Comment rembourser les prêts avec des services sociaux transforme les communautés
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0:01 - 0:03La plupart d'entre vous connaissent
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0:03 - 0:08les difficultés auxquelles fait face
mon continent bien-aimé, l'Afrique. -
0:09 - 0:11Trop de gens sont pauvres.
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0:11 - 0:14Des millions de filles
n'ont pas accès à l'école. -
0:14 - 0:18Et il n'y a pas assez d'emplois
pour la population qui s'accroît vite. -
0:19 - 0:21Chaque jour,
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0:21 - 0:2533 000 nouveaux jeunes
se mettent à chercher un emploi. -
0:25 - 0:29Ce sont 12 millions
pour trois millions d'emplois formels. -
0:29 - 0:31En Afrique subsaharienne,
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0:31 - 0:37moins d'un jeune sur quatre a une chance
d'obtenir un travail rémunéré ou salarié. -
0:37 - 0:39Les chances d'avoir un revenu sûr
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0:39 - 0:41sont encore plus faibles
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0:41 - 0:44pour les jeunes femmes
pauvres et de la campagne. -
0:44 - 0:46Elles ne peuvent pas se payer d'éducation.
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0:46 - 0:51Elles n'ont pas le même accès
à des revenus, des prêts ou du terrain -
0:51 - 0:52que les hommes.
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0:52 - 0:55Cela laisse des communautés
entières prises au piège -
0:55 - 0:59dans un cercle vicieux de pauvreté,
d'inégalité et de désespoir. -
1:00 - 1:04Mais je ne suis pas ici
pour jouer les Cassandre, -
1:04 - 1:07car nous savons aussi
qu'une population jeune -
1:07 - 1:10présente une opportunité
pour relancer la croissance économique -
1:10 - 1:12et résoudre des défis mondiaux.
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1:12 - 1:13En fait,
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1:14 - 1:19il y a en Afrique un mouvement croissant
de jeunes femmes instruites -
1:19 - 1:23qui montent en puissance
et utilisent la force de leur réseau -
1:23 - 1:25et un outil que nous appelons
les intérêts sociaux -
1:25 - 1:27pour renforcer les communautés.
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1:28 - 1:29Je suis l'une des dirigeantes
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1:29 - 1:33de l'organisation
à l'origine de ce mouvement. -
1:33 - 1:36Une organisation qui m'a accompagnée
durant ma scolarisation. -
1:37 - 1:42J'ai vu les intérêts sociaux multiplier
l'impact de notre travail. -
1:43 - 1:48Les intérêts sociaux sont un moyen
de rembourser les intérêts d'un prêt -
1:48 - 1:51grâce à des services
plutôt qu'à de l'argent -
1:51 - 1:54Partager du temps et des connaissances
à travers du mentorat, -
1:54 - 1:55du soutien scolaire,
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1:55 - 1:58une formation entrepreneuriale
pour ceux en ayant besoin. -
1:58 - 2:00Cela signifie que l'impact d'un prêt
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2:00 - 2:04est ressenti non par une seule personne,
mais par nombre d'entre elles. -
2:04 - 2:05A travers ce système,
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2:05 - 2:10nous avons pu aider et envoyer
de plus en plus de filles à l'école, -
2:10 - 2:12les accompagner quand elles y sont,
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2:12 - 2:13les aider à lancer leur entreprise
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2:13 - 2:16et finalement, diriger
au sein de leur communauté -- -
2:16 - 2:20tout en offrant un financement
à la génération suivante. -
2:21 - 2:23Les intérêts sociaux peuvent être utilisés
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2:23 - 2:25pour booster tout mouvement
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2:25 - 2:28où les bénéfices se matérialisent
immédiatement. -
2:28 - 2:30Laissez-moi vous donner un exemple.
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2:30 - 2:33Voici Stumai, de Tanzanie rurale.
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2:33 - 2:37Elle a perdu son père de façon tragique
quand elle n'avait que trois ans, -
2:37 - 2:41laissant une mère handicapée
les élever seuls, -
2:41 - 2:43elle et ses cinq frères et sœurs.
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2:43 - 2:45Après avoir fini l'école primaire,
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2:45 - 2:46Stumai allait arrêter l'école
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2:46 - 2:52et faire partie des 92% de filles
en Afrique subsaharienne -
2:52 - 2:54qui ne finissent jamais le lycée.
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2:54 - 2:56Mais elle a eu de la chance.
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2:56 - 2:58Elle a obtenu le soutien
d'une organisation -
2:58 - 3:01qui a payé ses frais de scolarité
et l'a maintenue à l'école. -
3:01 - 3:03Mais après avoir obtenu son baccalauréat,
-
3:03 - 3:06elle a été confrontée
à un défi de taille : quoi faire après ? -
3:07 - 3:10Elle savait qu'elle devait
démarrer son affaire pour survivre. -
3:10 - 3:12Et pour aider sa mère,
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3:12 - 3:15qui avait fait tant d'efforts
pour la garder à l'école -
3:15 - 3:17en vendant ses seuls biens,
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3:17 - 3:20une pile de tôle galvanisée
qu'elle avait gardée -
3:20 - 3:24dans l'espoir de construire
un meilleur logement pour ses enfants. -
3:24 - 3:28Stumai savait qu'elle n'obtiendrait pas
de prêt d'une banque traditionnelle, -
3:28 - 3:29qui considère en général
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3:29 - 3:31que les jeunes femmes
de la campagne comme elle, -
3:31 - 3:35sans terre ou sans biens,
sont inacceptables pour une banque. -
3:35 - 3:37Via un groupe particulier de partenaires,
-
3:38 - 3:39elle a obtenu 350 dollars
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3:39 - 3:42pour mettre en route
un magasin alimentaire, -
3:42 - 3:47vendant des légumes, de l'huile, du riz,
des tomates, des oignons et des haricots. -
3:47 - 3:50Des membres du réseau ont aidé à la former
sur ces compétences commerciales, -
3:50 - 3:52comme l'établissement
d'un plan d'affaires, -
3:52 - 3:55la détermination
des profits, du marketing, -
3:55 - 3:56la tenue de registres
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3:56 - 3:58et la valeur des économies.
-
3:58 - 4:00L'affaire a décollé.
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4:00 - 4:04Elle a remboursé son prêt initial
en l'espace de huit mois, -
4:04 - 4:06puis elle a emprunté 2 000 dollars
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4:06 - 4:10pour démarrer une affaire
de taxis à moto et de messagers. -
4:11 - 4:14Stumai possède maintenant deux motos
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4:14 - 4:17et emploie deux personnes.
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4:17 - 4:20Elle a pu acheter un terrain
et construire une maison -
4:20 - 4:22et l'entreprise continue de se développer,
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4:22 - 4:25de force en force.
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4:25 - 4:30Stumai a remboursé ses intérêts
en intérêts sociaux. -
4:30 - 4:32Elle a payé des intérêts sociaux
-
4:32 - 4:36en offrant du mentorat
à des filles d'un lycée du coin. -
4:36 - 4:40Elle s'est portée bénévole chaque semaine
comme guide d'apprentissage, -
4:40 - 4:43offrant un cursus de compétences
de la vie courante et de bien-être -
4:43 - 4:47qui aide les enfants à acquérir
l'assurance pour poser des questions, -
4:47 - 4:49s'occuper des autres et les soutenir,
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4:49 - 4:51s'informer sur la santé et la nutrition,
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4:51 - 4:54fixer des objectifs et les atteindre.
-
4:54 - 4:57Stumai dit que sa plus grande satisfaction
-
4:57 - 5:00est de voir les filles
à qui elle fait du mentorat -
5:00 - 5:03commencer à croire en elles et à réussir.
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5:04 - 5:07Ces jours-ci, Stumai forme aussi
d'autres guides d'apprentissage. -
5:07 - 5:11Cela multiplie le nombre de filles
qui finissent l'école -
5:11 - 5:14et ont des moyens de subsistance
assurés tout comme elle. -
5:15 - 5:18Grâce aux profits de son affaire,
elle a pu subvenir aux besoins -
5:18 - 5:21de ses frères et sœurs, de trois nièces
et neveux et d'autres enfants -
5:21 - 5:23pour qu'ils aillent à l'école.
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5:23 - 5:26Elle apporte régulièrement son soutien
à d'autres membres du réseau. -
5:26 - 5:27Par exemple,
-
5:28 - 5:31à une jeune femme faisant des études
en développement communautaire. -
5:32 - 5:34Les deux dernières années,
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5:34 - 5:37Stumai l'a aidée avec de l'argent
pour payer le bus, -
5:37 - 5:39des serviettes hygiéniques, du savon,
-
5:39 - 5:41et l'a encouragée à continuer.
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5:43 - 5:49Stumai dépense 370 dollars par an
pour l'éducation d'autres personnes. -
5:50 - 5:56Ce sont 17% de ses revenus bruts
issus de son affaire de motos. -
5:57 - 6:00C'est le pouvoir des intérêts sociaux.
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6:01 - 6:06L'exemple de Stumai montre
que si vous aidez une fille, -
6:06 - 6:07non seulement à aller à l'école,
-
6:07 - 6:10mais à obtenir son diplôme
et lancer une affaire, -
6:10 - 6:13elle peut faire une énorme différence
-
6:13 - 6:16dans la vie d'autres personnes
et de sa communauté. -
6:16 - 6:20Si Stumai avait remboursé les intérêts
de son prêt en argent, -
6:20 - 6:24sa réussite n'aurait été ressentie
que par elle et sa famille proche, -
6:24 - 6:28mais puisqu'elle a remboursé ses intérêts
en intérêts sociaux, -
6:28 - 6:31l'impact en a été ressenti
par ses mentorées, -
6:31 - 6:33ses nièces, ses neveux, ses employés
-
6:33 - 6:36et tant d'autres autour d'elle.
-
6:36 - 6:39Stumai n'est qu'un exemple
parmi tant d'autres. -
6:40 - 6:45Aujourd'hui, nous avons 7 000
guides d'apprentissage comme Stumai -
6:45 - 6:47travaillant à travers le Malawi,
-
6:47 - 6:51la Tanzanie, le Ghana,
la Zambie et le Zimbabwe. -
6:51 - 6:52Collectivement,
-
6:52 - 6:55elles ont aidé des enfants
à mieux s'en sortir à l'école. -
6:56 - 6:58Les filles avec lesquelles
nous travaillons -
6:58 - 7:00ont presque trois fois moins de risques
-
7:00 - 7:01d'abandonner l'école,
-
7:01 - 7:04car les guides d'apprentissage
leur rendent visite -
7:04 - 7:05quand elles sont absentes à l'école
-
7:05 - 7:07pour qu'elles reviennent
sur la bonne voie. -
7:07 - 7:11Elles travaillent avec des communautés
et des districts gouvernementaux -
7:11 - 7:14pour s'attaquer aux problèmes
auxquels les enfants sont confrontés, -
7:14 - 7:18y compris la prévention
ou l'annulation de mariages d'enfants, -
7:18 - 7:21la mise en relation d'enfants affamés
ou dont la situation est difficile -
7:21 - 7:22avec un soutien local,
-
7:22 - 7:24l'organisation de groupes d'étude
-
7:24 - 7:27pour que les enfants
avec du retard dans leurs études -
7:27 - 7:30puissent être soutenus
et rattraper leur retard. -
7:30 - 7:35Ce sont des sœurs, des amies
et des protectrices de confiance. -
7:35 - 7:40Jusqu'ici, près de 6 300 membres du réseau
-
7:40 - 7:43ont emprunté près
de trois millions de dollars -
7:43 - 7:50avec un taux de remboursement de ces prêts
systématiquement supérieur à 95%. -
7:51 - 7:53Et nos 140 000 membres
-
7:54 - 7:58ont investi leurs propres ressources
-
7:58 - 8:00pour subvenir aux besoins
-
8:00 - 8:05et plus de 937 000 enfants et les envoyer
à l'école primaire ou au collège. -
8:06 - 8:08Chaque jeune femme
avec laquelle nous travaillons -
8:08 - 8:11subvient aux besoins, en moyenne,
de trois autres enfants -
8:11 - 8:14en dehors de sa famille proche
-
8:14 - 8:15pour les envoyer à l'école.
-
8:15 - 8:18Tout cela sans que
nous n'investissions plus d'argent. -
8:19 - 8:22Nous constituons une force puissante.
-
8:22 - 8:25Nous nous renforçons de plus en plus
-
8:25 - 8:28en ouvrant la porte
à de plus en plus de filles -
8:28 - 8:30pour qu'elles aillent à l'école,
-
8:30 - 8:34réussissent, dirigent et, à leur tour,
en soutiennent des milliers d'autres. -
8:34 - 8:36Ce système,
-
8:36 - 8:39soutenir ceux ayant été exclus auparavant
afin de transformer leur vie -
8:39 - 8:41puis qu'ils s'engagent auprès d'autres,
-
8:41 - 8:44peut fonctionner pour bien plus
que l'éducation des filles. -
8:45 - 8:48Bien sûr, vous devez récupérer
votre argent si vous le prêtez. -
8:49 - 8:52Mais au lieu d'exiger
des intérêts en argent, -
8:52 - 8:55pouvez-vous envisager d'utiliser
plutôt des intérêts sociaux ? -
8:56 - 8:58Par exemple,
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8:58 - 9:00les jeunes pourraient-ils
-
9:00 - 9:03transmettre les compétences apprises
dans des instituts de formation ? -
9:04 - 9:05Comme Michelle,
-
9:05 - 9:08qui enseigne la briqueterie
dans la campagne au Zimbabwe. -
9:08 - 9:09Ou Louisa,
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9:09 - 9:12qui forme les autres à l'agriculture
adaptée au climat -
9:12 - 9:14au Malawi.
-
9:14 - 9:15Ou Fatima au Ghana,
-
9:15 - 9:18qui forme des femmes
à aider à mettre des bébés au monde -
9:18 - 9:20là où les femmes enceintes
-
9:20 - 9:23pourraient ne pas arriver
à temps à l'hôpital. -
9:24 - 9:26Quand je grandissais,
-
9:26 - 9:29une aînée de mon village
dans la campagne du Zimbabwe -
9:29 - 9:32a décrit les défis auxquels
j'étais confrontée en allant à l'école. -
9:33 - 9:34Elle a dit :
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9:36 - 9:39« Ceux qui récoltent
de nombreuses citrouilles -
9:39 - 9:42souvent n'ont pas les cocottes
en argile pour les cuisiner. » -
9:43 - 9:44(Rires)
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9:44 - 9:47Ce qu'elle voulait dire,
-
9:47 - 9:49c'était que même si j'avais obtenu
-
9:49 - 9:53les meilleurs résultats
possibles aux examens -
9:53 - 9:56à la fin de l'école primaire,
-
9:56 - 9:58mon talent n'avait pas de valeur
-
9:58 - 10:03si ma famille ne pouvait pas payer
pour que je poursuive mon éducation. -
10:03 - 10:05Avec ce système,
-
10:06 - 10:08nous ne faisons pas qu'offrir des cocottes
-
10:08 - 10:11ou cuisiner un seul repas
à partir des citrouilles. -
10:11 - 10:13Après tout,
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10:13 - 10:16il y a des centaines de graines
dans une seule citrouille. -
10:16 - 10:18Nous gardons les graines,
-
10:18 - 10:19nous les plantons
-
10:19 - 10:21et nous cultivons chacune d'entre elles.
-
10:22 - 10:24Le résultat ?
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10:24 - 10:29Un cercle vertueux de prospérité,
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10:29 - 10:31d'égalité et d'espoir
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10:31 - 10:33dirigé par des jeunes femmes.
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10:33 - 10:34Car ensemble,
-
10:34 - 10:37nous bouleversons le monde.
-
10:37 - 10:39Pamoja tunaweza --
-
10:39 - 10:42c'est le dicton de mon réseau en swahili :
« Ensemble, nous pouvons ! » -
10:42 - 10:44Merci.
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10:44 - 10:50(Applaudissements)
- Title:
- Comment rembourser les prêts avec des services sociaux transforme les communautés
- Speaker:
- Angie Murimirwa
- Description:
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Et si vous pouviez rembourser les prêts avec du bénévolat et du mentorat plutôt qu'avec de l'argent ? L'activiste Angie Murimirwa partage avec nous comment un outil économique révolutionnaire connu sous le nom d'« intérêts sociaux » revigore les communautés subsahariennes auparavant coincées dans un cycle de pauvreté. Joignez-vous à elle alors qu'elle explique comment cette approche du prêt crée des opportunités pour des milliers de femmes et filles africaines et montre pourquoi ce modèle peut être répliqué n'importe où et aura des effets durables.
- Video Language:
- English
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDTalks
- Duration:
- 11:03
eric vautier approved French subtitles for How repaying loans with social service transforms communities | ||
eric vautier edited French subtitles for How repaying loans with social service transforms communities | ||
eric vautier edited French subtitles for How repaying loans with social service transforms communities | ||
AUDREY ERSCHLER accepted French subtitles for How repaying loans with social service transforms communities | ||
AUDREY ERSCHLER edited French subtitles for How repaying loans with social service transforms communities | ||
Morgane Quilfen edited French subtitles for How repaying loans with social service transforms communities | ||
Morgane Quilfen edited French subtitles for How repaying loans with social service transforms communities | ||
Morgane Quilfen edited French subtitles for How repaying loans with social service transforms communities |