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L'importance du bonheur | Tshering Tobgay | TEDxThimphu

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    TED, ce sont des idées.
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    Ce sont des idées brillantes.
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    TED, ce sont des gens brillants
    qui partagent des idées brillantes
  • 0:19 - 0:21
    avec d'autres gens brillants.
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    J'ai une idée brillante.
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    C'est le bonheur.
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    Mais j'ai volé cette idée brillante,
  • 0:32 - 0:35
    ce qui, d'une certaine manière,
    me rend brillant.
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    (Rires)
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    Cette idée est aussi très banale.
  • 0:40 - 0:41
    A quel point ?
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    J'ai fait une recherche sur Internet,
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    mais pas sur Google !
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    Je l'ai fait uniquement sur ted.com,
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    et il y a beaucoup d'interventions
    avec le mot « bonheur ».
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    Voici quelques extraits ;
    ce n'est qu'un échantillon.
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    Dan Gilbert.
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    Il pose la question :
    « Pourquoi sommes-nous heureux ? »
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    Il y répond en disant que
  • 1:01 - 1:05
    les êtres humains peuvent
    « synthétiser » le bonheur ;
  • 1:05 - 1:07
    nous pouvons le « fabriquer ».
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    Si l'on n'obtient pas ce que l'on veut,
    on peut s'auto-convaincre
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    que c'est une bonne chose.
  • 1:16 - 1:18
    Nancy Etcoff.
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    Elle nous parle de la science du bonheur.
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    Vous voyez ici notre ami Sigmund Freud,
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    qui dit que le bonheur
    n'est pas notre destin
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    et que la poursuite du bonheur
    est une malédiction.
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    Regardez-le !
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    (Rires)
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    Voici la vraie Nancy Etcoff.
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    Elle est persuadée que nous pouvons
    nous entraîner à être heureux
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    et elle a l'air heureuse, réellement.
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    Enfin, ma recherche sur ted.com
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    m'a finalement porté vers la spiritualité
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    et le bouddhisme.
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    Matthieu Ricard est quelqu'un
    qui vient au Bhoutan très souvent
  • 2:02 - 2:06
    et il dit qu'on peut entraîner son esprit
    à développer de bonnes habitudes,
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    qui nous amènent au bonheur.
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    Chip Conley parle de mesurer le bonheur
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    et de mesurer
    ce qui compte vraiment dans la vie.
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    Il nous raconte ce qu'il a appris
  • 2:20 - 2:24
    en mesurant ça grâce à partir
    de l'histoire de deux personnes.
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    L'une est un réfugié vietnamien qui a pris
    un nom américain - Vivian.
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    Il travaillait comme homme de ménage
    dans un des vieux hôtels qu'il possédait.
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    L'autre personne est
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    Sa Majesté, le Roi Jigme Singye Wangchuck,
  • 2:39 - 2:41
    le quatrième roi du Bhoutan.
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    Il est venu au Bhoutan, donc il parle
    de Bonheur National Brut.
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    Et enfin, un TEDx au Canada :
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    Silver Cameron.
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    Il parle du Bonheur National Brut
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    au Canada.
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    Il a visité le Bhoutan l'année dernière.
  • 2:57 - 3:00
    Il a assisté à une conférence sur le BNB,
    connaît tout à son sujet
  • 3:00 - 3:02
    et il en a parlé.
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    Il a parlé des quatre piliers du BNB,
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    des neuf domaines du bonheur
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    et des 72 indicateurs
    pour mesurer le bonheur.
  • 3:10 - 3:13
    Voilà ce dont il parle
    et restons sur ce sujet.
  • 3:13 - 3:15
    Aujourd'hui, au Bhoutan,
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    on a le BNB pour tout !
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    Démocratie, média, éducation, agriculture
  • 3:23 - 3:24
    et plus récemment, les TIC.
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    Encore la semaine dernière, nous avions
    une conférence sur le sujet.
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    On parle tellement de BNB au Bhoutan
    que nous sommes convaincus d'être heureux.
  • 3:34 - 3:36
    (Rires)
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    Vraiment, vraiment convaincus.
  • 3:37 - 3:39
    (Applaudissements)
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    Le bonheur est un lieu.
  • 3:45 - 3:47
    Et c'est le Bhoutan.
  • 3:47 - 3:49
    (Rires)
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    D'une certaine manière, le bonheur
    semble être câblé en nous.
  • 3:54 - 3:58
    C'est peut-être dans l'air,
    l'air pur de nos montagnes.
  • 3:59 - 4:02
    Mais le bonheur est un lieu,
    et c'est le Bhoutan.
  • 4:03 - 4:05
    En 2009,
  • 4:06 - 4:10
    une équipe de tournage est venue du Brésil
    pour découvrir le Bhoutan.
  • 4:10 - 4:14
    Ils voulaient m'interviewer ;
    j'étais très content de l'être.
  • 4:15 - 4:16
    La présentatrice,
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    celle qui faisait l'interview,
  • 4:18 - 4:21
    était très attirante.
  • 4:21 - 4:23
    Mais elle semblait très déçue :
  • 4:23 - 4:25
    « Comment ça se fait ?
  • 4:25 - 4:26
    Arrivés à l'aéroport,
  • 4:26 - 4:28
    la première que nous ayons vue
    dans ce très bel aéroport,
  • 4:28 - 4:31
    ce sont des Bhoutanais
    traînant devant de grandes…
  • 4:31 - 4:33
    télévisions.
  • 4:34 - 4:36
    Où est le BNB ? »
  • 4:36 - 4:38
    Elle était très déçue.
  • 4:39 - 4:42
    Je lui ai répondu :
    « A quoi vous attendiez-vous ?
  • 4:43 - 4:44
    Au Shangri-La ?
  • 4:45 - 4:49
    Croyiez-vous que le Bhoutan
    était un grand monastère,
  • 4:49 - 4:52
    peuplé uniquement de moines heureux ? »
  • 4:52 - 4:54
    (Rires)
  • 4:54 - 4:56
    Je lui ai dit : « Non,
  • 4:56 - 4:59
    le Bhoutan est un vrai,
  • 4:59 - 5:02
    avec des vrais gens
    qui ont de vrais désirs,
  • 5:02 - 5:08
    et, oui, certains d'entre nous aiment
    les télévisions à écran plat ».
  • 5:09 - 5:12
    Mais quand même,
    cette discussion m'a fait réfléchir.
  • 5:13 - 5:14
    Qu'est-ce que le bonheur ?
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    Si le bonheur est important,
  • 5:20 - 5:21
    qu'est-ce que le bonheur ?
  • 5:23 - 5:28
    Je ne parle pas de médicaments interdits
    qui peuvent vous procurer le bonheur,
  • 5:28 - 5:31
    ni de drogues illégales.
  • 5:31 - 5:33
    Je parle du vrai bonheur,
  • 5:33 - 5:36
    du bonheur durable,
    d'une satisfaction véritable.
  • 5:37 - 5:41
    Au Bhoutan, on nous dit
    que pour être heureux,
  • 5:41 - 5:46
    il faut équilibrer le progrès matériel
    et l'élévation spirituelle.
  • 5:46 - 5:50
    On nous apprend qu'il faut
    protéger l'environnement,
  • 5:50 - 5:53
    combattre le réchauffement climatique,
  • 5:53 - 5:55
    nourrir et célébrer notre culture,
  • 5:55 - 5:57
    pratiquer une gouvernance saine.
  • 5:57 - 5:59
    Nous devons méditer.
  • 6:00 - 6:03
    Et on nous dit qu'on peut
    effectivement mesurer le bonheur,
  • 6:04 - 6:06
    qui a neuf domaines :
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    la santé, l'éducation,
    les conditions de vie, la gouvernance,
  • 6:11 - 6:15
    la culture, l'écologie, le temps,
    le bien-être psychologique.
  • 6:15 - 6:20
    Ils sont divisés
    en 72 indicateurs mesurables.
  • 6:22 - 6:24
    Tout ceci me paraît compliqué.
  • 6:25 - 6:26
    C'est très difficile.
  • 6:27 - 6:29
    Et pour ne rien arranger,
  • 6:29 - 6:32
    nous avons des congrès et des conférences,
  • 6:32 - 6:35
    à l'étranger et au Bhoutan.
  • 6:35 - 6:38
    Résultat, nous avons
    tout un ensemble de spécialistes
  • 6:38 - 6:40
    et d'experts
  • 6:40 - 6:44
    qui nous disent ce qu'est le bonheur
    et comment être heureux.
  • 6:46 - 6:47
    J'en suis revenu aux fondamentaux.
  • 6:49 - 6:54
    Je me suis demandé :
    « Que me faut-il pour être heureux ? »
  • 6:54 - 6:56
    La première chose qui m'est venue :
  • 6:56 - 6:59
    j'ai besoin de me sentir en sécurité.
  • 6:59 - 7:01
    J'ai besoin de ressentir cela.
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    Si je suis inquiet, pas tranquille,
  • 7:05 - 7:07
    je ne vais pas être heureux.
  • 7:07 - 7:10
    J'ai besoin d'un travail stable,
    d'un peu d'argent,
  • 7:10 - 7:12
    d'économies, d'une maison,
  • 7:12 - 7:14
    de pouvoir protéger ma famille -
  • 7:14 - 7:16
    j'ai besoin de me sentir en sécurité.
  • 7:17 - 7:20
    Ensuite, j'ai besoin d'avoir une identité.
  • 7:20 - 7:22
    J'ai besoin de me sentir bien
    avec moi-même.
  • 7:22 - 7:26
    Si ce n'est pas le cas,
    comment pourrais-je être heureux ?
  • 7:26 - 7:30
    Troisièmement, j'ai besoin d'avoir un but,
  • 7:30 - 7:34
    de me sentir bien dans ce que je fais.
  • 7:37 - 7:39
    Voici une photo.
  • 7:39 - 7:41
    (Rires)
  • 7:41 - 7:43
    C'est une photo de mon village,
  • 7:43 - 7:44
    Dorithasa.
  • 7:45 - 7:49
    Imaginez, s'il vous plaît,
    neuf logements, neuf maisons -
  • 7:49 - 7:52
    des maisons bhoutanaises traditionnelles -
    entourées de champs de riz blonds
  • 7:53 - 7:56
    où tout le monde est heureux.
  • 7:56 - 7:58
    C'est facile d'être heureux
    dans mon village.
  • 7:58 - 8:01
    Il faut marcher deux jours
    pour y parvenir.
  • 8:01 - 8:03
    Mais quand vous y êtes, il n'y a rien.
  • 8:03 - 8:06
    Vous devez travailler avec les gens,
  • 8:06 - 8:07
    avec la terre
  • 8:07 - 8:10
    et vous ressentez un sentiment
    de sécurité parmi eux.
  • 8:10 - 8:13
    Vous avez un sentiment d'identité
    et vous avez un but.
  • 8:13 - 8:17
    C'est facile d'être heureux
    dans mon village, Dorithasa.
  • 8:18 - 8:20
    Voici mon nouveau village.
  • 8:20 - 8:22
    (Rires)
  • 8:22 - 8:23
    C'est Thimphu.
  • 8:26 - 8:29
    Il y a de grands immeubles,
    des lumières aveuglantes,
  • 8:29 - 8:30
    beaucoup de voitures de luxe.
  • 8:31 - 8:34
    Je peux être heureux ici aussi,
    dans mon nouveau village,
  • 8:34 - 8:37
    mais c'est clairement plus difficile.
  • 8:37 - 8:40
    Et cela parce que je peux choisir
  • 8:40 - 8:46
    comment je veux éprouver un sentiment
    de sécurité, d'identité et de but.
  • 8:47 - 8:51
    A Dorithasa, mon identité a été choisie
    pour moi : j'étais un agriculteur.
  • 8:51 - 8:54
    Mon but était de gagner ma vie
  • 8:54 - 8:56
    dans ma communauté.
  • 8:56 - 8:57
    Tout était réglé.
  • 8:57 - 8:59
    A Thimphu, tout à coup, j'ai le choix.
  • 8:59 - 9:02
    Comment puis-je être plus en sécurité ?
  • 9:02 - 9:05
    Comment puis-je développer
    mon identité et mon but ?
  • 9:06 - 9:09
    Donc à Thimphu, cela devient
    encore plus difficile.
  • 9:10 - 9:13
    Et par conséquence, beaucoup d'entre nous
  • 9:14 - 9:16
    font les mauvais choix.
  • 9:17 - 9:19
    On court après l'argent.
  • 9:19 - 9:21
    On a besoin d'argent, mais à quel point ?
  • 9:22 - 9:25
    On dépense de l'argent -
    on en a besoin, mais à quel point ?
  • 9:25 - 9:28
    Si vous dépensez plus
    que ce que vous gagnez,
  • 9:28 - 9:31
    cela va diminuer
    votre sentiment de sécurité,
  • 9:31 - 9:33
    vous allez vous sentir moins en sécurité.
  • 9:33 - 9:38
    Si mettre votre argent dans un 4x4
    tout neuf va déterminer votre identité,
  • 9:39 - 9:42
    cela va vous apporter très peu de bonheur.
  • 9:42 - 9:44
    Si votre but est de faire de l'argent
  • 9:45 - 9:47
    pour acheter ce 4x4,
  • 9:47 - 9:49
    cela vous rendra encore plus malheureux.
  • 9:49 - 9:53
    Donc au Bhoutan, à Thimphu,
    il y a des gangs.
  • 9:54 - 9:56
    Il y a des gens très riches.
  • 9:56 - 9:59
    Et, mesdames et messieurs,
    il y a des politiciens.
  • 9:59 - 10:01
    (Rires)
  • 10:02 - 10:05
    Voici - vous la connaissez déjà -
    la pyramide des besoins de Maslow.
  • 10:05 - 10:10
    D'une certaine manière, elle symbolise
    ces trois sentiments.
  • 10:10 - 10:12
    Mais là, c'est une hiérarchie.
  • 10:13 - 10:17
    Pour moi, l'identité,
    la sécurité et le but
  • 10:17 - 10:20
    ne s'excluent pas mutuellement,
    il n'y a pas de hiérarchie,
  • 10:20 - 10:23
    ils se renforcent les uns les autres.
  • 10:23 - 10:26
    En fait, pas dans une seule direction -
    dans toutes les directions.
  • 10:27 - 10:32
    Si vous êtes un artiste accompli,
    comme Sonam Kheng,
  • 10:32 - 10:36
    vous appréciez cette identité
    et vous connaissez votre but !
  • 10:36 - 10:38
    Vous voulez nous faire sentir bien.
  • 10:38 - 10:43
    Et j'espère que Sonam,
    qui joue magnifiquement de la musique,
  • 10:43 - 10:47
    réussira et ressentira
    une forme de sécurité pour le Bhoutan,
  • 10:47 - 10:49
    pas seulement grâce à l'argent,
  • 10:49 - 10:53
    mais grâce à sa capacité à préserver
    la musique bhoutanaise.
  • 10:54 - 10:56
    Nous avons parlé jusqu'à présent
  • 10:57 - 11:00
    des trois sens au niveau individuel.
  • 11:01 - 11:03
    Qu'en est-il au niveau national ?
  • 11:04 - 11:06
    Au niveau individuel,
    cela semble plutôt facile :
  • 11:07 - 11:09
    je veux être plus en sécurité,
    protéger mon identité
  • 11:09 - 11:13
    et avoir un but.
  • 11:13 - 11:14
    Au niveau national,
  • 11:14 - 11:17
    je pense que les gouvernements ont
    une responsabilité plus grande :
  • 11:17 - 11:21
    celle de faire en sorte qu'une nation
    tout entière soit plus en sécurité,
  • 11:22 - 11:25
    qu'une nation tout entière
    ait une identité,
  • 11:25 - 11:28
    une vision et un but
    pour réaliser cette vision.
  • 11:28 - 11:29
    Cela dit,
  • 11:29 - 11:32
    c'est la responsabilité sacrée
    des gouvernements nationaux
  • 11:32 - 11:33
    d'assurer
  • 11:33 - 11:40
    que la poursuite individuelle
    du sentiment d'identité,
  • 11:40 - 11:44
    le sens de l'individu vers son but
    et la construction de sa propre sécurité
  • 11:44 - 11:47
    ne soient pas compromis
    par les politiques publiques.
  • 11:47 - 11:49
    Le plus intéressant est au centre.
  • 11:50 - 11:52
    Comment peut-on construire,
  • 11:53 - 11:57
    comment peut-on investir
    dans l'identité, la sécurité et le but
  • 11:57 - 11:59
    pour que les familles
    soient plus heureuses,
  • 11:59 - 12:02
    pour qu'elles aient une base
    pour devenir plus heureuses ?
  • 12:03 - 12:07
    Et comment construire un sentiment
    de sécurité chez vos salariés ?
  • 12:07 - 12:10
    Donnez-leur un sentiment
    d'identité et un but
  • 12:10 - 12:15
    et vos salariés seront plus heureux,
    vos entreprises seront plus heureuses.
  • 12:18 - 12:20
    Voici un nombre,
  • 12:20 - 12:22
    un nombre intéressant.
  • 12:23 - 12:26
    Ce nombre est inscrit
    dans notre constitution.
  • 12:26 - 12:30
    65 ans est l'âge de la retraite
    pour les fonctionnaires.
  • 12:31 - 12:33
    En fait, notre constitution dit
  • 12:33 - 12:37
    que même Sa Majesté le Roi
    devra se retirer quand il aura 65 ans.
  • 12:38 - 12:43
    Et pourtant, notre quatrième roi est
    parti à la retraite quand il avait 51 ans.
  • 12:44 - 12:48
    J'ai aujourd'hui 46 ans,
    comme ça a été dit.
  • 12:48 - 12:52
    J'ai 46 ans et je sais que je partirai
    à la retraite quand j'aurai 65 ans.
  • 12:53 - 12:57
    Sachant cela, je devrais me demander,
  • 12:57 - 12:59
    si le bonheur comptait
  • 12:59 - 13:03
    et si le bonheur compte encore
    au moment de ma retraite,
  • 13:03 - 13:06
    comment devrais-je vivre aujourd'hui
  • 13:06 - 13:07
    pour qu'à 65 ans,
  • 13:08 - 13:12
    je puisse prendre ma retraire
    tout en étant heureux ?
  • 13:13 - 13:18
    Vais-je investir dans l'établissement
    du sentiment de sécurité ?
  • 13:19 - 13:23
    Vais-je investir dans l'établissement
    de mon identité ?
  • 13:23 - 13:28
    Vais-je me combler d'un but ?
  • 13:30 - 13:33
    Sécurité, identité, but :
  • 13:33 - 13:37
    importants pour le bonheur
    et le bonheur, ça compte.
  • 13:37 - 13:38
    Merci.
  • 13:38 - 13:40
    (Applaudissements)
Title:
L'importance du bonheur | Tshering Tobgay | TEDxThimphu
Description:

Tshering Tobgay discute du Bonheur National Brut (BNB) et de ce qui le rend heureux, comme le ferait n'importe quel Bhoutanais.

Tshering Tobgay était un fonctionnaire bhoutanais qui travaillait pour faire progresser la formation professionnelle. En février 2007, il a été le premier fonctionnaire à démissionner pour se lancer activement en politique. À ce moment-là, Sa Majesté le Roi a appelé à plusieurs reprises les citoyens à se joindre à des partis politiques afin de préparer l'introduction de la démocratie.

Tshering est maintenant membre du Parlement représentant la circonscription de Sombaykha à Haa. Il est le chef du plus petit parti d'opposition de l'Assemblée nationale du Bhoutan. Il a 46 ans, est marié et a deux enfants. Il aime les activités de plein air, le trekking, la course à pied et le vélo.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
13:49

French subtitles

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