Return to Video

4 moyens d'éviter une sécheresse catastrophique

  • 0:01 - 0:04
    Nos grands-parents ont créé
    un excellent système
  • 0:04 - 0:07
    de canaux et de réservoirs
    qui nous a permis
  • 0:07 - 0:11
    de vivre dans des zones
    où il n'y avait pas beaucoup d'eau.
  • 0:11 - 0:13
    Par exemple,
    pendant la Crise de 1929,
  • 0:13 - 0:15
    ils ont créé le barrage Hoover
  • 0:15 - 0:17
    qui a généré le lac Mead,
  • 0:17 - 0:21
    ce qui a permis
    aux villes de Las Vegas, Phoenix
  • 0:21 - 0:23
    et Los Angeles de fournir de l'eau
  • 0:23 - 0:26
    aux populations de zones très sèches.
  • 0:26 - 0:29
    Au cours du XXe siècle,
    nous avons dépensé des milliards
  • 0:29 - 0:33
    pour construire des infrastructures
    pour acheminer l'eau vers nos villes.
  • 0:33 - 0:37
    En terme de développement économique,
    c'était un très bon investissement.
  • 0:37 - 0:40
    Mais au cours des 10 dernières années,
    nous avons vu les effets combinés
  • 0:40 - 0:46
    du changement climatique, de l'expansion
    démographique et de la guerre pour l'eau
  • 0:46 - 0:50
    menacer ces liens vitaux
    et les ressources en eau.
  • 0:50 - 0:54
    Ce graphique vous montre le changement
    du niveau des eaux du lac Mead
  • 0:54 - 0:56
    au cours des 15 dernières années.
  • 0:56 - 0:58
    Vous pouvez voir
    qu'aux environs de l'année 2000,
  • 0:58 - 1:00
    le niveau de l'eau a commencé à chuter.
  • 1:00 - 1:02
    Et il a chuté si vite
  • 1:02 - 1:07
    que Las Vegas aurait pu se retrouver
    sans une goutte d'eau potable.
  • 1:07 - 1:09
    Le problème est devenu
    si inquiétant pour la ville
  • 1:09 - 1:11
    qu'elle a récemment construit
  • 1:11 - 1:14
    une nouvelle structure
    pour puiser de l'eau
  • 1:14 - 1:15
    appelée « la Troisième Paille »,
  • 1:15 - 1:18
    qui puise de l'eau
    au plus profond du lac.
  • 1:19 - 1:23
    Les défis associés à l'approvisionnement
    en eau d'une ville moderne
  • 1:23 - 1:26
    ne sont pas limités seulement
    au sud-ouest des États-Unis.
  • 1:26 - 1:31
    En 2007, Brisbane,
    3ème plus grande ville australienne,
  • 1:31 - 1:34
    en est arrivée à n'avoir
    plus que 6 mois d'eau potable.
  • 1:34 - 1:38
    Au Brésil, São Paulo est en train
    de vivre le même drame aujourd'hui,
  • 1:38 - 1:43
    le réservoir principal de la ville
    est passé de complètement plein en 2010,
  • 1:43 - 1:46
    à presque vide aujourd'hui
  • 1:46 - 1:50
    alors que la ville s'apprête à accueillir
    les les Jeux Olympiques de 2016.
  • 1:50 - 1:52
    Ceux d'entre nous qui ont la chance
  • 1:52 - 1:55
    de vivre dans une
    des plus grandes villes du monde
  • 1:55 - 1:58
    n'ont jamais vraiment vécu les effets
    d'une sécheresse catastrophique.
  • 1:58 - 2:02
    Nous nous plaignons de devoir
    raccourcir nos douches.
  • 2:02 - 2:07
    Nous montrons nos voitures sales
    et nos pelouses brunies.
  • 2:07 - 2:09
    Mais nous n'avons jamais pensé qu'un jour,
  • 2:09 - 2:13
    on tournerait le robinet
    et qu'il n'en sortirait rien.
  • 2:13 - 2:16
    C'est parce qu'à chaque fois que
    les choses ont mal tourné,
  • 2:16 - 2:19
    nous avons toujours pu
    agrandir un réservoir
  • 2:19 - 2:22
    ou creuser quelques puits supplémentaires.
  • 2:22 - 2:26
    Toutes les ressources en eau
    sont maintenant utilisées.
  • 2:26 - 2:29
    Nous ne pouvons plus compter
    sur cette bonne vieille façon
  • 2:29 - 2:32
    d'obtenir notre eau.
  • 2:32 - 2:35
    Certains pensent résoudre
    le problème de l'eau en ville
  • 2:35 - 2:38
    en prenant l'eau
    de nos voisins à la campagne.
  • 2:38 - 2:44
    Mais c'est une approche remplie
    de risques politiques, légaux et sociaux.
  • 2:44 - 2:48
    Même si nous réussissions
    à prendre l'eau de nos voisins,
  • 2:48 - 2:51
    nous ne faisons que transférer le problème
    sur quelqu'un d'autre
  • 2:51 - 2:54
    et il y a beaucoup de chances
    que cela se retourne contre nous :
  • 2:54 - 2:56
    un prix alimentaire plus élevé
  • 2:56 - 2:59
    et des dégâts sur l'écosystème marin
    qui a besoin de cette eau.
  • 3:00 - 3:04
    Je pense qu'il existe un meilleur moyen
    pour régler la crise de l'eau en ville
  • 3:04 - 3:08
    et je pense que c'est d'ouvrir
    4 nouvelles sources locales d'eau
  • 3:08 - 3:10
    que je compare à des robinets.
  • 3:10 - 3:14
    Si nous arrivons à investir
    intelligemment dans ces nouvelles sources
  • 3:14 - 3:17
    dans les années qui arrivent,
    nous pourrons résoudre
  • 3:17 - 3:20
    notre problème d'eau en ville
    et réduire le risque de devoir un jour
  • 3:20 - 3:24
    faire face aux conséquences
    d'une sécheresse catastrophique.
  • 3:24 - 3:26
    Il y a 20 ans, si vous m'aviez dit
  • 3:26 - 3:31
    qu'une ville moderne
    pourrait exister sans importer d'eau,
  • 3:31 - 3:35
    je vous aurais pris pour
    un rêveur irréaliste et mal informé.
  • 3:36 - 3:38
    Mais mon expérience
    de ces dernières décennies
  • 3:38 - 3:41
    à travailler avec certaines
    des villes les plus sèches du monde
  • 3:41 - 3:45
    m'a montré que nous avons
    les technologies et les connaissances
  • 3:45 - 3:48
    pour réellement en finir
    avec l'eau importée
  • 3:48 - 3:51
    et c'est de cela
    dont je veux vous parler ce soir.
  • 3:51 - 3:54
    La 1ère source d'eau locale
  • 3:54 - 3:58
    que nous devons développer
    pour régler ce problème
  • 3:58 - 4:01
    vient de l'eau de pluie
    qui tombe sur nos villes.
  • 4:01 - 4:04
    L'une des plus grandes tragédies
    du développement urbain
  • 4:04 - 4:06
    est que, lorsque nos villes ont grandi,
  • 4:06 - 4:10
    nous avons recouvert le sol
    de béton et d'asphalte.
  • 4:10 - 4:12
    Ensuite, nous avons dû
    construire des égouts
  • 4:12 - 4:15
    pour évacuer l'eau de pluie
    qui tombait sur les villes
  • 4:15 - 4:17
    pour empêcher les inondations.
  • 4:17 - 4:20
    C'est un gâchis d'une ressource
    d'eau vitale et précieuse.
  • 4:20 - 4:22
    Prenez cet exemple :
  • 4:22 - 4:25
    ce graphique représente le volume d'eau
  • 4:25 - 4:27
    que la ville de San Jose
    pourrait collecter
  • 4:27 - 4:32
    si elle récupérait l'eau de pluie
    tombée sur son territoire.
  • 4:32 - 4:36
    L'intersection de la ligne bleue
    et des pointillés noirs indique
  • 4:36 - 4:40
    que si San Jose récupérait seulement
    la moitié de l'eau de pluie de sa ville,
  • 4:40 - 4:44
    la ville aurait assez d'eau
    pour une année complète.
  • 4:44 - 4:47
    Certains d'entre vous
    se disent probablement :
  • 4:47 - 4:48
    « La réponse à notre problème
  • 4:48 - 4:50
    est de commencer
    à construire de gros réservoirs
  • 4:50 - 4:53
    et de les attacher
    aux descentes de gouttières
  • 4:53 - 4:55
    pour récolter l'eau de pluie. »
  • 4:55 - 4:58
    Cette idée pourrait fonctionner
    à certains endroits.
  • 4:58 - 5:01
    Mais dans les villes,
    où il pleut majoritairement en hiver
  • 5:01 - 5:03
    et où la plupart
    de la demande en eau est en été,
  • 5:03 - 5:07
    ce n'est pas un moyen très économique
    pour résoudre notre problème en eau.
  • 5:07 - 5:10
    Et dans le cas d'une sécheresse
    qui dure depuis des années,
  • 5:10 - 5:12
    comme c'est le cas
    en ce moment en Californie,
  • 5:12 - 5:16
    aucun réservoir ne sera assez grand
    pour résoudre le problème.
  • 5:16 - 5:19
    Il existe une solution bien plus pratique
  • 5:19 - 5:22
    pour collecter les eaux de pluie
    qui tombent sur nos villes.
  • 5:22 - 5:26
    Il s'agit de la collecter
    et de la laisser s'infiltrer dans le sol.
  • 5:26 - 5:31
    La plupart de nos villes sont situées
    au dessus d'un réservoir naturel d'eau
  • 5:31 - 5:34
    capable d'accueillir
    d'énormes volumes d'eau.
  • 5:34 - 5:41
    Historiquement, Los Angeles obtenait
    un tiers de son eau d'un énorme aquifère
  • 5:41 - 5:44
    situé sous la vallée de San Fernando.
  • 5:44 - 5:47
    Imaginez l'eau qui tombe de votre toit,
  • 5:47 - 5:49
    coule sur votre pelouse
    et dans vos gouttières,
  • 5:49 - 5:53
    vous vous dites peut-être : « Est-ce que
    j'ai vraiment envie de boire ça ? »
  • 5:53 - 5:56
    La réponse, c'est que
    vous ne devriez pas la boire
  • 5:56 - 5:57
    tant qu'elle n'a pas été traitée.
  • 5:57 - 6:00
    Donc le défi
    de la collecte d'eau en ville
  • 6:00 - 6:06
    est de la collecter, de la traiter,
    et de l'acheminer sous terre.
  • 6:06 - 6:08
    C'est exactement ce que Los Angeles
    est en train de faire
  • 6:08 - 6:13
    avec un nouveau projet
    qui se construit à Burbank, en Californie.
  • 6:13 - 6:17
    Voici le complexe de réservoirs
    qu'ils sont en train de construire
  • 6:17 - 6:22
    en connectant des égouts
    et systèmes d'évacuation d'eaux pluviales
  • 6:22 - 6:26
    pour diriger cette eau
    vers une carrière abandonnée.
  • 6:26 - 6:27
    L'eau collectée dans cette carrière
  • 6:27 - 6:30
    passe lentement dans des zones humides
    créées par l'homme
  • 6:30 - 6:33
    puis elle arrive dans un terrain
  • 6:33 - 6:35
    où elle s'infiltre dans le sol
  • 6:35 - 6:38
    et remplit l'aquifère
    d'eau potable de la ville.
  • 6:38 - 6:41
    Lorsque l'eau passe dans la zone humide
  • 6:41 - 6:43
    et s'infiltre dans le sol,
  • 6:43 - 6:46
    elle rencontre des microbes
    qui vivent à la surface des plantes
  • 6:46 - 6:48
    et à la surface du sol,
  • 6:48 - 6:50
    ce qui purifie l'eau.
  • 6:50 - 6:52
    Et si l'eau n'est pas encore
    tout à fait potable
  • 6:52 - 6:55
    après être passée
    par ce procédé de traitement naturel,
  • 6:55 - 6:57
    la ville peut la traiter à nouveau
  • 6:57 - 6:59
    lorsqu'elle la pompe de l'aquifère,
  • 6:59 - 7:03
    avant de la rendre disponible au public.
  • 7:03 - 7:05
    Le 2ème robinet que nous devons ouvrir
  • 7:05 - 7:08
    pour résoudre notre problème d'eau
    en ville est celui des eaux usées
  • 7:08 - 7:12
    qui proviennent des stations d'épuration.
  • 7:12 - 7:15
    Beaucoup d'entre vous connaissent
    le concept d'eau recyclée.
  • 7:15 - 7:17
    Vous avez probablement
    déjà vu ces panneaux
  • 7:17 - 7:20
    indiquant que les massifs,
    les terre-pleins d'autoroute
  • 7:20 - 7:22
    et le terrain de golf
  • 7:22 - 7:24
    sont irrigués avec de l'eau
  • 7:24 - 7:26
    provenant d'une station d'épuration.
  • 7:26 - 7:29
    On utilise ce procédé depuis 20 ans déjà.
  • 7:29 - 7:31
    Mais l'expérience nous a appris
  • 7:31 - 7:36
    que cette approche est beaucoup
    plus onéreuse que ce qui était prévu.
  • 7:36 - 7:39
    Car une fois construits
    les premiers systèmes de recyclage d'eau
  • 7:39 - 7:40
    près des stations d'épuration,
  • 7:40 - 7:43
    la tuyauterie doit s'étendre elle aussi
  • 7:43 - 7:46
    pour amener l'eau à destination.
  • 7:46 - 7:49
    Et le coût devient prohibitif.
  • 7:49 - 7:50
    Nous avons découvert
  • 7:50 - 7:54
    qu'il est bien plus rentable
    et pratique de transformer
  • 7:54 - 7:57
    l'eau des stations d'épuration
    en eau potable,
  • 7:57 - 7:59
    en suivant deux étapes.
  • 7:59 - 8:02
    Première étape :
    mettre l'eau sous pression
  • 8:02 - 8:05
    et la faire passer à travers
    une membrane d'osmose inverse,
  • 8:05 - 8:07
    une membrane plastique
    fine et perméable
  • 8:07 - 8:10
    qui laisse passer les molécules d'eau
  • 8:10 - 8:15
    et filtre les sels, virus
    et autres produits organiques
  • 8:15 - 8:17
    potentiellement présents
    dans les eaux usées.
  • 8:17 - 8:19
    La deuxième étape du procédé :
  • 8:19 - 8:22
    on ajoute une petite quantité
    de peroxyde d'hydrogène
  • 8:22 - 8:25
    et on passe l'eau
    à la lumière ultraviolette.
  • 8:25 - 8:28
    La lumière ultraviolette dissocie
    le peroxyde d'hydrogène
  • 8:28 - 8:31
    en deux parties
    appelées radicaux hydroxyles.
  • 8:31 - 8:35
    Et ces radicaux hydroxyles sont
    une forme très puissante d'oxygène,
  • 8:35 - 8:38
    capables de dissoudre la plupart
    des produits chimiques organiques.
  • 8:38 - 8:41
    Après avoir suivi ces deux étapes,
  • 8:41 - 8:43
    l'eau devient potable.
  • 8:43 - 8:47
    J'en connais un rayon,
    j'ai étudié l'eau recyclée
  • 8:47 - 8:50
    en utilisant toutes les techniques
    de mesure connues
  • 8:50 - 8:52
    pendant les 15 dernières années.
  • 8:52 - 8:54
    On a découvert certains composés
  • 8:54 - 8:56
    qui peuvent passer
    la première étape du procédé,
  • 8:56 - 9:00
    mais après la seconde,
    le procédé d'oxydation avancée,
  • 9:00 - 9:03
    les produits chimiques résistent rarement.
  • 9:03 - 9:07
    C'est très différent des réserves d'eau
    que l'on tient pour acquises
  • 9:07 - 9:10
    et d'où l'on boit quotidiennement.
  • 9:10 - 9:12
    Il existe une autre méthode
    pour recycler de l'eau.
  • 9:12 - 9:14
    Voici une zone de recyclage
  • 9:14 - 9:18
    récemment construite près de la rivière
    Santa Ana, en Californie du sud.
  • 9:18 - 9:22
    Cette zone de recyclage reçoit de l'eau
    d'une partie de la rivière Santa Ana
  • 9:22 - 9:26
    qui, pendant l'été, n'est presque
    que des eaux usées
  • 9:26 - 9:29
    qui proviennent d'autres villes
    comme Riverside et San Bernardino.
  • 9:29 - 9:31
    L'eau arrive dans la zone de traitement,
  • 9:31 - 9:34
    elle est exposée au soleil et aux algues,
  • 9:34 - 9:36
    ces algues cassent
    les produits chimiques organiques,
  • 9:36 - 9:40
    retirent les nutriments et désactivent
    les agents pathogènes flottants.
  • 9:40 - 9:42
    L'eau retourne ensuite
    dans la rivière Santa Ana,
  • 9:42 - 9:46
    et coule jusqu'à Anaheim,
    pour y être prélevée
  • 9:46 - 9:50
    et s'infiltrer dans le sol
    pour devenir l'eau potable de Anaheim,
  • 9:50 - 9:54
    terminant son voyage
    depuis les égouts de Riverside County
  • 9:54 - 9:58
    jusqu'aux réserves d'eau potable
    d'Orange County.
  • 9:58 - 10:01
    Vous pensez peut-être que cette idée
    de boire l'eau recyclée des eaux usées
  • 10:01 - 10:05
    est un fantasme futuriste
    ou que c'est peu courant.
  • 10:05 - 10:07
    En Californie, on recycle déjà
  • 10:07 - 10:10
    près de 150 milliards
    de litres d'eau usées
  • 10:10 - 10:14
    selon le processus en deux étapes
    dont j'ai parlé.
  • 10:14 - 10:16
    C'est une quantité suffisante
    pour subvenir aux besoins
  • 10:16 - 10:20
    d'un million de personnes
    sans autre accès à l'eau.
  • 10:20 - 10:25
    Le 3ème robinet que nous devons ouvrir
    n'est pas un robinet du tout.
  • 10:25 - 10:29
    C'est un genre de robinet virtuel,
    il s'agit juste d'économiser l'eau.
  • 10:29 - 10:33
    Nous devons économiser plus d'eau,
    en particulier en extérieur,
  • 10:33 - 10:36
    car en Californie
    et dans d'autres villes américaines,
  • 10:36 - 10:40
    près de la moitié de notre consommation
    d'eau a lieu à l'extérieur.
  • 10:40 - 10:43
    Avec la sécheresse actuelle,
    nous avons vu qu'il était possible
  • 10:43 - 10:48
    que nos pelouses et nos jardins
    survivent avec moitié moins d'eau.
  • 10:48 - 10:51
    Donc pas besoin de se mettre
    à peindre le béton en vert,
  • 10:51 - 10:54
    ni de tout recouvrir de gazon artificiel
    ou d'acheter des cactus.
  • 10:54 - 10:57
    On peut avoir un paysage
    adapté à la Californie
  • 10:57 - 11:00
    avec des détecteurs d'humidité du sol
    et des systèmes d'irrigation intelligents
  • 11:00 - 11:04
    et avoir de beaux espaces verts
    dans nos villes.
  • 11:04 - 11:07
    Le 4ème et dernier robinet
    que nous devons ouvrir
  • 11:07 - 11:09
    pour résoudre
    notre problème d'eau en ville
  • 11:09 - 11:12
    consiste à dessaler l'eau de mer.
  • 11:12 - 11:15
    Je sais ce que vous avez
    déjà dû entendre à ce sujet :
  • 11:15 - 11:19
    « C'est génial si on a
    des tonnes de pétrole, pas beaucoup d'eau
  • 11:19 - 11:22
    et peu de scrupules vis-à-vis
    du réchauffement climatique. »
  • 11:22 - 11:26
    Dessaler l'eau de mer est très énergivore,
    quelle que soit la méthode adoptée.
  • 11:26 - 11:32
    Mais dire que cette pratique est vouée
    à l'échec est une critique obsolète.
  • 11:32 - 11:35
    Nous avons fait d'énormes progrès
    sur le dessalement de l'eau de mer
  • 11:35 - 11:37
    ces 20 dernières années.
  • 11:37 - 11:39
    Cette image montre
  • 11:39 - 11:43
    la plus grosse usine occidentale
    de dessalement,
  • 11:43 - 11:45
    actuellement en construction
    au nord de San Diego.
  • 11:45 - 11:51
    Comparée à l'usine de Santa Barbara
    construite il y a 25 ans,
  • 11:51 - 11:54
    cette usine utilisera environ
    la moitié de l'énergie de l'ancienne
  • 11:54 - 11:56
    pour produire un litre d'eau.
  • 11:56 - 11:59
    Mais ce n'est pas parce que cette méthode
    est devenue moins énergivore
  • 11:59 - 12:03
    qu'il faut construire
    ce genre d'usines partout.
  • 12:03 - 12:06
    Parmi les solutions à notre disposition,
    c'est probablement
  • 12:06 - 12:09
    la plus gourmande en énergie
    et potentiellement la plus polluante
  • 12:09 - 12:12
    de toutes les options
    pour créer des réserves en eaux locales.
  • 12:12 - 12:14
    Alors voilà,
  • 12:14 - 12:16
    grâce à ces 4 sources d'eau,
  • 12:16 - 12:20
    nous pouvons arrêter
    de dépendre de l'eau importée.
  • 12:20 - 12:24
    En modifiant la manière dont
    nous aménageons notre urbanisme,
  • 12:24 - 12:27
    nous pouvons réduire notre consommation
    d'eau en extérieur de 50 %
  • 12:27 - 12:31
    et ainsi augmenter
    nos réserves en eau de 25 %.
  • 12:31 - 12:33
    Nous pouvons recycler l'eau des égouts
  • 12:33 - 12:37
    et ainsi augmenter
    nos réserves en eau de 40 %.
  • 12:37 - 12:40
    Et nous pouvons trouver la différence
    avec une combinaison
  • 12:40 - 12:43
    de récolte de l'eau de pluie
    et de dessalement.
  • 12:43 - 12:50
    Ensemble, créons nos réserves d'eau
    pour qu'elles puissent faire face
  • 12:50 - 12:53
    aux défis du réchauffement climatique
    des années à venir.
  • 12:53 - 12:57
    Faisons en sorte que nos réserves
    en eau soient alimentées localement,
  • 12:57 - 13:02
    laissent assez d'eau pour l'environnement,
    les poissons et l'agriculture.
  • 13:02 - 13:07
    Créons un réseau hydraulique
    respectant nos valeurs environnementales.
  • 13:07 - 13:10
    Faisons-le pour nos enfants
    et nos petits-enfants
  • 13:10 - 13:15
    et disons-leur que c'est le système
    dont ils doivent prendre soin
  • 13:15 - 13:19
    car c'est notre dernière chance
    de réinventer notre rapport à l'eau.
  • 13:19 - 13:23
    Merci de votre attention.
  • 13:20 - 13:24
    (Applaudissements)
Title:
4 moyens d'éviter une sécheresse catastrophique
Speaker:
David Sedlak
Description:

Alors que les modèles climatiques du monde continuent de changer imprévisiblement, les endroits où l'eau potable était autrefois abondante pourraient bientôt trouver leurs réservoirs vides et leurs nappes phréatiques épuisées. Dans ce discours, David Sedlak, ingénieur en génie civil et environnemental, partage quatre solutions pratiques pour contrer la crise courante de l'eau en ville. Son objectif : changer notre approvisionnement en eau pour de nouvelles sources locales d'eau et créer un système qui puisse faire face à tous les défis que le changement climatique pourrait nous lancer dans les années à venir.

more » « less
Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
13:37

French subtitles

Revisions