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Le secret pour devenir fort mentalement | Amy Morin | TEDxOcala

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    J'ai une amie sur Facebook
    dont la vie semble parfaite.
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    Elle vit dans une superbe maison.
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    Et elle a une carrière
    vraiment épanouissante.
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    Et avec sa famille,
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    ils vivent de superbes aventures
    le week-end.
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    Et je jurerais qu'ils partent
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    avec un photographe professionnel,
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    (Rires)
  • 0:24 - 0:27
    car où qu'ils aillent
    et quoi qu'ils fassent,
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    toute la famille est magnifique.
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    Et elle publie sans cesse
    des statuts sur la chance qu'elle a,
  • 0:33 - 0:36
    et combien elle est reconnaissante
    d'avoir une telle vie.
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    J'ai le sentiment qu'elle ne dit pas ça
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    juste pour Facebook,
    mais qu'elle le pense vraiment.
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    Combien parmi vous
    avez un ami comme elle ?
  • 0:49 - 0:51
    Et à combien parmi vous
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    il arrive de ne pas l'aimer parfois ?
  • 0:53 - 0:56
    (Rires)
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    On le fait tous, n'est-ce pas ?
  • 0:59 - 1:01
    C'est difficile de résister.
  • 1:01 - 1:05
    Mais cette manière de penser
    nous coûte quelque chose.
  • 1:05 - 1:07
    Et c'est ce dont
    j'aimerais parler aujourd'hui...
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    De ce que nous coûtent
    nos mauvaises habitudes.
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    Vous avez peut-être
    parcouru votre mur Facebook
  • 1:13 - 1:16
    en pensant :
    « Je peux bien lever les yeux au ciel. »
  • 1:16 - 1:18
    Ça ne me prend que cinq secondes.
  • 1:18 - 1:21
    En quoi ça me nuirait ?
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    Eh bien, d'après les chercheurs,
  • 1:22 - 1:25
    envier vos amis sur Facebook
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    mène à la dépression.
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    C'est l'un des pièges
    que nous tend notre esprit.
  • 1:32 - 1:35
    Vous êtes-vous déjà plaint
    de votre patron
  • 1:35 - 1:38
    ou considéré la vie de vos amis
    en pensant :
  • 1:38 - 1:40
    « Pourquoi, eux, ont-ils de la chance ? »
  • 1:40 - 1:43
    C'est plus fort que vous, n'est-ce pas ?
  • 1:43 - 1:46
    Cette manière de penser
    semble anodine sur le moment.
  • 1:46 - 1:50
    Et elle peut même
    vous faire du bien sur le coup.
  • 1:50 - 1:55
    Cependant, ce raisonnement
    dévore votre force mentale.
  • 1:55 - 1:58
    Il y a trois types
    de croyances destructrices
  • 1:58 - 2:00
    nous rendant moins efficaces,
  • 2:00 - 2:03
    et nous privant de notre force mentale.
  • 2:03 - 2:08
    La première, ce sont
    les croyances malsaines sur nous-mêmes.
  • 2:08 - 2:11
    On a tendance à nous
    apitoyer sur nous-mêmes.
  • 2:11 - 2:14
    S'il est normal d'être triste
    quand un malheur arrive,
  • 2:14 - 2:16
    s'apitoyer sur soi va plus loin.
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    C'est exagérer son malheur.
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    Comme lorsqu'on se dit :
  • 2:21 - 2:23
    « Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? »
  • 2:23 - 2:26
    « Je ne devrais pas
    avoir à affronter ça. »
  • 2:26 - 2:28
    Penser ainsi vous piège,
  • 2:28 - 2:30
    canalise vos pensées sur le problème,
  • 2:30 - 2:33
    et vous empêche de trouver une solution.
  • 2:33 - 2:35
    Et même si en trouver une
    est impossible,
  • 2:35 - 2:39
    on peut toujours prendre des mesures
    pour améliorer sa vie ou celle d'un autre.
  • 2:39 - 2:41
    Mais c'est impossible
  • 2:41 - 2:45
    du moment qu'on est occupé
    par la célébration de son propre malheur.
  • 2:45 - 2:49
    Le deuxième genre de croyance
    destructrice qui nous empêche d'avancer
  • 2:49 - 2:52
    sont les croyances malsaines
    à propos des autres.
  • 2:52 - 2:55
    On croit que l'autre
    peut nous contrôler,
  • 2:55 - 2:58
    nous prendre notre force.
  • 2:58 - 3:01
    Mais nous sommes adultes
    dans un pays libre,
  • 3:01 - 3:04
    il y très peu de choses
    qui nous sont imposées dans la vie.
  • 3:04 - 3:07
    Quand vous dites :
    « Je dois travailler tard, »
  • 3:07 - 3:09
    vous renoncez à votre force.
  • 3:09 - 3:12
    Il peut y avoir des conséquences
    si vous ne le faites pas,
  • 3:12 - 3:16
    mais ça reste un choix.
  • 3:16 - 3:20
    Ou quand vous dites :
    « Ma belle-mère me rend fou, »
  • 3:20 - 3:22
    vous renoncez à votre force.
  • 3:22 - 3:25
    Ce n'est peut-être pas
    la personne la plus adorable du monde,
  • 3:25 - 3:27
    mais vous pouvez réagir
    comme vous voulez,
  • 3:27 - 3:31
    car c'est vous qui décidez.
  • 3:31 - 3:35
    Le troisième type de croyance malsaine
    qui nous freine,
  • 3:35 - 3:39
    sont les croyances malsaines sur le monde.
  • 3:39 - 3:41
    On a tendance à croire
    que le monde nous est redevable.
  • 3:41 - 3:44
    On se dit :
    « Si je travaille suffisamment,
  • 3:44 - 3:47
    je mérite de réussir. »
  • 3:47 - 3:49
    Mais attendre que la réussite
    tombe du ciel
  • 3:49 - 3:52
    comme une récompense cosmique,
  • 3:52 - 3:56
    ne vous mènera qu'à la déception.
  • 3:56 - 3:59
    Mais c'est dur d'abandonner
    ses mauvaises habitudes de pensée,
  • 3:59 - 4:02
    dur de se débarrasser
    de ces croyances malsaines
  • 4:02 - 4:05
    qui sont en nous
    depuis si longtemps.
  • 4:05 - 4:08
    Cependant, vous ne pouvez pas
    vous permettre de continuer ainsi,
  • 4:08 - 4:11
    car un jour ou l'autre,
    vous arriverez à un moment de votre vie
  • 4:11 - 4:17
    où vous aurez besoin
    de toute la force mentale disponible.
  • 4:17 - 4:19
    Lorsque j'avais 23 ans,
  • 4:19 - 4:23
    je croyais ma vie toute tracée.
  • 4:23 - 4:25
    J'avais obtenu mon diplôme.
  • 4:25 - 4:28
    J'avais décroché mon premier
    poste important comme thérapeute.
  • 4:28 - 4:30
    Je me suis mariée.
  • 4:30 - 4:31
    J'ai même acheté une maison.
  • 4:31 - 4:33
    Et je me suis dit :
    « Ça va être génial ! »
  • 4:33 - 4:36
    « C'est un départ incroyable
    sur les chapeaux de roues. »
  • 4:36 - 4:39
    Qu'est-ce qui pourrait
    aller de travers ?
  • 4:39 - 4:41
    Pour moi, tout changea en un seul jour,
  • 4:41 - 4:45
    lorsque je reçus un appel de ma sœur.
  • 4:45 - 4:48
    Elle m'apprenait qu'on avait trouvé
    ma mère inconsciente
  • 4:48 - 4:51
    et qu'elle avait été conduite à l'hôpital.
  • 4:51 - 4:55
    Mon mari Lincoln et moi avons conduit
    à toute vitesse en direction de l'hôpital.
  • 4:55 - 4:57
    On ne comprenait pas
    quel était le problème.
  • 4:57 - 4:59
    Ma mère n'avait que 51 ans.
  • 4:59 - 5:04
    Elle n'avait aucun antécédent médical.
  • 5:04 - 5:06
    À notre arrivée à l'hôpital,
  • 5:06 - 5:10
    les médecins nous expliquèrent
    qu'elle avait eu un anévrisme cérébral.
  • 5:10 - 5:13
    En l'espace de 24 heures, ma mère,
  • 5:13 - 5:17
    qui se levait chaque matin en disant :
    « Quel beau jour pour être en vie, »
  • 5:17 - 5:19
    est décédée.
  • 5:19 - 5:21
    Cette nouvelle me dévasta.
  • 5:21 - 5:24
    Ma mère et moi étions très proches.
  • 5:24 - 5:28
    En tant que thérapeute, je savais comment
    traverser un deuil, intellectuellement.
  • 5:28 - 5:33
    Mais entre savoir et mettre en pratique,
    il peut y avoir une grande différence.
  • 5:33 - 5:38
    Il m'a fallu très longtemps
    avant de sentir que j'allais mieux.
  • 5:38 - 5:43
    Pour le troisième anniversaire
    de la mort de ma mère,
  • 5:43 - 5:44
    des amis m'ont appelée,
  • 5:44 - 5:48
    et invitée avec Lincoln
    à voir un match de basket.
  • 5:48 - 5:51
    Simple coïncidence,
    la rencontre avait lieu
  • 5:51 - 5:54
    dans la même salle où j'avais vu
    ma mère pour la dernière fois,
  • 5:54 - 5:57
    le soir avant sa mort.
  • 5:57 - 5:59
    Je n'y étais pas retournée depuis.
  • 5:59 - 6:02
    Je n'étais pas certaine
    de vouloir y retourner.
  • 6:02 - 6:05
    Mais nous en avons discuté
    avec Lincoln et conclu
  • 6:05 - 6:08
    que ça pourrait être
    une bonne manière de lui rendre hommage.
  • 6:08 - 6:10
    Nous avons donc assisté au match.
  • 6:10 - 6:13
    Et nous avons passé
    un très bon moment avec nos amis.
  • 6:13 - 6:15
    Sur la route du retour ce soir-là,
  • 6:15 - 6:17
    nous disions comme c'était bien
  • 6:17 - 6:19
    d'avoir pu y retourner
    en fin de compte,
  • 6:19 - 6:21
    et de s'être souvenu
    de ma mère avec le sourire
  • 6:21 - 6:26
    plutôt qu'avec
    tous ces sentiments de tristesse.
  • 6:26 - 6:31
    Mais peu après être rentrés ce soir-là,
    Lincoln a dit ne pas se sentir bien.
  • 6:31 - 6:35
    Quelques minutes après, il s'est évanoui.
  • 6:35 - 6:38
    J'ai dû appeler une ambulance.
  • 6:38 - 6:41
    Sa famille m'a rejointe
    en salle des urgences.
  • 6:41 - 6:44
    On a attendu
    ce qui semblait être une éternité,
  • 6:44 - 6:47
    jusqu'à ce qu'un médecin arrive.
  • 6:47 - 6:50
    Mais au lieu de nous
    conduire à Lincoln,
  • 6:50 - 6:53
    il nous a emmenés dans une pièce isolée,
  • 6:53 - 6:55
    et nous a fait asseoir,
  • 6:55 - 6:57
    puis nous a expliqué que Lincoln,
  • 6:57 - 7:00
    la personne la plus audacieuse
    que j'aie jamais connue,
  • 7:00 - 7:03
    nous avait quittés.
  • 7:03 - 7:07
    On ignorait alors
    qu'il avait eu une crise cardiaque.
  • 7:07 - 7:09
    Il n'avait que 26 ans.
  • 7:09 - 7:14
    Il n'avait eu aucun antécédent
    d'ennuis cardiaques.
  • 7:14 - 7:17
    Je me retrouvai veuve à 26 ans,
  • 7:17 - 7:20
    et je n'avais plus ma mère.
  • 7:20 - 7:23
    Je me suis dit :
    « Comment vais-je survivre à ça ? »
  • 7:23 - 7:25
    Décrire cette période de ma vie
    comme douloureuse
  • 7:25 - 7:28
    serait bien en dessous de la vérité.
  • 7:28 - 7:30
    C'est à cette époque
    que j'ai compris
  • 7:30 - 7:32
    que quand on vit des moments
    vraiment durs,
  • 7:32 - 7:34
    de bonnes habitudes ne suffisent pas.
  • 7:34 - 7:37
    Il suffit d'une ou deux petites habitudes
  • 7:37 - 7:40
    pour vraiment vous empêcher
    d'aller de l'avant.
  • 7:40 - 7:42
    J'ai travaillé aussi dur
    que possible,
  • 7:42 - 7:44
    pas juste à prendre
    de bonnes habitudes,
  • 7:44 - 7:46
    mais à me débarrasser
    de ces petites habitudes,
  • 7:46 - 7:49
    aussi petites soient-elles.
  • 7:49 - 7:51
    À travers tout cela,
  • 7:51 - 7:55
    je m'accrochais à l'espoir
    qu'un jour la vie serait meilleure.
  • 7:55 - 7:57
    Et elle finit par l'être.
  • 7:57 - 8:00
    Quelques années après,
    j'ai rencontré Steve.
  • 8:00 - 8:01
    Et nous sommes tombés amoureux.
  • 8:01 - 8:04
    Et je me suis remariée.
  • 8:04 - 8:06
    Nous avons vendu
    la maison que j'avais avec Lincoln,
  • 8:06 - 8:09
    et en avons acheté une nouvelle,
    dans une autre région,
  • 8:09 - 8:12
    et j'ai pris un nouveau travail.
  • 8:12 - 8:15
    Mais à peine poussai-je
    un soupir de soulagement
  • 8:15 - 8:18
    sur ce nouveau départ que je vivais,
  • 8:18 - 8:23
    nous avons appris que le père de Steve
    avait un cancer au stade terminal.
  • 8:23 - 8:24
    Je me suis dit :
  • 8:24 - 8:27
    « Pourquoi ces choses
    ne cessent pas d'arriver ? »
  • 8:27 - 8:29
    « Pourquoi je perds tous
    ceux à qui je tiens ? »
  • 8:29 - 8:33
    « C'est injuste. »
  • 8:33 - 8:35
    Mais si j'ai appris une chose,
  • 8:35 - 8:40
    c'est que cette manière de penser
    m'empêcherait d'avancer.
  • 8:40 - 8:41
    Je savais qu'il me faudrait
  • 8:41 - 8:43
    autant de force mentale
    que possible,
  • 8:43 - 8:46
    pour traverser une nouvelle perte.
  • 8:46 - 8:49
    Je me suis assise
    et j'ai rédigé une liste
  • 8:49 - 8:53
    de toutes les choses que les gens
    au mental fort ne font pas.
  • 8:53 - 8:54
    Et j'ai relu cette liste.
  • 8:54 - 8:57
    C'était un rappel
    de toutes ces mauvaises habitudes
  • 8:57 - 9:01
    que j'avais eues à un moment ou un autre,
    et qui me piégeaient.
  • 9:01 - 9:04
    Et j'ai relu cette liste
    encore et encore.
  • 9:04 - 9:05
    J'en avais vraiment besoin.
  • 9:05 - 9:08
    Car quelques semaines
    après l'avoir rédigée,
  • 9:08 - 9:13
    le père de Steve est décédé.
  • 9:13 - 9:17
    Mon parcours m'avait appris
    que le secret pour être fort mentalement,
  • 9:17 - 9:21
    consistait à abandonner
    ses mauvaises habitudes mentales,
  • 9:21 - 9:24
    La force mentale est très proche
    de la force physique.
  • 9:24 - 9:27
    Si on veut être fort physiquement,
  • 9:27 - 9:29
    il faut aller en salle
    et soulever des poids.
  • 9:29 - 9:32
    Mais si vous voulez vraiment
    voir des résultats,
  • 9:32 - 9:35
    il faudra aussi arrêter
    de manger des cochonneries.
  • 9:35 - 9:36
    La force mentale est pareille.
  • 9:36 - 9:38
    Si vous voulez être fort mentalement,
  • 9:38 - 9:42
    il faut de bonnes habitudes,
    comme s'entraîner à la gratitude,
  • 9:42 - 9:44
    tout en abandonnant
    les mauvaises,
  • 9:44 - 9:47
    comme être envieux
    de la réussite des autres.
  • 9:47 - 9:50
    Peu importe à quelle fréquence
    ça se produit,
  • 9:50 - 9:53
    ça vous empêche d'avancer.
  • 9:53 - 9:57
    Alors, comment entraîner son esprit
    à fonctionner différemment ?
  • 9:57 - 10:00
    Comment abandonner
    ces mauvaises habitudes mentales
  • 10:00 - 10:03
    qui vous accompagnaient ?
  • 10:03 - 10:05
    Il faut d'abord contrer
  • 10:05 - 10:11
    les croyances malsaines,
    grâce à de plus saines.
  • 10:11 - 10:14
    Par exemple,
    les croyances malsaines sur soi-même
  • 10:14 - 10:17
    proviennent surtout du fait
    que nos sentiments nous dérangent.
  • 10:17 - 10:20
    Se sentir triste, blessé,
    en colère ou effrayé,
  • 10:20 - 10:23
    tout cela nous dérange.
  • 10:23 - 10:26
    Nous nous efforçons
    d'éviter cette gêne.
  • 10:26 - 10:28
    Nous tentons d'y échapper,
  • 10:28 - 10:32
    par exemple, en nous complaisant
    dans notre malheur.
  • 10:32 - 10:34
    Et bien que ça soit
    une distraction temporaire,
  • 10:34 - 10:37
    ça prolonge en fait la souffrance.
  • 10:37 - 10:40
    La seule façon de gérer
    des sentiments gênants,
  • 10:40 - 10:43
    de les affronter, c'est de les dépasser.
  • 10:43 - 10:46
    S'autoriser à être triste,
    puis aller de l'avant.
  • 10:46 - 10:48
    Prendre confiance dans sa capacité
  • 10:48 - 10:52
    à gérer cet inconfort.
  • 10:52 - 10:55
    Les croyances malsaines sur autrui
    surviennent
  • 10:55 - 10:58
    car on se compare aux autres.
  • 10:58 - 11:01
    On se dit qu'ils nous sont
    soit supérieurs soit inférieurs.
  • 11:01 - 11:03
    Ou qu'ils peuvent
    contrôler nos sentiments.
  • 11:03 - 11:05
    Ou que nous pouvons contrôler
    leur comportement.
  • 11:05 - 11:08
    Ou encore, on leur reproche
    de nous empêcher d'avancer.
  • 11:08 - 11:11
    Mais, en réalité,
    ce sont nos choix qui agissent.
  • 11:11 - 11:14
    Il faut accepter qu'on est soi-même,
  • 11:14 - 11:16
    et que les autres sont distincts de nous.
  • 11:16 - 11:18
    Le seul être auquel
    on devrait se comparer,
  • 11:18 - 11:22
    est la personne qu'on était hier.
  • 11:22 - 11:25
    Et les croyances malsaines
    sur le monde viennent
  • 11:25 - 11:29
    du fait, qu'au fond,
    nous voulons un monde juste.
  • 11:29 - 11:33
    On veut croire qu'on faisant
    assez de bonnes actions,
  • 11:33 - 11:35
    suffisamment de bonnes choses
    vont nous arriver.
  • 11:35 - 11:37
    Ou que si on traverse
    assez de moments difficiles,
  • 11:37 - 11:40
    on sera en quelque sorte récompensé.
  • 11:40 - 11:45
    Mais il faut finir par accepter
    que la vie soit injuste.
  • 11:45 - 11:47
    C'est potentiellement libérateur.
  • 11:47 - 11:50
    Oui, votre bonté
    ne sera pas récompensée,
  • 11:50 - 11:53
    mais aussi, peu importe
    combien vous avez souffert,
  • 11:53 - 11:57
    vous n'êtes pas condamné
    à continuer de souffrir.
  • 11:57 - 11:59
    Le monde ne fonctionne pas ainsi.
  • 11:59 - 12:03
    Votre monde est ce que vous en faites.
  • 12:03 - 12:05
    Mais, bien sûr,
    avant de changer son monde,
  • 12:05 - 12:09
    il faut croire qu'on peut le faire.
  • 12:09 - 12:13
    J'ai travaillé avec un homme
    diabétique depuis des années.
  • 12:13 - 12:15
    Son médecin l'avait envoyé en thérapie
  • 12:15 - 12:18
    car il avait
    de mauvaises habitudes mentales
  • 12:18 - 12:21
    qui commençaient à affecter
    sa santé physique.
  • 12:21 - 12:25
    Sa mère était décédée jeune
    de complications dues au diabète,
  • 12:25 - 12:28
    ainsi, il se croyait condamné,
  • 12:28 - 12:32
    et il avait cessé de tenter
    de gérer sa glycémie.
  • 12:32 - 12:35
    Cette dernière avait même
    tellement augmenté dernièrement,
  • 12:35 - 12:37
    que ça commençait
    à impacter sa vision.
  • 12:37 - 12:40
    On lui avait retiré le permis.
  • 12:40 - 12:44
    Et son monde s'effondrait.
  • 12:44 - 12:46
    Lorsqu'il est venu dans mon bureau,
    il était clair
  • 12:46 - 12:50
    qu'il savait quoi faire
    pour gérer sa glycémie,
  • 12:50 - 12:54
    mais il ne pensait pas
    que ça en valait la peine.
  • 12:54 - 12:59
    Cependant, il finit par accepter
    de faire un petit changement.
  • 12:59 - 13:02
    Il dit : « Je peux cesser de boire
    mes 2 litres de Pepsi quotidiens,
  • 13:02 - 13:05
    et les remplacer par du Pepsi Light. »
  • 13:05 - 13:11
    Il fut surpris de la rapidité
    de l'amélioration.
  • 13:11 - 13:12
    Et même s'il me répéta
    chaque semaine
  • 13:12 - 13:17
    combien son Pepsi était mauvais,
  • 13:17 - 13:20
    il s'y tint.
  • 13:20 - 13:22
    Une fois qu'il eut constaté
    une petite amélioration,
  • 13:22 - 13:26
    il dit : « Je pourrais réfléchir
    à mes autres habitudes. »
  • 13:26 - 13:29
    « Je pourrais remplacer
    mon bol de glace nocturne
  • 13:29 - 13:32
    par un en-cas moins sucré. »
  • 13:32 - 13:36
    Puis un jour,
    dans un dépôt-vente avec des amis,
  • 13:36 - 13:39
    il trouva
    un vieux vélo d'entraînement cabossé.
  • 13:39 - 13:41
    Il l'acheta pas cher
  • 13:41 - 13:44
    et le rapporta chez lui,
    en l'installant devant sa télévision.
  • 13:44 - 13:45
    Puis, il se mit à pédaler
  • 13:45 - 13:49
    en regardant
    son émission, chaque soir.
  • 13:49 - 13:52
    Et non seulement il perdit du poids,
  • 13:52 - 13:56
    mais un jour, il remarqua
    qu'il pouvait voir la télévision
  • 13:56 - 14:00
    un peu plus clairement
    qu'auparavant.
  • 14:00 - 14:02
    Et soudain, il réalisa
  • 14:02 - 14:07
    que la baisse de sa vision
    n'était peut-être pas permanente.
  • 14:07 - 14:08
    Il se fixa un nouvel objectif :
  • 14:08 - 14:11
    récupérer son permis de conduire.
  • 14:11 - 14:15
    Et à partir de ce jour-là,
    il était surexcité.
  • 14:15 - 14:18
    Jusqu'à la fin de notre thérapie,
    il vint chaque semaine
  • 14:18 - 14:21
    en disant :
    « Que ferons-nous cette semaine ? »
  • 14:21 - 14:25
    Car il avait fini par croire
    qu'il pouvait changer son monde,
  • 14:25 - 14:28
    et qu'il avait la force mentale
    pour ce faire,
  • 14:28 - 14:30
    et pouvait cesser
    ses mauvaises habitudes mentales.
  • 14:30 - 14:36
    Il avait suffi d'un seul petit pas.
  • 14:36 - 14:38
    Je vous propose donc
    de vous interroger :
  • 14:38 - 14:42
    quelles mauvaises habitudes
    de pensée vous retiennent ?
  • 14:42 - 14:43
    Quelles croyances malsaines
  • 14:43 - 14:48
    vous empêchent d'être aussi fort
    mentalement que vous pourriez être ?
  • 14:48 - 14:51
    Et quel est ce petit pas
    que vous pourriez faire aujourd'hui,
  • 14:51 - 14:55
    ici et maintenant ?
  • 14:55 - 14:56
    Merci.
  • 14:56 - 14:58
    (Applaudissements)
Title:
Le secret pour devenir fort mentalement | Amy Morin | TEDxOcala
Description:

Cette présentation a été faite lors d'un événement TEDx local, produit indépendamment des conférences TED.

Nous sommes tous capables de nous construire une force mentale, mais beaucoup ignorent comment faire.

Nous consacrons beaucoup de temps à parler de notre force et de notre santé physiques, mais beaucoup moins de force et de santé mentales.
Nous pouvons décider de réaliser des exercices qui nous aideront à apprendre à réguler nos pensées, à gérer nos émotions, et à nous comporter de manière productive en dépit des circonstances - les trois facteurs essentiels de la force mentale. Quels que soient vos objectifs, construire une force mentale est la clé pour atteindre tout votre potentiel.

Amy Morin est une psychothérapeute et travailleuse sociale clinique diplômée. Depuis 2002, elle conseille des enfants, des adolescents et des adultes. Elle travaille également en tant que professeur adjointe de psychologie.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
15:02

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