Les courses hippiques, c'est le frisson, la vitesse, la montée d'adrénaline, le défi, le martellement des sabots sur la piste, des image d'efforts poussés à leur paroxysme, repousser les limites des chevaux comme des jockeys, mais avant toute chose, c'est une histoire d'argent. Salut, je suis Emily de Bite Size Vegan et bienvenue avec cette nouvelle pépite. Avant tout, les courses hippiques sont une véritable industrie qui pèse des milliards qui plus est, rien à voir avec l'amour du sport et encore moins l'amour des chevaux, c'est l'amour de l'argent. Cette vidéo est la troisième d'une série sur l'éthique équine. La première traitait de l'équitation en général et des dommages musculo-squelettiques qu'elle provoque et la seconde traitait plus particulièrement des effets des mors. Les avis divergent sur le caractère éthique de la pratique de l'équitation y compris parmi les végans. Cependant les courses hippiques objectivisent le cheval à niveau inégalé qui donnerait à réfléchir aux plus fervents non-végans. Le but étant de gagner de l'argent, les chevaux sont réduits à des machines à faire du fric. Ce soi-disant sport comporte de si nombreuses pratiques cruelles que je vais faire de mon mieux pour en aborder le plus grand nombre. Je vous invite à vous référer à mon blog pour cette vidéo -lien ici- ainsi qu'à la liste d'informations et ressources incluses dans la description sous cette vidéo. La cruauté des courses hippiques commence bien avant l'hippodrome. Les chevaux de courses sont manipulés génétiquement et sélectionnés pour courir le plus vite possible. Leurs vies commencent dans les haras où les juments sont maintenues gravides, près de 90% de leur courtes vies, par le recours aux médicaments comme les prostaglandines et l'altération de leur environnement afin de modifier leur cycle reproductif. A peine nés, ces futurs coureurs sont retirés à leurs mères qui sont immédiatement ré-inséminées jusqu'à ce qu'elles ne puissent plus avoir de poulains. Elles seront alors envoyées à l'abattoir. Séparés de leurs mères, ces poulains nouveau-nés ont besoin d'une nourrice appelée juments nourricières - chevaux de pedigree inférieur qui ont été, elles aussi, inséminées dans l'unique but de produire du lait pour les poulains de courses. Les petits de ces juments n'étant d'aucune utilité à cette industrie et du fait qu'il soit illégal d'envoyer des chevaux de moins de six mois à l'abattoir, nombreux sont ceux qui sont tués par des coups violents ou tout simplement abandonnés à leurs sorts. Ils finissent dépecés pour la fabrication de cuir haut de gamme appelé cuir de Cordoue et leur viande est souvent vendue pour la boucherie. Un rapport du Jockey Club fait état de 49,817 juments nourricières en activité en 2009, impliquant la naissance d'autant de poulains sans destination qui ont fini inexorablement à l'abattoir et ces chiffres se limitent aux seuls Etats-Unis. Ce cercle infernal d'inséminations forcées, de séparations des petits de leurs mères et de vies écourtées miment en tout point l'industrie laitière, où les vaches se voient retirer leurs veaux à la naissance puis abattus pour être consommés comme viande de veau afin que les hommes puissent boire leur lait. Malheureusement, être élevés comme futur chevaux de courses n'évitent pas à ces poulains un destin tout aussi tragique. Parmi les centaines de milliers de chevaux de courses potentiels élevés dans de nombreux pays chaque année, seul 5-40% courront. Le reste est soit envoyé à l'abattoir pour finir sur les étals des bouchers ou dans les pâtés pour chiens/chats, soit réintroduits dans la filière élevage, soit enfin revendu dans les circuits de course inférieures, encore moins protégés et réglementés. Alors que la consommation de viande de cheval est tabou dans de nombreuses sociétés où y compris les mangeurs habituels de viandes sont rebutés à l'idée de manger du cheval, peu de personnes réalisent que les chevaux de courses finissent irrémédiablement à l'abattoir. De même l'industrie de l'œuf n'a que faire des poussins mâles qu'elle broie vivants ou gaze, l'industrie des courses hippiques se débarrassent des chevaux jugés non valables comme de simples déchets industriels. Pour les chevaux retenus pour les courses, c'est une vie de cauchemars qui commence. Leur entrainement débute dès un an et demi, bien avant que leurs squelettes n'aient achevé leur croissance. Selon Pratique Anatomique et Propédeutique du Cheval la plaque épiphysaire n'atteint sa complète formation qu'entre, en moyenne, 6 et 9 ans. L'entrainement intensif subit par ces jeunes chevaux pas encore formés conduit à la multiplication tragique des fractures et effondrements, terminant abruptement leur vie entre 4 et 6 ans. Sur ces images d'une jeune pouliche lors d'une épreuve de vitesse permet d'entendre la fracture de son os canon alors qu'elle est poussée au delà de ses capacités. Ces fractures, scellent presque systématiquement le sort de l'animal car leurs soins s'avéreraient trop coûteux et compliqués. En moyenne, 24 chevaux meurent chaque semaine pendant des courses aux Etats-Unis, avec des chiffres australiens ayant atteint un record de 68 en une seule journée. Les blessures ne se limitent pas aux fractures les contraintes de la course provoquent aussi des saignements des poumons et bronches chez un grand nombre de chevaux appelés hémorragie pulmonaire induite par l'effort, une étude de l'Université de Melbourne a découvert que 50% des chevaux de courses avaient du sang dans les bronches et 90% au fond des poumons. Leur alimentation concentrée, composée de céréales, produit aussi des ulcères gastriques avec une étude du Veterinarian l'ayant constaté chez 89% des chevaux dont de nombreux cas d'ulcères avec saignements majeurs, seulement 8 semaines après avoir débuté l'entrainement, quand ils ne sont pas tout simplement écartés du fait des coûts des traitements, les chevaux malades sont encore poussés par l'administration de préparations dangereuses, des anti-douleur peuvent masquer une blessure, permettant au cheval blessé de continuer à courir au risque de sa vie - près de 90% des chevaux qui s'effondre souffraient préalablement de blessures. Le journaliste Max Watman explique que du fait que "les pur-sangs aient été sélectionnés pour leur capacités d'accélération, et leur esthétique... l'animal s'est considérablement fragilisé" et " pour lui permettre de continuer à courir, il leur est administré du Lasix (pour lutter contre l'hémorragie pulmonaires), du Phenylbutazone (un anti-inflammatoire) et des corticostéroïdes (contre la douleur et l'inflammation). Les chevaux blessés ne sont cependant par les seuls à recevoir des traitements. L'ancien porte parole de Churchill Downs, Alex Straus déclare "des entraineurs administrent quantités de drogues illicites à leurs chevaux quotidiennement. Avec tant d'argent en jeux, les gens ne reculeraient devant rien pour faire courir leurs chevaux plus vite." Parmi ces substances, citons les stimulants administrés aux porcs et au bétail avant l'abattage, ainsi ques des dopants du sang, des traitements thyroïdiens, des anabolisants, du viagra, du venin de cobra, des médicaments anti-cancer, entre autres choses. En plus d'être dopés, les chevaux sont violemment fouettés pendant les courses faisant de cette maltraitance à animal la forme la plus acceptée lors de représentations publiques aujourd'hui. L'industrie hippique garantit que la cravache doit être rembourrée et qu'utilisée convenablement elle stimulait le cheval sans lui infliger de souffrances. Pourtant, d'après une étude du professeur et vétérinaire, le Dr Paul Mc-Greevy, le rembourrage ne protège pas pour 64% des coups portés et dans 83% des cas laisse des marques caractéristiques sur la peau de l'animal, que 75% des coups étaient portés aux flancs ce qui est en totale violation des règlements de l'IABRW Le Dr Mc-Greevy a aussi constaté que 70% des coups portés l'étaient "à revers" et n'étaient donc, à ce titre, pas considérés comme tels selon la réglementation encadrant le nombre de coups portés. Dans de nombreux pays, le nombre de coups infligés à un cheval pendant la course est limité seulement avant les 100 derniers mètres, alors le cheval peut alors être fouetté inlassablement. Ce morceau de plastique utilisé en balistique et équivalent à la chair de l'animal, montre l'impact d'un coup de cravache standard. Le Dr Mc-Greevy poussa l'expérience plus loin, procédant à une étude thermographique de sa propre cuisse après avoir reçu un coup standard. Les zones blanches démontrent une inflammation survenue 30 minutes seulement après un unique coup. Les partisans de la cravache soutiennent que les chevaux étant des animaux de gros gabarit avaient une peau épaisse ainsi qu'une plus grande tolérance à la douleur. Il n'existe aucune preuve soutenant une telle allégation, le Dr Mc-Greedy fait remarquer qu'un cheval sent la moindre mouche se posant sur sa peau comme le démontre ce tremblement caractéristique appelé "réflexe manniculus". Supposer que des coups portés de façon répétée avec un tel objet puissent être une expérience anodine est confondant. Les chevaux de courses endurent aussi le mors, que j'ai abordé exhaustivement dans cette vidéo. Il faut savoir que les mors employés pour les courses sont encore pires que ceux utilisés pour les sports équestres classiques. Le chuchoteur Frank Bell affirme que "les chevaux de courses ont des mors dans leur bouche pendant la quasi totalité de leurs vies...en fait de nombreux jockeys se pendent si souvent à la bouche des chevaux que cette dernière est détruite..." Quand il n'est pas sur la piste, le cheval est maintenu en stabulation l'essentiel du temps. C'est de loin la façon la plus pratique de "stocker" un cheval, cependant ce confinement les privent de simulations sociales et environnementales élémentaires. Les chevaux claustrés développent divers troubles du comportements pathologiques comme le mordillement compulsif de leur portail ou tout autre support, mais aussi balancement maladif et autres actes d'automutilation. Après avoir enduré tant de douleurs et de souffrances, croyez-vous que les chevaux de courses seraient récompensés au final et en particulier les champions ? Il n'en est rien, ces animaux sont traités comme de vulgaires déchets dont on se débarrasser. Quelqu'ait été son palmarès, quand un cheval ne peut plus courir ou que ses résultats sont jugés insuffisants, il est mis au rebut comme un déchet ménager. Ceux qui s'effondrent en course sont immédiatement euthanasiés et envoyés à l'équarrissage pour devenir de la nourriture pour chiens et autres sous-produits, ou plus simplement encore, abandonnés dans une décharge comme ce cheval. Ceux qui ne meurent pas en course sont parfois déclassés pour participer dans des courses inférieures comme la course d'obstacles 20 fois plus dangereuse que la course sur plat et beaucoup moins réglementée avec des standards inférieurs. L'ultime destination de ces chevaux de courses est l'abattoir, où les pistolets d'abattage mal employés car non maitrisés, prolongent encore la souffrance et l'angoisse alors que leur vie entière de maltraitance prend fin. Même les champions ayant fait la fortune de leurs propriétaires finissent revendus pour une misère. De leur naissance à leur mort, les chevaux de courses vivent des vies de tortures, de terreur et de brutalité sans merci. C'est ce qui arrive quand l'argent a plus de valeur que la vie d'êtres sensibles. Voici le vrai visage du soi-disant "sport des Rois" Merci pour avoir regardé cette vidéo et n'hésitez par à la partager autour de vous pour diffuser son message. Donnez un pouce vert si elle vous est apparue utile et pour continuer à soutenir de tels messages, cliquez sur l'icone de la Nugget Army pour rejoindre le groupe sur Patreon et permettre ainsi à Bite Size Vegan de continuer à informer. Et si c'est votre première fois sur ma chaîne, cliquez sur le bouton rouge de souscription pour de nouvelles vidéos véganes tous les lundi, mercredi et certains vendredi. Je vous invite à regarder les première et seconde vidéos de cette série sur l'éthique équine. A présent, vivez végan et je vous dis à bientôt.