Silence in the City - Young Christian Meditators' Stories

A short film about Christian Meditation by Claire Morgan.
'The young today often feel the pressures and fears of modern life very intensely even as they sense great potential within themselves and hold out hope for our world. This film, with its powerful witness from young Christian meditators, situates these issues in a spiritual and faith context.' - Laurence Freeman OSB, the Director of WCCM

Dans le monde d’aujourd’hui, nos vies débordent d’activités au point d’exploser.

Nous avons des occasions de plus en plus nombreuses de nous amuser, de créer des amitiés, de grandir.

Pourquoi donc nous sentons-nous parfois vides intérieurement ou nous tracassons-nous pour des détails de la vie ?

Pourquoi la réalité de la vie nous semble-t-elle si éloignée de nos rêves d’enfants ?

Pourquoi la paix et l’amour divins dont nous entendons parler nous semblent-ils parfois si loin de nous ?

Tout le monde a besoin d’un point d’ancrage. Un endroit de quiétude, un refuge

paisible au-delà de l’activité et des inquiétudes de la vie de tous les jours.

Pour beaucoup de personnes, la méditation chrétienne offre précisément cela.

Une forme de prière silencieuse très ancienne qui est étonnamment en phase avec les besoins des citoyens surmenés et préoccupés

du ce 21ème siècle.

Silence dans la Ville. Récits de Jeunes Méditants.

Giovanni Felicioni: La méditation est un moment de prière qui se passe

sans paroles, sans mouvement, dans la solitude, où vous êtes au repos, confortable,

décontracté et puis vous avez la possibilité de porter votre attention sur quelque chose. Et le

« quelque chose » est dans le silence ; autour de vous et en vous. Ce n’est ni une pensée, ni

une louange, ni un remerciement. C’est un simple point d’ancrage neutre qui vous apprend

à être tout simplement dans le moment présent…et c’est là que nos découvrons le Moment du

« Arrêtez et sachez que je suis Dieu. » Psaume 46 : 10

Celia: Je m’appelle Celia et je fais partie d’un groupe de méditation

chrétienne à Sydney en Australie.

Notre groupe se rencontre une fois pat semaine dans une église à Paddington, un quartier bondé avec beaucoup de magasins. Au milieu de toute cette

activité nous prenons le temps de faire silence.

Nous sommes un groupe très varié, avec des vies très différentes : certains d’entre nous travaillent,

d’autres font des études et nous avons des centres d’intérêt de toutes sortes. Mais quand nous nous asseyons pour méditer, nos différences

disparaissent et nous partageons le silence qui nous lie les uns aux autres et à Dieu.

Après l’écoute de quelques lectures, nous méditons en silence pendant 25 minutes.

Notre pratique se base sur la répétition intérieure d’un mot de prière ou mantra. Beaucoup de personnes utilisent

le mot araméen MARANATHA, qui signifie : « Le Seigneur ou le Maître vient. »

En répétant le mantra, nous ne pensons pas au sens du mot, il nous aide tout simplement à focaliser

notre attention et à rester dans le moment présent.

Bien entendu, nous sommes distraits par des pensées, nos projets pour le lendemain ou ce que nous allons manger le soir même. La clef est

de revenir au mantra dès que nous nous en rendons compte. C’est une manière d’aller au

delà des pensées, des paroles et de l’imagination. Par le silence qui simplifie tout, nous lâchons prise sur

nos propres idées et priorités et nous nous ouvrons au Divin.

La méditation chrétienne a été redécouverte il y a à peu près 30 ans par le moine bénédictin, John Main. Il croyait qu’il fallait apporter à tous

cette forme de prière méditative chrétienne très ancienne, certain qu’il était de sa valeur

en tant que pratique dans notre monde survolté.

John Main et son camarade bénédictin Laurence Freeman commencèrent à enseigner à d'autres cette façon de

prier en établissant de petits groupes de prière; d'abord à Londres et ensuite à Montréal, Canada.

Alors que des groupes commençaient à apparaître autour du globe, la Communauté Mondiale de Méditants Chrétiens

prit forme: un monastère oecuménique sans murs.

Notre groupe fait partie aujourd’hui de près de 400 groupes en Australie et de beaucoup d’autres à travers le monde.

« Par la prière contemplative, nous cherchons à devenir la personne que nous sommes appelée à être. » - John Main

John Shields: Les raisons principales pour lesquelles je médite étaient, en fait,

au départ pour cesser la suractivité de ma vie, pour me centrer et pour essayer de vivre dans

le moment présent.Je trouvais que je vivais beaucoup trop dans l’avenir, parfois même dans le passé.

En fait, je médite dans le train avant d’aller travailler et aussi l’après-midi de nouveau dans

le train. J’essaie ainsi d’intégrer la méditation dans mon style de vie. C’est un moment qui

m’appartient que je peux passer avec Dieu et où je peux devenir plus proche de Lui.

La méditation m’a vraiment aidé dans mon travail car elle me permet de mieux écouter

et d’être plus proche de la personne que je suis en train d’aider.

Je suis vraiment passionné par les triathlons et le fitness car je me sens physiquement mieux en les pratiquant.

Ils me donnent beaucoup de confiance dans la vie, de la structure

et de la discipline, qui me permettent d’utiliser mon temps de manière fructueuse. La méditation

m’a aidé par rapport à la discipline nécessaire dans la pratique de mon sport.

Il nous est conseillé de méditer pendant 25 à 30 minutes matin et soir et

cela représente un engagement important qui m’aide vraiment vis-à-vis de l’engagement envers mes activités sportives.

La vie est un don et je ne veux

« Parfaitement chez Lui, Dieu réside dans notre âme pour toujours » Julian de Norwich.

Je m’appelle Claire. Je suis britannique et vis actuellement

à Sydney. Alors que je grandissais, la foi chrétienne était partout. Papa était pasteur Anglican

et nous habitions le presbytère à côté de l’église. La foi chrétienne était là dans la cuisine

alors que Maman préparait les déjeuners paroissiaux, dans le jardin alors que nous cherchions des œufs de Pâques et

dans la sonnerie du téléphone dans le bureau de Papa. Enfant, j’écoutais les gens à l’église

et me demandais ce qu’était la prière. Pour moi, ce n’était pas très logique de parler avec Dieu s’il

était «  là-bas quelque part «.En grandissant, je me rappelle

très clairement d’avoir pensé que Dieu était bien plus à l’intérieur qu’à l’extérieur de nous. Avec les années, mes questions sur Dieu

ne se sont pas dissipées mais j’ai mis toute mon énergie

dans l’action pour le monde, travaillant sur des projets de protection de l’environnement et dans des programmes communautaires à l’étranger.

Mais malgré le fait que j’ai travaillé dans des endroits splendides avec des gens formidables, je me suis souvent sentie insatisfaite.

Je me trouvais à l’étage supérieur d’un bus londonien quand un ami m’a parlé pour la première fois de la méditation

chrétienne. Je savais tout de suite qu’elle était la pièce qui manquait pour moi dans le puzzle. Le fait de faire connaissance

avec la tradition chrétienne contemplative a confirmé pour moi le sentiment que j’avais d’un Dieu qui réside à l’intérieur de nous. Ceci m’a aussi

aidé à mieux apprécier les autres formes de prière et la tradition dans laquelle j’avais grandi.

A travers la méditation, je sais qu’être est tout aussi important que faire et que l’action qui rend service

à autrui mûrit dans le silence. J’aime le sentiment de communauté et d’amitié qu’apporte la méditation,

ainsi que les endroits et les personnes nouveaux que j’ai rencontrés par elle. Mais par-dessus tout,

je médite car cela me permet de me sentir plus près de Dieu.

« Nous sommes un avec l’Un. Nous sommes un avec tous. » » - John Main

Retraite : la méditation et le corps.

La chose vraiment fantastique avec la méditation est qu’elle

st qu’elle nous donne la possibilité d’être réellement libres, d’être nous-mêmes, d’être enjoués.

Nous avons la possibilité de remettre les pendules à zéro au lieu de tout simplement croire tout ce qu’on

nous a dit de croire. La méditation nous permet de vérifier pour nous-mêmes de vraiment écouter

Dieu, de ressentir dans le silence comment c’est d’être totalement

soi-même.

Je veux dire que vous êtes aimé absolument quelles que soient votre sexualité ou vos addictions,

quelles que soient les choses que vous avez faites, qui pensez-vous ont blessé quelqu’un.

Tout ce qui est nécessaire est de dire : J’accepte d’être aimé, j’accepte de me pardonner

dans toute ma profondeur, avec chaque muscle de mon corps.

Je reconnais que c’est beau d’être moi-même, d’être bizarre, d’avoir le son de ma voix ou la forme de mon corps,

d’être à cet instant de ma vie. Et la méditation nous donne cette chance.

Nous nous ouvrons simplement à l’espace,

Christ.

au silence, au repos et au moment présent.

pas la gaspiller.