10 - 12:13et de simples ajustements.
-
12:14 - 12:16Finalement, dans ce programme,
-
12:16 - 12:22ces détenus et probationnaires
en viennent à se voir différemment. -
12:23 - 12:26Le système les voit différemment
-
12:26 - 12:29et quand vous les rencontrerez
dans la communauté, -
12:29 - 12:32j'espère que vous aussi,
vous les verrez différemment. -
12:33 - 12:35Merci.
-
12:35 - 12:39(Applaudissements)
- Title:
- Une découverte dans le domaine de la santé mentale qui pourrait changer pour toujours la justice pénale | Kim Gorgens | TEDxMileHigh
- Description:
-
Êtes-vous prêts pour une statistique choquante ? Entre 50% et 80% des gens au sein du système de justice pénale ont un traumatisme cranio-cérébral. Au sein du grand public, ce nombre est inférieur à 5%. Peut-être y a-t-il une bonne raison pour laquelle les gens ne peuvent pas de sortir du cercle vicieux de la justice pénale. Forte de cette connaissance, la chercheuse spécialiste du cerveau Kim Gorgens est partie à la recherche d'une solution et en a trouvé une.
Le docteur Kim Gorgens est professeur de psychophysiologie, de neuropsychologie clinique et de psychologie du comportement criminel à l'université de Denver. Elle gère un portefeuille de recherches liées aux traumatismes crâniens, étudiant le passé, les fonctions cognitives et les biomarqueurs cérébraux des probationnaires, des détenus et des athlètes universitaires. Elle a pour mission de mieux comprendre les effets à court et long termes d'une blessure touchant l'un de nos organes les plus importants. Elle a un frigo rempli de cerveaux humains et un amour pour les films de zombie (coïncidence ?). Simplement dit, Kim s'intéresse plus à votre cerveau que vous-même.
Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx
- Video Language:
- English
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDxTalks
- Duration:
- 12:45