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Une sagesse radicale pour une entreprise, une école, une vie

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    Les lundis et jeudis,
    j'apprends à mourir.
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    Je les appelle mes jours terminaux.
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    Mon épouse Fernanda n'aime pas ce terme,
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    mais beaucoup de membres de ma famille
    sont morts d'un cancer du mélanome
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    et mes parents et grands-parents
    l'ont eu aussi.
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    Et je pensais qu'un jour je serais
    peut-être assis face à un médecin
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    qui regarderait mes examens et dirait :
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    « Ricardo, les résultats ne sont pas bons.
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    Vous avez six mois ou un an à vivre. »
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    Et là, vous commencez à réfléchir à ce que
    vous feriez de ce temps.
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    Vous dites : « Je vais passer
    plus de temps avec les enfants.
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    Je vais visiter tels endroits,
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    je vais escalader des montagnes
    et explorer des lieux
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    et je vais faire toutes ces choses que
    je n'ai jamais pris le temps de faire. »
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    Mais bien sûr, nous savons tous
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    que ce seront des souvenirs
    doux-amers que nous aurons.
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    C'est très difficile à faire.
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    Vous passez probablement une bonne
    partie du temps à pleurer.
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    Donc j'ai décidé
    que j'allais faire autre chose.
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    Chaque lundi et jeudi,
    j'utiliserai mes jours terminaux.
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    Et je ferai, ces jours-là,
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    ce que j'aurais fait si
    j'avais reçu cette nouvelle.
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    (Rires)
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    Quand on pense à --
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    (Applaudissements)
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    Quand on pense au contraire du travail,
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    nous pensons souvent aux loisirs.
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    Et on se dit qu'on a besoin de temps
    pour nos loisirs, etc.
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    Mais le fait est que les loisirs
    nous occupent beaucoup.
  • 1:24 - 1:26
    Vous jouez au golf, au tennis,
    voyez du monde,
  • 1:26 - 1:29
    et vous allez déjeuner,
    et vous êtes en retard au cinéma.
  • 1:29 - 1:31
    Les loisirs, c'est une activité prenante.
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    Le contraire du travail est l'oisiveté.
    Mais très peu d'entre nous
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    savent quoi faire de l'oisiveté.
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    Quand vous regardez la façon dont nous
    divisons notre vie en général,
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    vous remarquez que les moments où
    nous avons beaucoup d'argent,
  • 1:47 - 1:49
    sont ceux où nous avons
    très peu de temps.
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    Et quand nous avons finalement le temps,
    nous n'avons ni l'argent ni la santé.
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    En tant qu'entreprise, nous avons commencé
    à y penser il y a une trentaine d'années.
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    C'est une entreprise compliquée,
    avec des milliers d'employés,
  • 2:01 - 2:04
    qui brasse des centaines
    de millions de dollars,
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    crée des systèmes de propulsion, gère
    4 000 distributeurs d'argent au Brésil,
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    fait la déclaration d'impôts
    de dizaines de milliers de personnes.
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    Donc, ce n'est pas une entreprise simple.
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    Nous y avons jeté un œil
    et nous avons dit :
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    déléguons à ces gens,
    donnons-leur une entreprise
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    débarrassée de tous les côtés
    « école privée »,
  • 2:27 - 2:29
    tel qu'arriver à telle heure,
    et s'habiller ainsi,
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    aller en réunion comme ça,
    dire ceci,
  • 2:32 - 2:33
    ne pas dire cela,
  • 2:33 - 2:34
    et voyons ce qu'il reste.
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    Il y a 30 ans environ, nous avons
  • 2:36 - 2:39
    commencé cette démarche
    pour gérer ce problème.
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    Et nous avons dit :
    regardez la retraite,
  • 2:41 - 2:44
    tout ce problème de comment
    nous répartissons notre vie.
  • 2:44 - 2:47
    Au lieu d'escalader des montagnes
    à 82 ans,
  • 2:47 - 2:49
    pourquoi ne pas le faire
    la semaine prochaine ?
  • 2:49 - 2:51
    Et voilà comment :
  • 2:51 - 2:55
    nous allons vous revendre vos mercredis
    pour 10% de votre salaire.
  • 2:55 - 2:59
    Donc, si vous vouliez être violoniste,
    ce qui n'est probablement pas le cas,
  • 2:59 - 3:02
    allez-y, faites ça le mercredi.
  • 3:02 - 3:03
    Nous avons découvert que --
  • 3:03 - 3:05
    nous pensions que ce serait
    les personnes plus âgées
  • 3:05 - 3:08
    qui seraient vraiment intéressées
    par ce programme.
  • 3:08 - 3:11
    Mais l'âge moyen des premières
    personnes à adhérer
  • 3:11 - 3:12
    était 29 ans, bien sûr.
  • 3:12 - 3:13
    Alors nous avons réfléchi
  • 3:13 - 3:16
    et dit : nous devons faire
    les choses différemment.
  • 3:16 - 3:18
    Nous avons commencé à nous demander :
  • 3:18 - 3:20
    pourquoi voulons-nous savoir
    à quelle heure vous êtes
  • 3:20 - 3:21
    arrivé, parti du travail ?
  • 3:21 - 3:24
    Ne pouvons-nous pas changer cela
    en un contrat
  • 3:24 - 3:27
    où l'on vous achète quelque chose,
    une sorte de travail ?
  • 3:27 - 3:29
    Pourquoi construire ce siège social ?
  • 3:29 - 3:32
    Vouloir avoir l'air
    solide, grand, important,
  • 3:32 - 3:34
    n'est-ce pas un problème d'ego ?
  • 3:34 - 3:37
    Mais, à cause de cela, vous passez
    deux heures à traverser la ville ?
  • 3:37 - 3:41
    Nous avons posé les questions,
    une par une.
  • 3:41 - 3:42
    Nous le disions comme ça :
  • 3:42 - 3:44
    Un : Comment trouver des gens ?
  • 3:44 - 3:47
    Nous sortions, essayions de
    recruter des gens et leur disions :
  • 3:47 - 3:49
    si vous venez chez nous,
  • 3:49 - 3:51
    vous n'aurez pas
    deux ou trois entretiens puis
  • 3:51 - 3:54
    serez marié à nous
    jusqu'à la fin de votre vie.
  • 3:54 - 3:56
    Nous passons pas
    le reste de notre vie ainsi.
  • 3:56 - 3:58
    Donc, venez passer des entretiens.
  • 3:58 - 4:01
    Quiconque intéressé
    par un entretien viendra.
  • 4:01 - 4:05
    Puis nous verrons ce qu'il ressort
    de l'intuition qui s'en dégage,
  • 4:05 - 4:09
    plutôt que de remplir les petites cases
    disant si vous êtes la bonne personne.
  • 4:09 - 4:11
    Puis, revenez.
  • 4:11 - 4:14
    Restez un après-midi, même une journée,
    parlez à qui vous voulez.
  • 4:14 - 4:18
    Assurez-vous que nous soyons bien
    la fiancée que vous croyiez
  • 4:18 - 4:21
    et pas toutes les conneries
    qu'on met dans nos publicités.
  • 4:21 - 4:23
    (Rires)
  • 4:23 - 4:26
    Petit à petit, nous avons atteint un stade
    où nous disions des choses comme :
  • 4:26 - 4:29
    nous ne voulons pas d'un dirigeant
    dans l'entreprise
  • 4:29 - 4:31
    s'il n'a pas passé d'entretiens
    et été approuvé
  • 4:31 - 4:34
    par ses futurs subordonnés.
  • 4:34 - 4:39
    Tous les six mois, tout le monde est
    évalué, anonymement, en tant que chef.
  • 4:40 - 4:44
    Et cela détermine si oui ou non ils
    doivent continuer à ce poste de chef,
  • 4:44 - 4:46
    qui est, comme vous le savez,
    souvent situationnel.
  • 4:46 - 4:52
    Et s'ils n'ont pas 70-80% de la note,
    ils ne restent pas,
  • 4:52 - 4:57
    ce qui est probablement pourquoi
    je n'ai pas été PDG plus de 10 ans.
  • 4:57 - 5:01
    Et, avec le temps, nous avons
    posé d'autres questions.
  • 5:01 - 5:02
    Nous disions :
  • 5:02 - 5:06
    pourquoi les gens ne peuvent-ils
    pas décider de leurs salaires ?
  • 5:06 - 5:07
    Qu'ont-ils besoin de savoir ?
  • 5:07 - 5:09
    Il n'y a que trois choses à savoir :
  • 5:09 - 5:12
    combien les gens gagnent
    dans l'entreprise,
  • 5:12 - 5:14
    combien ils gagnent dans
    une entreprise similaire,
  • 5:14 - 5:18
    et combien d'argent gagne l'entreprise,
    pour savoir ce qui est possible.
  • 5:18 - 5:20
    Donnons aux gens ces trois informations.
  • 5:20 - 5:22
    Nous avons mis, dans la cafétéria,
  • 5:22 - 5:25
    un ordinateur sur lequel
    vous pouviez voir
  • 5:25 - 5:27
    combien chacun dépensait,
    combien chacun gagnait,
  • 5:27 - 5:29
    leurs avantages,
    combien gagnait l'entreprise,
  • 5:29 - 5:32
    quelles étaient les marges, etc.
  • 5:32 - 5:35
    Et c'était il y a 25 ans.
  • 5:35 - 5:38
    Quand les gens ont commencé à
    avoir accès à cette information,
  • 5:38 - 5:41
    nous avons dit : nous ne voulons pas
    voir vos notes de frais,
  • 5:41 - 5:44
    ni le nombre de jours de congés
    que vous avez pris,
  • 5:44 - 5:46
    ni où vous travaillez.
  • 5:46 - 5:49
    A ce moment-là, nous avions
    14 bureaux en ville,
  • 5:49 - 5:52
    et nous disions, allez à celui
    le plus près de chez vous
  • 5:52 - 5:55
    ou du client que vous allez
    voir aujourd'hui.
  • 5:55 - 5:57
    Ne nous dites pas où vous êtes.
  • 5:57 - 6:01
    Même lorsque nous avions des milliers
    de personnes, 5 000 personnes,
  • 6:01 - 6:04
    nous en avions deux au département RH,
  • 6:04 - 6:07
    et heureusement, l'une d'elles
    est à la retraite.
  • 6:07 - 6:09
    (Rires)
  • 6:09 - 6:12
    Donc, la question que nous nous posions
    était : comment prendre soin des gens ?
  • 6:12 - 6:14
    Les gens sont tout ce que nous avons.
  • 6:14 - 6:18
    Nous ne pouvons pas avoir un département
    qui dirige et prenne soin des gens.
  • 6:18 - 6:23
    Nous commencions à voir que cela marchait,
    et nous avons dit que nous cherchions --
  • 6:23 - 6:26
    et ça c'est, je pense, ce
    que je recherchais principalement
  • 6:26 - 6:28
    dans les jours terminaux
    et dans l'entreprise,
  • 6:28 - 6:31
    et qui est :
    comment mettre en place la sagesse ?
  • 6:31 - 6:36
    Nous venons d'un âge de révolution,
    de révolution industrielle,
  • 6:36 - 6:39
    un âge d'information,
    un âge de connaissance,
  • 6:39 - 6:41
    mais nous sommes toujours loin
    de l'âge de la sagesse.
  • 6:41 - 6:45
    Comment conceptualiser, comment
    s'organiser pour plus de sagesse ?
  • 6:45 - 6:46
    Par exemple, de nombreuses fois,
  • 6:46 - 6:51
    la décision la plus intelligente
    ou la plus maligne ne convient pas.
  • 6:51 - 6:53
    Du coup, nous disions des choses comme :
  • 6:53 - 6:57
    mettons-nous d'accord sur le fait
    que vous vendiez 57 gadgets par semaine.
  • 6:57 - 7:01
    Si vous les vendez d'ici mercredi,
    s'il vous plaît, allez à la plage.
  • 7:01 - 7:04
    Ne nous créez pas un problème,
    pour la manufacture, l'application,
  • 7:04 - 7:07
    sinon nous devons acheter de nouvelles
    entreprises, nos concurrents,
  • 7:07 - 7:11
    nous devons faire plein de choses
    parce que vous en avez vendu trop.
  • 7:11 - 7:13
    Donc allez à la plage
    et reprenez lundi.
  • 7:13 - 7:15
    (Rires)
    (Applaudissements)
  • 7:15 - 7:19
    Le processus est de chercher la sagesse.
  • 7:19 - 7:22
    Et dans le même temps, bien sûr,
    nous voulions que les gens sachent tout,
  • 7:22 - 7:25
    nous voulions être vraiment démocratiques
    dans notre gestion des choses.
  • 7:25 - 7:28
    Dans notre comité de direction,
    il y avait deux sièges de libres
  • 7:28 - 7:31
    avec les mêmes droits de vote,
  • 7:31 - 7:33
    pour les 2 premières personnes
    à se présenter.
  • 7:33 - 7:35
    (Rires)
  • 7:35 - 7:40
    Et donc nous avions des femmes
    de ménage votant aux réunions du comité,
  • 7:40 - 7:43
    qui regroupait beaucoup de
    personnes importantes, en costume.
  • 7:43 - 7:47
    Et le fait est qu'elles nous ont
    fait rester honnêtes.
  • 7:47 - 7:51
    Ce processus, quand nous commencions à
    regarder qui venait nous voir,
  • 7:51 - 7:52
    nous disions : attendez un peu,
  • 7:52 - 7:55
    les gens viennent nous voir et disent :
    « Où dois-je m'assoir ?
  • 7:55 - 7:58
    Comment dois-je travailler ?
    Où serai-je dans cinq ans ? »
  • 7:58 - 8:01
    Alors nous avons réalisé
    que nous devions commencer plus tôt.
  • 8:01 - 8:02
    Où commencer ?
  • 8:02 - 8:05
    La maternelle semblait
    être le bon endroit.
  • 8:05 - 8:10
    Nous avons créé une fondation, qui a
    maintenant, depuis 11 ans, 3 écoles,
  • 8:10 - 8:12
    où nous posions les mêmes questions :
  • 8:12 - 8:15
    comment reconceptualiser l'école
    pour la sagesse ?
  • 8:15 - 8:18
    C'est une chose de dire que nous devons
    recycler les professeurs,
  • 8:18 - 8:19
    les directeurs doivent faire plus.
  • 8:19 - 8:25
    Mais le fait est que ce que nous faisons
    de l'éducation est entièrement obsolète.
  • 8:25 - 8:28
    Le rôle des professeurs est
    entièrement obsolète.
  • 8:28 - 8:33
    Il est idiot de passer des maths à la
    biologie à la France du XIVème siècle.
  • 8:33 - 8:38
    (Applaudissements)
  • 8:38 - 8:41
    Nous nous demandions :
    à quoi cela pourrait-il ressembler ?
  • 8:41 - 8:44
    Nous avons réuni des gens,
    y compris des gens qui aiment l'éducation,
  • 8:44 - 8:50
    des gens comme Paulo Freire,
    et deux ministres de l'éducation au Brésil
  • 8:50 - 8:53
    et nous avons dit :
    si nous voulons créer une école,
  • 8:53 - 8:54
    à quoi ressemblerait-elle ?
  • 8:54 - 8:58
    Nous avons donc créé cette école
    du nom de Luminar,
  • 8:58 - 9:00
    et Luminar est une école publique
  • 9:00 - 9:02
    et Luminar propose ceci :
  • 9:02 - 9:06
    Divisons en deux ce rôle
    de professeur.
  • 9:06 - 9:08
    Un gars que nous appellerons tuteur.
  • 9:08 - 9:13
    Un tuteur, dans l'ancien sens de la
    Paideia grecque, surveille l'enfant.
  • 9:13 - 9:17
    Ce qu'il se passe à la maison,
    ce qu'il se passe dans sa vie etc.
  • 9:17 - 9:18
    Mais surtout n'enseigne pas,
  • 9:18 - 9:22
    parce que nous ne voulons pas savoir
    le peu que tu sais comparé à Google.
  • 9:22 - 9:23
    Garde ça pour toi.
  • 9:23 - 9:24
    (Rires)
  • 9:24 - 9:28
    Nous allons intégrer des personnes
    qui ont deux choses :
  • 9:28 - 9:33
    la passion et l'expertise, que cela soit
    leur profession ou non.
  • 9:33 - 9:35
    Et nous avons recours
    aux citoyens âgés,
  • 9:35 - 9:39
    qui sont 25% de la population avec une
    sagesse dont plus personne ne veut.
  • 9:39 - 9:41
    Nous les amenons à l'école et disons :
  • 9:41 - 9:45
    apprenez à ces enfants
    ce en quoi vous croyez.
  • 9:45 - 9:48
    Nous avons des violonistes
    qui enseignent les maths.
  • 9:48 - 9:51
    Nous avons toutes sortes de choses
    où nous disons :
  • 9:51 - 9:53
    ne vous inquiétez plus
    du programme du cours.
  • 9:53 - 9:58
    Nous avons environ 10 grandes idées
    enseignées entre 2 et 17 ans.
  • 9:58 - 10:03
    Des choses comme : comment
    nous mesurer en tant qu'humains ?
  • 10:03 - 10:06
    Il y a de la place pour les maths
    et la physique et tout cela.
  • 10:06 - 10:08
    Comment nous exprimer ?
  • 10:08 - 10:11
    Il y a là de la musique,
    la littérature etc.
  • 10:11 - 10:12
    mais aussi de la grammaire.
  • 10:12 - 10:15
    Et puis nous avons des choses
    que tout le monde a oubliées,
  • 10:15 - 10:18
    qui sont probablement les plus
    importantes dans la vie.
  • 10:18 - 10:21
    Les choses très importantes de la vie
    dont nous ne savons rien.
  • 10:21 - 10:24
    Nous ne savons rien sur l'amour,
  • 10:24 - 10:26
    nous ne savons rien sur la mort,
  • 10:26 - 10:28
    nous ne savons pas
    pourquoi nous sommes ici.
  • 10:28 - 10:32
    Donc nous avons besoin d'une matière
    qui parle de ce que nous ne savons pas.
  • 10:32 - 10:34
    C'est une grosse partie
    de ce que nous faisons.
  • 10:34 - 10:40
    (Applaudissements)
  • 10:40 - 10:43
    Au fil des années nous nous sommes
    investis dans d'autres choses.
  • 10:43 - 10:45
    Nous disions : pourquoi
    gronder les enfants
  • 10:45 - 10:48
    et leur dire de s'asseoir et
    de faire ceci et cela.
  • 10:48 - 10:52
    Amenons-les à faire ce que nous appelons
    un cercle, qui se réunit chaque semaine.
  • 10:52 - 10:55
    Et leur dire de mettre
    les règles en place
  • 10:55 - 10:57
    et de décider ce qu'ils veulent en faire.
  • 10:57 - 10:59
    Pouvez-vous tous vous
    taper sur la tête ?
  • 10:59 - 11:02
    Bien sûr, essayez pendant une semaine.
  • 11:02 - 11:05
    Ils ont abouti aux même règles que nous
  • 11:05 - 11:07
    mais ce sont leurs règles.
  • 11:07 - 11:09
    Et alors, ils ont le pouvoir,
  • 11:09 - 11:14
    ce qui signifie qu'ils peuvent suspendre
    et expulser des enfants,
  • 11:14 - 11:20
    ainsi nous ne gérons pas l'école,
    c'est eux qui décident.
  • 11:20 - 11:23
    Ensuite, dans la même veine,
  • 11:23 - 11:25
    nous gardons une mosaïque digitale,
  • 11:25 - 11:29
    parce que ce n'est pas constructiviste
    ou Montessori ou quoi que ce soit.
  • 11:29 - 11:32
    C'est quelque chose nous gardons
    le curriculum brésilien
  • 11:32 - 11:35
    avec 600 bouts de mosaïque
  • 11:35 - 11:38
    que nous voulons que les enfants
    connaissent avant leurs 17 ans.
  • 11:38 - 11:41
    Nous suivons toujours cela
    et nous savons comment cela se passe
  • 11:41 - 11:45
    et s'ils ne sont pas intéressés par
    quelque chose, nous attendons 1 an.
  • 11:45 - 11:49
    Et les enfants sont dans des groupes
    sans catégorie d'âge,
  • 11:49 - 11:53
    donc un enfant de 6 ans qui est prêt
    avec un autre de 11 ans,
  • 11:53 - 11:55
    cela élimine tous les gangs
    et les groupes
  • 11:55 - 11:59
    et ces choses que nous avons
    en général à l'école.
  • 11:59 - 12:01
    Et ils ont une note entre 0 et 100%,
  • 12:01 - 12:05
    qu'ils remplissent eux-même via une
    application toutes les deux heures.
  • 12:05 - 12:10
    Jusqu'à ce qu'ils atteignent les 37% que
    nous souhaitions qu'ils aient sur le sujet
  • 12:10 - 12:15
    pour qu'ils puissent aller dans le monde
    en en sachant assez sur le sujet.
  • 12:15 - 12:20
    Les cours sont la coupe du monde de foot
    ou la construction d'un vélo.
  • 12:20 - 12:24
    Et les gens s'inscrivent à un cours
    de 45 jours sur la construction d'un vélo.
  • 12:24 - 12:29
    Essayez de construire un vélo sans savoir
    que pi = 3,1416.
  • 12:29 - 12:30
    C'est impossible.
  • 12:30 - 12:35
    Et essayez d'utiliser 3,1416
    pour quoi que ce soit.
  • 12:35 - 12:37
    Vous n'en savez pas plus.
  • 12:37 - 12:39
    C'est une perte,
    c'est ce que nous essayons de faire :
  • 12:39 - 12:41
    chercher la sagesse dans cette école.
  • 12:41 - 12:47
    Et cela nous ramène à ce graphique
    et à la distribution de nos vies.
  • 12:47 - 12:50
    Quand j'y pense, j'ai accumulé
    beaucoup d'argent.
  • 12:50 - 12:54
    Quand vous pensez et dites : maintenant
    c'est le moment de rendre --
  • 12:54 - 12:57
    si vous rendez,
    c'est que vous avez trop pris.
  • 12:57 - 13:04
    (Rires)
    (Applaudissements)
  • 13:05 - 13:07
    Je pense toujours à Warren Buffet
    se réveillant un jour
  • 13:07 - 13:11
    et découvrant qu'il a 30 milliards
    de plus que ce qu'il pensait.
  • 13:11 - 13:14
    Et il dit :
    que vais-je en faire ?
  • 13:14 - 13:16
    Il dit qu'il le donnera à quelqu'un
    qui en a vraiment besoin.
  • 13:16 - 13:19
    Il va les donner à Bill Gates.
    (Rires)
  • 13:20 - 13:23
    Et mon gars, qui est mon conseiller
    financier à New York,
  • 13:23 - 13:25
    il dit :
    tu es un mec idiot
  • 13:25 - 13:28
    parce que tu aurais 4,1 fois plus
    d'argent aujourd'hui
  • 13:28 - 13:33
    si tu avais fait de l'argent avec
    de l'argent plutôt que de le partager.
  • 13:33 - 13:34
    Mais je préfère partager.
  • 13:34 - 13:38
    (Applaudissements)
  • 13:38 - 13:42
    J'ai enseigné à des masters
    au MIT pendant un certain temps
  • 13:42 - 13:45
    et, un jour, je me suis retrouvé
    au cimetière de Mount Auburn.
  • 13:45 - 13:47
    C'est un beau cimetière à Cambridge.
  • 13:47 - 13:50
    Je me promenais. C'était mon anniversaire
    et je réfléchissais.
  • 13:50 - 13:52
    La première fois,
    j'ai vu ces pierres tombales
  • 13:52 - 13:55
    et ces personnes géniales
    ayant fait de super choses
  • 13:55 - 13:59
    et je me suis demandé pour quoi
    je voudrais qu'on se souvienne de moi.
  • 13:59 - 14:00
    J'ai fait un autre tour,
  • 14:00 - 14:03
    et la deuxième fois,
    une autre question m'est venue,
  • 14:03 - 14:05
    elle m'a fait plus de bien, c'était :
  • 14:05 - 14:08
    pourquoi voudrais-je
    qu'on se souvienne de moi ?
  • 14:08 - 14:10
    (Rires)
  • 14:10 - 14:13
    Et cela m'a conduit ailleurs.
  • 14:13 - 14:17
    Quand j'avais 50 ans, ma femme Fernanda et
    moi sommes restés assis tout un après-midi
  • 14:17 - 14:20
    avec un feu de camp
  • 14:20 - 14:23
    et j'ai lancé dans ce feu
    tout ce que j'avais jamais fait.
  • 14:23 - 14:25
    C'est un livre en 38 langues,
  • 14:25 - 14:29
    des centaines et des centaines d'articles
    et de DVD, tout ce qu'il y avait.
  • 14:29 - 14:30
    Et cela a eu deux impacts.
  • 14:30 - 14:35
    Le premier est que cela a libéré nos cinq
    enfants de suivre nos pas, notre ombre --
  • 14:35 - 14:37
    Ils ne savent pas ce que je fais.
  • 14:37 - 14:38
    (Rires)
  • 14:38 - 14:40
    Ce qui est bien.
  • 14:40 - 14:41
    Et je ne vais pas les amener quelque part
  • 14:41 - 14:44
    et leur dire : un jour,
    tout ceci sera à vous.
  • 14:44 - 14:45
    (Rires)
  • 14:45 - 14:49
    Les cinq enfants ne savent rien,
    ce qui est bien.
  • 14:49 - 14:51
    Et la deuxième chose est que
  • 14:51 - 14:55
    je me suis libéré de cet ancrage
    de mes réussites passées.
  • 14:55 - 15:00
    Je suis libre de commencer quelque chose
    de nouveau à chaque fois
  • 15:00 - 15:02
    depuis le début durant
    ces jours terminaux.
  • 15:02 - 15:03
    Et certains diraient :
  • 15:03 - 15:06
    maintenant vous avez ce temps,
    ces jours terminaux,
  • 15:06 - 15:08
    alors vous sortez et faites tout.
  • 15:08 - 15:10
    Non, nous sommes allés à la plage,
  • 15:10 - 15:13
    aux Samoa et aux Maldives,
    au Mozambique,
  • 15:13 - 15:14
    donc c'est fait.
  • 15:14 - 15:17
    J'ai escaladé des montagnes de l'Himalaya.
  • 15:17 - 15:20
    Je suis descendu à 60 mètres de profondeur
    pour voir des requins marteaux.
  • 15:20 - 15:25
    J'ai passé 59 jours sur le dos d'un
    dromadaire, du Tchad à Tombouctou.
  • 15:25 - 15:29
    J'ai été au pôle nord magnétique
    sur un traîneau tiré par des chiens.
  • 15:29 - 15:31
    Donc j'ai été occupé.
  • 15:31 - 15:37
    C'est ce que j'aime appeler
    ma liste vide de choses à faire.
  • 15:37 - 15:40
    (Rires)
  • 15:40 - 15:43
    Et c'est pour cette raison,
    quand je pense à ces jours, je pense que
  • 15:43 - 15:46
    je ne suis pas retraité.
    je ne me sens pas retraité.
  • 15:46 - 15:48
    Et donc j'écris un nouveau livre.
  • 15:48 - 15:52
    Nous avons lancé trois nouvelles
    entreprises les deux dernières années.
  • 15:52 - 15:57
    Je travaille maintenant pour étendre
    ce système d'école gratuite dans le monde,
  • 15:57 - 16:00
    de façon intéressante, j'ai découvert
    que personne n'en veut gratuitement.
  • 16:00 - 16:02
    Depuis 10 ans, j'essaye
  • 16:02 - 16:06
    que le système public reprenne
    ce concept d'école,
  • 16:06 - 16:08
    plus particulièrement les écoles publiques
  • 16:08 - 16:13
    qui ont un score de 43/100
  • 16:13 - 16:16
    au lieu de 91/100.
  • 16:16 - 16:18
    Mais gratuitement, personne n'en veut.
  • 16:18 - 16:21
    Peut-être que nous le ferons payer
    et qu'ainsi nous aboutirons.
  • 16:21 - 16:25
    Mais l'étendre est une des choses
    que nous voulons faire.
  • 16:25 - 16:28
    Et je crois que
    notre message à votre attention
  • 16:28 - 16:30
    doit ressembler à cela :
  • 16:30 - 16:33
    nous avons tous appris
    à envoyer des mails
  • 16:33 - 16:36
    et à travailler
    chez nous le dimanche soir.
  • 16:36 - 16:37
    Mais très peu ont appris
  • 16:37 - 16:40
    à aller au cinéma le lundi après-midi.
  • 16:40 - 16:45
    Et si nous recherchons la sagesse,
    nous devons apprendre cela également.
  • 16:45 - 16:48
    Et donc, ce que nous avons fait toutes
    ces années est très simple, et c'est
  • 16:48 - 16:51
    utiliser un petit outil :
    demander pourquoi trois fois d'affilée.
  • 16:51 - 16:54
    Parce que vous avez toujours une bonne
    réponse au premier.
  • 16:54 - 16:57
    Le deuxième commence à être compliqué.
  • 16:57 - 17:00
    Au troisième pourquoi, vous ne savez plus
    pourquoi vous faites ce que vous faites.
  • 17:00 - 17:07
    Je veux vous laisser ce début de réflexion
    que peut-être, si vous faites cela,
  • 17:07 - 17:09
    vous vous demanderez pour quoi ?
  • 17:09 - 17:11
    Pour quoi fais-je cela ?
  • 17:11 - 17:14
    Et, je l'espère, le résultat,
    le temps passant,
  • 17:14 - 17:17
    j'espère et je vous souhaite
  • 17:17 - 17:20
    d'avoir un futur plus sage.
  • 17:20 - 17:21
    Merci beaucoup.
  • 17:21 - 17:29
    (Applaudissements)
  • 17:34 - 17:39
    Chris Anderson : Ricardo,
    tu es un peu fou.
  • 17:39 - 17:41
    (Rires)
  • 17:41 - 17:44
    Pour beaucoup de gens,
    cela semble fou.
  • 17:44 - 17:47
    Et pourtant tellement sage.
  • 17:47 - 17:50
    Ce que j'essaye de dire est cela :
  • 17:50 - 17:52
    vos idées sont tellement radicales,
  • 17:52 - 17:57
    comment se fait-il que, par exemple,
    en entreprise, vos idées sont connues,
  • 17:58 - 18:01
    et le pourcentage d'entreprises à
    les avoir appliquées
  • 18:01 - 18:03
    est probablement assez bas.
  • 18:03 - 18:06
    Avez-vous à un moment
    vu une grande entreprise
  • 18:06 - 18:10
    prendre une de vos idées
    et vous vous exclamez « Oui ! » ?
  • 18:10 - 18:13
    Ricardo Semler : Parfois.
    C'est arrivé il y a deux semaines
  • 18:13 - 18:15
    avec Richard Branson
    et ses collaborateurs disant :
  • 18:15 - 18:17
    Je ne veux plus contrôler
    vos vacances,
  • 18:17 - 18:20
    ou Netflix fait un peu de ceci
    ou de cela,
  • 18:20 - 18:22
    mais je ne pense pas
    que cela soit important.
  • 18:22 - 18:26
    J'aimerais que cela se passe un peu
    avec un zèle missionnaire,
  • 18:26 - 18:27
    mais cela est personnel.
  • 18:27 - 18:31
    Mais le fait est qu'il faut un acte
    de foi sur la perte de contrôle.
  • 18:31 - 18:35
    Et presque personne qui dirige
    n'est prêt à faire acte de foi.
  • 18:35 - 18:37
    Cela devra venir des enfants
    et d'autres personnes
  • 18:37 - 18:39
    qui lancent des entreprises
    d'une autre façon.
  • 18:39 - 18:41
    CA : Quelle est la clé ?
  • 18:41 - 18:43
    De votre point de vue,
    la preuve est là,
  • 18:43 - 18:45
    du point de vue d'une entreprise aussi,
  • 18:45 - 18:48
    mais les gens n'ont juste
    pas le courage de -- (zioup)
  • 18:48 - 18:50
    RS : Ils n'ont même pas la motivation.
  • 18:50 - 18:53
    Vous dirigez une entreprise
    avec un mandat de 90 jours.
  • 18:53 - 18:54
    C'est un rapport trimestriel.
  • 18:54 - 18:57
    Si vous n'êtes pas bon en 90 jours,
    vous sortez.
  • 18:57 - 19:01
    Alors vous dites : « Voici un super
    programme qui, en moins d'une génération »
  • 19:01 - 19:03
    -- et le gars dit « Sortez ! »
  • 19:03 - 19:04
    Voilà le problème.
  • 19:04 - 19:07
    (Rires)
  • 19:07 - 19:13
    CA : Ce que vous essayez de faire de
    l'éducation est incroyablement profond.
  • 19:13 - 19:17
    Tout le monde est gêné par le système
    éducationnel de son pays.
  • 19:17 - 19:20
    Personne ne pense encore
    que nous soyons adaptés à un monde
  • 19:20 - 19:23
    où il y a Google et toutes
    ces options technologiques.
  • 19:23 - 19:27
    Vous avez la preuve que jusqu'ici,
    pour les enfants passant par votre système
  • 19:27 - 19:29
    il y a une remarquable augmentation
    des performances.
  • 19:29 - 19:32
    Comment vous aider à faire
    avancer ces idées ?
  • 19:32 - 19:36
    RS : Je pense que c'est le problème des
    idées dont le moment est venu.
  • 19:37 - 19:40
    Et je n'ai jamais été
    très évangélique à ce sujet.
  • 19:40 - 19:42
    Nous les communiquons.
  • 19:42 - 19:43
    Soudain, vous trouvez des gens
  • 19:43 - 19:46
    -- il y a un groupe au Japon
    qui me fait très peur,
  • 19:46 - 19:49
    qui est appelé les Semleristes
    et ils ont 120 entreprises.
  • 19:49 - 19:53
    Ils m'ont invité.
    J'ai toujours eu peur d'y aller.
  • 19:53 - 19:58
    Et il y a un groupe en Hollande qui a
    600 petites entreprises.
  • 19:58 - 20:01
    C'est quelque chose qui proliférera seul.
  • 20:01 - 20:04
    Une partie sera mauvaise,
    et ce n'est pas grave.
  • 20:04 - 20:06
    Cela trouvera sa place.
  • 20:06 - 20:08
    Et j'ai peur celui qui dit :
  • 20:08 - 20:10
    c'est trop bien, vous devez le faire.
  • 20:10 - 20:13
    Créons un système et mettons-y de l'argent
  • 20:13 - 20:15
    et les gens le feront,
    quoi qu'il se passe.
  • 20:15 - 20:19
    CA : Toute votre vie vous avez posé
    des questions extraordinaires.
  • 20:19 - 20:21
    Il me semble que ça a été le carburant
    qui a mené ici.
  • 20:21 - 20:27
    Avez-vous d'autres questions pour nous,
    pour TED, pour le groupe qui est ici ?
  • 20:27 - 20:32
    RS : Je reviens toujours
    à des variations de la question
  • 20:32 - 20:35
    que mon fils m'a posée
    quand il avait 3 ans.
  • 20:35 - 20:39
    Nous étions assis dans un jacuzzi et
    il a dit : « Papa, pourquoi on existe ? »
  • 20:39 - 20:41
    Il n'y a pas d'autre question.
  • 20:41 - 20:42
    Personne n'a d'autre question.
  • 20:42 - 20:46
    A partir de nos 3 ans, nous avons
    des variations de cette question.
  • 20:46 - 20:52
    Nous passons notre temps dans une
    entreprise, bureaucratie, organisation
  • 20:52 - 20:53
    et vous dites :
  • 20:53 - 20:56
    -- combien de personnes sur
    leur lit de mort ont dit,
  • 20:56 - 20:58
    j'aurais aimé passer
    plus de temps au bureau ?
  • 20:58 - 21:03
    Il y a le fait d'avoir
    le courage maintenant --
  • 21:03 - 21:05
    pas dans une semaine, ni dans deux mois,
  • 21:05 - 21:08
    ni même quand vous découvrez
    que vous êtes malade
  • 21:08 - 21:10
    -- dire : pour quoi fais-je cela ?
  • 21:10 - 21:13
    Arrêtez tout. Laissez-moi
    faire autre chose.
  • 21:13 - 21:14
    Et cela ira,
  • 21:14 - 21:16
    ce sera tellement mieux
    que ce que vous faites,
  • 21:16 - 21:19
    si vous êtes bloqué
    dans un processus.
  • 21:19 - 21:23
    CA : Cela me paraît être une façon
    belle et profonde de finir
  • 21:23 - 21:24
    cet avant-dernier jour de TED.
  • 21:24 - 21:26
    Ricardo Semler, merci beaucoup.
  • 21:26 - 21:28
    RS : Merci beaucoup.
  • 21:28 - 21:29
    (Applaudissements)
Title:
Une sagesse radicale pour une entreprise, une école, une vie
Speaker:
Ricardo Semler
Description:

Et si votre travail ne contrôlait pas votre vie ? Le PDG brésilien Ricardo Semler pratique une forme radicale de démocratie collective, repensant tout, des réunions du conseil d'administration à la manière dont les travailleurs déclarent leurs jours de congés (ils n'ont pas à le faire). C'est une vision qui récompense la sagesse des travailleurs, promeut l'équilibre vie professionnelle-vie personnelle -- et mène à une vision profonde de ce que sont vraiment le travail et la vie. Question bonus : et si les écoles étaient aussi ainsi ?

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
21:42

French subtitles

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