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Le chemin du cœur vers tous les possibles | Luc MAUDONNET | TEDxIleDeNantes

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    Êtes-vous en vie ?
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    Vous sentez-vous vivant ?
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    Pleinement vivant ?
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    Moi je vais vous dire, là,
    par le fait d'être devant vous,
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    je me sens carrément en vie.
  • 0:21 - 0:25
    Et j'aimerais par une citation
    de Confucius qui dit :
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    « Nous avons deux vies,
  • 0:27 - 0:31
    et la deuxième commence quand
    on se rend compte qu'on en a qu'une. »
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    Et effectivement, je pense que
    nous avons bien deux vies.
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    La 1e vient lors de notre naissance, un
    peu « indépendamment » de notre volonté.
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    Et puis il y a la deuxième.
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    Et celle-là, on la choisit.
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    Enfin, je ne crois pas qu’on puisse dire
    que l’on choisit sa vie
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    dans le sens où on peut choisir
    les événements
  • 0:51 - 0:53
    sur lesquels on va intervenir.
  • 0:53 - 0:56
    Par contre, il y a une chose
    que j'ai expérimentée :
  • 0:56 - 0:59
    c'est qu'on peut choisir
    sa façon de la vivre.
  • 1:00 - 1:03
    Aujourd'hui, ce que je souhaiterais
    partager avec vous,
  • 1:03 - 1:07
    c'est l'histoire de ma vie
    mais aussi celle de ma mort.
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    Alors, pas la mort au sens
    auquel vous l'entendez
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    parce que je suis bien ici
    présent devant vous.
  • 1:13 - 1:15
    Mais dans un sens beaucoup plus profond.
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    Un sens que j'ai appris en Inde,
    lors d'un voyage.
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    En Inde, certains sages voient la mort
    comme une libération.
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    Et ces mêmes sages considèrent comme morts
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    les gens qui sont pourtant
    bien en vie physiquement.
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    Et c'est vrai.
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    Nous faisons parfois mourir
    des choses en nous.
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    On peut faire mourir un rêve
    en choisissant de ne pas l'écouter.
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    On peut faire mourir l'enfant intérieur
    qu'on a et toute la joie qui l'habite
  • 1:42 - 1:44
    en restant trop sérieux.
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    On peut faire mourir une idée
    en choisissant de ne pas l'écouter.
  • 1:48 - 1:50
    Mais ce qui est magnifique,
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    c'est que nous avons le pouvoir
    de faire renaître ces choses-là.
  • 1:55 - 1:56
    Je m'appelle Luc Maudonnet,
  • 1:56 - 1:57
    j'ai 20 ans
  • 1:58 - 2:01
    et ça fait quatre ans que
    je suis professeur de kundalini yoga.
  • 2:02 - 2:06
    Et ce choix est le résultat
    d'un long questionnement,
  • 2:06 - 2:07
    d'un long voyage.
  • 2:08 - 2:12
    Depuis tout jeune, je me suis posé
    énormément de questions.
  • 2:12 - 2:14
    Des questions que l'on se pose tous.
  • 2:15 - 2:17
    Comment être plus heureux ?
  • 2:17 - 2:18
    Comment trouver ma voie ?
  • 2:18 - 2:21
    Comment me sentir exister, libre ?
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    Comment arriver à m'exprimer,
    en public, malgré le stress ?
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    Et au début de mon existence,
    par les actes que je faisais,
  • 2:30 - 2:32
    je cherchais des réponses
    à ces questions-là.
  • 2:32 - 2:36
    Et au début, pour me sentir exister,
    j'avais besoin des autres.
  • 2:36 - 2:39
    J'avais besoin de rendre fiers
    mes parents, mes professeurs,
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    pour me sentir important.
  • 2:40 - 2:42
    J'avais besoin de
    la reconnaissance des autres
  • 2:42 - 2:44
    pour sentir que j'avais de la valeur.
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    J'avais besoin de plaire aux filles
    pour me sentir important.
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    Et puis, dans cette quête de réponses,
    il y a eu ce voyage en Inde.
  • 2:52 - 2:55
    Un voyage que j'ai effectué en 2015.
  • 2:55 - 2:57
    Un voyage assez lointain,
  • 2:57 - 2:59
    mais pas le plus lointain.
  • 3:00 - 3:04
    Lors de ce voyage, j'ai rencontré
    la pratique du kundalini yoga,
  • 3:04 - 3:06
    un peu « par hasard ».
  • 3:06 - 3:10
    Et cette pratique est quelque chose
    qui a vraiment changé ma vie.
  • 3:10 - 3:14
    Moi, à l'époque, qui voulais me bâtir
    une image en fonction des autres,
  • 3:14 - 3:17
    une image de gros dur, le mec fier, fort,
  • 3:17 - 3:20
    je me retrouve dans ce cours
    de kundalini yoga
  • 3:20 - 3:23
    et après quelques postures,
    quelques exercices de respiration,
  • 3:23 - 3:25
    je me retrouve à pleurer
  • 3:26 - 3:29
    toutes les larmes de mon corps,
    sans savoir pourquoi.
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    Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait.
  • 3:31 - 3:32
    Je ressentais
  • 3:33 - 3:36
    des choses que je n'avais encore jamais
    ressenties jusqu'à maintenant.
  • 3:36 - 3:39
    Je ressentais toutes les blessures
    qui m'habitaient
  • 3:39 - 3:41
    que je n'avais encore jamais osé regarder.
  • 3:41 - 3:45
    Mais au lieu de lutter contre ces pleurs,
    contre tout ce qui m'habitait,
  • 3:45 - 3:46
    j'ai choisi d'accepter.
  • 3:47 - 3:51
    En acceptant, il s'est passé
    quelque chose d'encore plus incroyable.
  • 3:51 - 3:53
    J'ai commencé à me libérer.
  • 3:53 - 3:57
    J'ai commencé à ressentir
    une liberté, une légèreté.
  • 3:57 - 4:00
    Cette image que je me construisais,
  • 4:00 - 4:01
    je l'ai sentie se détruire, s'envoler,
  • 4:01 - 4:04
    pour laisser place à la personne
    que j'étais réellement.
  • 4:05 - 4:07
    Alors j'ai compris une chose
  • 4:08 - 4:09
    incroyable.
  • 4:10 - 4:13
    C'est que tout ce que
    je cherchais à l'extérieur
  • 4:13 - 4:14
    était en fait en moi.
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    C'était que tout l'amour
    que je cherchais chez les autres,
  • 4:18 - 4:19
    pour me sentir confiant,
  • 4:19 - 4:21
    c'était à moi à me l 'apporter
    en premier lieu.
  • 4:21 - 4:24
    Toute la reconnaissance que
    je cherchais chez les autres,
  • 4:24 - 4:26
    c'était à moi de me l'apporter.
  • 4:26 - 4:29
    C'est moi le responsable de ma vie,
    c'est moi l'acteur.
  • 4:30 - 4:32
    Et j'ai compris aussi une deuxième chose.
  • 4:33 - 4:36
    C'est que la force, ce n'est pas
    de ne pas avoir de faiblesses,
  • 4:36 - 4:38
    de ne jamais pleurer.
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    La force, c'est d'accepter
    d'avoir des faiblesses.
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    C'est comme le fait d'être spirituel.
  • 4:44 - 4:47
    Beaucoup de gens pensent que
    quand on est sur un chemin,
  • 4:47 - 4:50
    on ne doit pas ressentir
    de jugements, de désirs, de jalousies.
  • 4:50 - 4:52
    Mais être spirituel, ce n'est pas ça.
  • 4:53 - 4:58
    C'est accepter ces émotions-là,
    mais ne pas s'y identifier.
  • 4:58 - 5:00
    Comprendre que
    l'on est bien plus grand que ça.
  • 5:01 - 5:03
    Et donc, comment est-ce que ça a marché ?
  • 5:03 - 5:05
    Pour vous présenter en quelques mots
    ce qu'est le yoga.
  • 5:06 - 5:10
    Pour introduire cette grande technologie
    qu'est le kundalini yoga,
  • 5:10 - 5:14
    je citerai Yogi Amandeep Singh,
    un grand enseignant.
  • 5:15 - 5:19
    Il dit : « Le yoga, ce n'est pas apprendre
    à tenir debout en équilibre sur une jambe.
  • 5:19 - 5:22
    Ça, ça s'appelle un āsana, une posture.
  • 5:23 - 5:26
    Le yoga, ce n'est pas non plus
    apprendre à retenir sa respiration.
  • 5:26 - 5:30
    Ça, ça s'appelle le Prāṇayāma,
    la science du souffle.
  • 5:31 - 5:35
    Le yoga est un état de conscience
    et il est sans effort. »
  • 5:36 - 5:38
    Yoga veut dire union.
  • 5:38 - 5:40
    Beaucoup pensent que
    le yoga est une religion
  • 5:40 - 5:43
    ou alors, que c'est un ensemble
    d'exercices physiques
  • 5:43 - 5:46
    nous permettant d'apporter
    plus de vitalité à notre corps.
  • 5:47 - 5:49
    Mais en réalité,
    c'est bien plus profond que ça.
  • 5:50 - 5:53
    Le yoga, c'est la relation que
    vous allez entretenir avec vous-même.
  • 5:54 - 5:58
    Le yoga est le moyen de locomotion
    vers un voyage intérieur en vous.
  • 5:59 - 6:02
    Car le voyage que j'ai effectué en Inde
    n'a pas été le plus profond,
  • 6:02 - 6:03
    le plus révélateur.
  • 6:03 - 6:05
    Le voyage le plus profond
    que j'ai effectué,
  • 6:05 - 6:07
    c'est le voyage en moi-même.
  • 6:07 - 6:09
    Et donc, j'ai continué
    à pratiquer le yoga,
  • 6:09 - 6:13
    j'ai continué à me libérer,
    à accepter ce qui m'habitait
  • 6:13 - 6:14
    et à pouvoir faire des choses
  • 6:14 - 6:18
    car le yoga nous apprend, par exemple,
    à travailler sur notre respiration.
  • 6:18 - 6:20
    Car quand on ressent une émotion,
  • 6:20 - 6:22
    notre respiration s'adapte
    à cette émotion-là.
  • 6:22 - 6:25
    Quand on ressent du stress,
    on va respirer rapidement,
  • 6:25 - 6:27
    on va avoir une respiration très courte.
  • 6:27 - 6:29
    Mais si on apprend
    à modifier notre respiration,
  • 6:29 - 6:32
    on apprend à modifier nos émotions.
  • 6:32 - 6:36
    Et donc, à travers cette pratique,
    j'ai pu me libérer d'énormément de choses.
  • 6:36 - 6:38
    Mais j'ai constaté que
    les gens autour de moi,
  • 6:38 - 6:40
    mes camarades de classe à l'époque,
  • 6:40 - 6:44
    étaient confrontés aux mêmes problèmes
    que j'avais rencontrés auparavant.
  • 6:44 - 6:47
    Et je trouvais tellement grave,
    tellement triste
  • 6:47 - 6:50
    de voir des gens qui avaient
    des qualités en eux, des dons,
  • 6:50 - 6:55
    ne pas oser réaliser leurs rêves par peur,
    par doute, par timidité.
  • 6:55 - 6:57
    Je trouvais trop grave
    qu'un de mes camarades
  • 6:58 - 7:02
    ne fasse pas parvenir ses idées
    aux autres parce qu'il n'osait pas.
  • 7:02 - 7:04
    Alors j'ai pris une décision.
  • 7:05 - 7:07
    Une autre décision qui a changé ma vie.
  • 7:07 - 7:12
    À l'âge de 16 ans, j'ai décidé
    de devenir professeur de kundalini yoga.
  • 7:13 - 7:14
    Je suis allé voir mon directeur
  • 7:14 - 7:17
    et lui ai dit que je m'absenterai
    quelque temps. Et j'ai réussi.
  • 7:17 - 7:20
    J'ai suivi une formation
    et j'ai obtenu mon diplôme.
  • 7:22 - 7:25
    Et là, il s'est passé quelque chose
    de très difficile pour moi.
  • 7:25 - 7:28
    À l'âge de 16 ans, j'ai dû donner
    mon premier cours de yoga.
  • 7:29 - 7:31
    Et là, j'ai rencontré des doutes énormes.
  • 7:32 - 7:34
    Les gens m'attendaient et je me suis dit :
  • 7:34 - 7:38
    « Attends ! Quelle légitimité,
    toi tu as, un gamin 16 ans,
  • 7:38 - 7:42
    à aller enseigner à des gens
    qui ont trois à quatre fois ton vécu ?
  • 7:42 - 7:44
    T'es qui toi pour faire ça ? »
  • 7:46 - 7:47
    Quelle légitimité ?
  • 7:48 - 7:50
    Vous voyez cette question-là ?
  • 7:50 - 7:53
    Cette question aurait pu tuer
    la personne que je suis devant vous.
  • 7:53 - 7:57
    Cette question, elle aurait pu tuer
    le rêve et l'appel que j'avais en moi.
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    Et cette question de légitimité,
    peu importe qui on est, ce qu'on fait,
  • 8:01 - 8:04
    on la ressentira tous
    à un moment dans notre vie.
  • 8:04 - 8:07
    Moi, c'était mon jeune âge
    mais demain on peut se dire :
  • 8:07 - 8:09
    « Je suis trop vieux
    pour cette activité-là,
  • 8:09 - 8:13
    ou je n'ai pas les compétences requises
    pour faire et atteindre cet objectif. »
  • 8:13 - 8:17
    Alors, comment peut-on dépasser
    ces questions de légitimité ?
  • 8:17 - 8:19
    Comment ai-je fait pour les dépasser ?
  • 8:19 - 8:22
    J'aimerais vous l'illustrer
    en vous racontant une histoire
  • 8:22 - 8:24
    qui m'a profondément touché et inspiré.
  • 8:24 - 8:26
    C'est une histoire amérindienne.
  • 8:26 - 8:29
    C'est une grand-mère qui parle
    avec sa fille et qui lui dit :
  • 8:29 - 8:32
    « Tu sais ma fille,
    j'ai en moi deux loups.
  • 8:32 - 8:35
    Deux loups qui n'arrêtent pas
    de se battre. »
  • 8:35 - 8:38
    « Qui sont ces deux loups ? »,
    lui demande la petite fille.
  • 8:38 - 8:41
    « Le premier, c'est le loup du mal.
  • 8:41 - 8:43
    Le loup de la colère,
    de la peur, du doute. »
  • 8:44 - 8:46
    « Et le deuxième, qui est-il ? »
  • 8:46 - 8:50
    « Le deuxième loup, c'est le loup du bien,
    le loup de notre cœur,
  • 8:50 - 8:53
    le loup des rêves, de la confiance. »
  • 8:53 - 8:55
    « Mais alors, lequel
    de ces deux loups gagne ? »
  • 8:56 - 8:58
    Alors la grand-mère lui répond :
  • 8:58 - 9:00
    « Celui que tu nourris. »
  • 9:01 - 9:04
    Nous avons tous en nous ces deux loups.
  • 9:04 - 9:06
    Peu importe ce que nous allons faire,
  • 9:06 - 9:09
    nous allons tous à un moment donné
    ressentir du doute, ressentir de la peur.
  • 9:09 - 9:11
    Mais qu’est-ce que
    nous choisissons de nourrir ?
  • 9:11 - 9:13
    Quel loup allons-nous nourrir ?
  • 9:14 - 9:17
    Parce que nos rêves sont
    en réalité bien plus grands
  • 9:17 - 9:19
    que ce petit sentiment de peur.
  • 9:19 - 9:22
    Nous sommes, en réalité,
    bien plus grands que ces sentiments-là.
  • 9:22 - 9:26
    Parce que, écouter ses rêves,
    c’est s’écouter soi-même.
  • 9:26 - 9:28
    Réaliser ses rêves,
    c’est se réaliser soi-même.
  • 9:28 - 9:30
    Et peu importe
  • 9:30 - 9:33
    si on atteint ou pas
    ses objectifs ou ses rêves,
  • 9:33 - 9:34
    ce n’est pas ça qui compte.
  • 9:34 - 9:37
    Ce qui compte, c’est de s’écouter,
    c’est de se rencontrer
  • 9:37 - 9:40
    et de prendre conscience
    de la belle personne que l’on est.
  • 9:41 - 9:44
    Parce que la confiance,
    ce n’est pas l’absence de doute.
  • 9:45 - 9:49
    La confiance, c’est nourrir l’appel
    de notre cœur, notre intention,
  • 9:49 - 9:51
    plutôt que tout ce qui nous en dissuade.
  • 9:51 - 9:55
    Nous avons tous en nous
    la capacité, la possibilité
  • 9:55 - 9:58
    de trouver cette relation avec nous-mêmes,
  • 9:58 - 10:01
    de réaliser la personne que nous sommes.
  • 10:01 - 10:02
    Et pour ce faire,
  • 10:02 - 10:06
    j’aimerais vous inviter tous ensemble,
    ce soir, à faire un exercice de yoga.
  • 10:07 - 10:09
    Je vais vous inviter à fermer les yeux.
  • 10:13 - 10:18
    Vous allez commencer à respirer
    uniquement par le nez.
  • 10:18 - 10:21
    À essayer de prendre des inspirations
    les plus profondes,
  • 10:21 - 10:23
    les plus longues possible.
  • 10:24 - 10:27
    Et des expirations aussi profondes
    et aussi longues.
  • 10:28 - 10:31
    Concentrez-vous uniquement
    sur ce qu'il se passe en vous.
  • 10:33 - 10:37
    Prenez conscience de vos pieds sur le sol,
  • 10:38 - 10:41
    de votre poids sur la chaise
    sur laquelle vous êtes assis.
  • 10:42 - 10:45
    Concentrez-vous sur
    le bruit de la respiration,
  • 10:45 - 10:48
    sur vos inspirations, sur vos expirations.
  • 10:48 - 10:50
    (Souffle d’inspiration)
  • 10:50 - 10:51
    (Souffle d’expiration)
  • 10:51 - 10:53
    Relâchez vos épaules, votre visage.
  • 10:55 - 10:59
    Et petit à petit, essayez de
    complètement plonger en vous
  • 11:00 - 11:01
    et essayez,
  • 11:01 - 11:04
    par ce voyage
    que vous êtes en train de faire,
  • 11:04 - 11:06
    de chercher toutes les qualités
    qui vous habitent,
  • 11:07 - 11:09
    toute la beauté qui vous habite.
  • 11:09 - 11:13
    Essayez de vous connecter
    à cette lumière qui est en vous.
  • 11:15 - 11:19
    Essayez de vous connecter
    à la belle personne que vous êtes.
  • 11:20 - 11:22
    Vous allez prendre une grande inspiration,
  • 11:22 - 11:23
    (Souffle d’inspiration)
  • 11:23 - 11:24
    de garder l’air,
  • 11:25 - 11:28
    de bien rester connecté
    à cette belle personne que vous êtes,
  • 11:29 - 11:33
    et je vais vous demander, s’il vous plaît,
    de faire vivre cette personne-là.
  • 11:33 - 11:35
    Expirez et merci à tous.
  • 11:35 - 11:37
    (Applaudissements)
Title:
Le chemin du cœur vers tous les possibles | Luc MAUDONNET | TEDxIleDeNantes
Description:

Luc a 20 ans. Son initiation au yoga, il la doit à un voyage en Inde en 2015, lorsqu’il s’est retrouvé dans un cours par, il ne sait plus quel hasard. Cette expérience a fondamentalement changé sa vie. Aujourd’hui, il enseigne le yoga Kundalini tout en poursuivant ses études.

Mourir pour renaître… Luc commence son intervention par la citation de Confucius : « On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une. » On fait mourir des choses en nous : un rêve en ne l’écoutant pas, notre enfant intérieur et toute la joie qui réside en nous en voulant rester trop sérieux… Luc nous amène à nous questionner sur ce que nous faisons vivre et mourir en nous, afin de prendre conscience que nous sommes responsables de ce qui nous arrive, de notre propre bonheur. Il nous accompagne à comprendre qu’être heureux, épanoui, ce n’est pas ne jamais être triste, en colère, mais c’est laisser s’exprimer les émotions, les accepter et surtout, ne pas s’y identifier. Depuis l’âge de 16 ans, Luc enseigne le Yoga Kundalini. Il vient d’avoir 20 ans et suit actuellement un BTS Négociations Relations Clients en alternance. Luc a toujours aidé ses camarades de classe et aujourd’hui ses collègues à être bien dans leur peau, à gagner en confiance pour préparer leurs examens, rendez-vous ou présentations et à prendre la responsabilité de leur bonheur. Sa vision du monde est à la fois empreinte de spiritualité et de pragmatisme. Rafraîchissant et énergisant, il est un reflet de la nouvelle génération qui arrive sur le marché du travail.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus: http: //ted. com/tedx

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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
12:03

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