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Pourquoi devriez-vous parler anglais comme si vous jouiez à un jeu vidéo | Marianna Pascal | TEDxPenangRoad

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    Les 20 dernières années,
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    j'ai aidé des Malaisiens
    et d'autres personnes d'Asie du Sud-Est
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    à améliorer leur anglais.
  • 0:31 - 0:35
    Et en aidant des milliers
    d'Asiatiques du Sud-Est,
  • 0:35 - 0:38
    j'ai découvert une vérité surprenante.
  • 0:38 - 0:43
    J'ai découvert que la capacité
    de quelqu'un à communiquer en anglais
  • 0:43 - 0:46
    a en fait très peu à voir
    avec son véritable niveau d'anglais.
  • 0:47 - 0:51
    Ça a bien plus à voir
    avec son attitude envers l'anglais.
  • 0:53 - 0:56
    Il y a des personnes
    avec un niveau très basique,
  • 0:56 - 0:59
    qui communiquent bien, très bien.
  • 0:59 - 1:03
    Je me rappelle un de mes élèves, Faizal.
  • 1:03 - 1:05
    Il était directeur d'usine -
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    avec un niveau d'anglais
    très très basique -
  • 1:07 - 1:11
    mais il pouvait s'asseoir
    et écouter n'importe qui,
  • 1:11 - 1:13
    très calmement, clairement,
  • 1:13 - 1:15
    et il pouvait lui répondre,
  • 1:15 - 1:19
    exprimer joliment ses idées,
  • 1:19 - 1:21
    avec un niveau d'anglais très basique.
  • 1:21 - 1:23
    Donc aujourd'hui,
    j'aimerais partager avec vous
  • 1:23 - 1:27
    ce qui est si différent
    chez les personnes comme Faizal.
  • 1:27 - 1:29
    Comment font-ils ?
  • 1:30 - 1:31
    Et ensuite,
  • 1:31 - 1:33
    pourquoi c'est si important,
    non seulement pour vous,
  • 1:33 - 1:35
    mais aussi pour vos enfants,
  • 1:35 - 1:38
    votre communauté
    et le futur de la Malaisie ?
  • 1:38 - 1:39
    Et enfin,
  • 1:39 - 1:41
    ce que vous pouvez faire dès aujourd'hui,
  • 1:41 - 1:46
    si vous voulez parler avec
    cette confiance tranquille et claire
  • 1:46 - 1:48
    qu'ont les gens comme Faizal.
  • 1:48 - 1:49
    D'abord,
  • 1:49 - 1:51
    qu'est-ce qui est si différent ?
  • 1:51 - 1:53
    Comment font les personnes comme Faizal ?
  • 1:53 - 1:55
    Pour répondre à cette question,
  • 1:55 - 1:57
    revenons 10 ans en arrière, d'accord ?
  • 1:57 - 1:59
    À cette époque,
    j'étais formatrice du personnel,
  • 1:59 - 2:04
    et ma fille prenait des leçons de piano.
  • 2:04 - 2:09
    Et je me suis rendu compte
    de deux fortes similarités
  • 2:09 - 2:15
    entre l'attitude de ma fille
    envers le piano
  • 2:15 - 2:19
    et celle de bien des Malaisiens
    envers l'anglais.
  • 2:20 - 2:22
    En premier lieu, je dois vous dire
  • 2:22 - 2:25
    que ma fille détestait le piano
    au plus haut point,
  • 2:25 - 2:26
    elle détestait les cours,
  • 2:26 - 2:27
    elle détestait pratiquer.
  • 2:27 - 2:30
    Voici ma fille en cours de piano.
  • 2:30 - 2:32
    C'est le mieux qu'on pouvait avoir.
  • 2:32 - 2:34
    C'était la vérité.
  • 2:35 - 2:38
    Elle redoutait les cours de piano
  • 2:38 - 2:42
    parce que pour ma fille,
    aller à des cours de piano
  • 2:42 - 2:44
    était un véritable cauchemar.
  • 2:44 - 2:48
    Parce que le plus important était
    de ne pas tromper, n'est-ce pas ?
  • 2:49 - 2:51
    Parce que comme bien des élèves de piano,
  • 2:51 - 2:54
    pour ma fille et sa professeure,
  • 2:54 - 2:59
    son succès était basé
    sur le peu d'erreurs qu'elle faisait.
  • 3:00 - 3:01
    En même temps,
  • 3:01 - 3:04
    je me suis rendu compte que les Malaisiens
    commençaient des conversations en anglais
  • 3:04 - 3:08
    avec ce même sentiment de peur.
  • 3:08 - 3:10
    Ce sentiment qu'ils allaient être jugés
  • 3:10 - 3:13
    au nombre d'erreurs qu'ils feraient,
  • 3:13 - 3:15
    et si ou non ils allaient tout rater.
  • 3:17 - 3:21
    La seconde similarité dont je me suis
    rendu compte était liée à l'image de soi.
  • 3:21 - 3:24
    Ma fille savait à quoi ressemblait
    du piano bien joué, d'accord ?
  • 3:24 - 3:27
    Parce qu'on a tous entendu
    du piano bien joué.
  • 3:27 - 3:29
    Et elle était consciente de son niveau,
  • 3:29 - 3:34
    elle savait combien de temps
    elle devrait s'entraîner pour y arriver.
  • 3:35 - 3:37
    Et je me suis rendu compte
    que bien des Malaisiens
  • 3:37 - 3:42
    avaient cette idée de ce à quoi
    un bon anglais devait ressembler -
  • 3:42 - 3:45
    je vois que beaucoup
    d'entre vous acquiescent -
  • 3:45 - 3:47
    et quel était leur niveau d'anglais réel
  • 3:47 - 3:50
    et à quel point ils allaient
    devoir travailler pour y arriver.
  • 3:50 - 3:55
    Et ils pensaient qu'ils étaient mauvais,
    comme ma fille, juste mauvais ;
  • 3:55 - 3:59
    mauvais pianiste,
    mauvais niveau d'anglais.
  • 3:59 - 4:03
    « Mon anglais n'est pas bon.
    Je peux pas. Désolé. Ah - »
  • 4:03 - 4:06
    Donc je voyais ces similarités
  • 4:06 - 4:08
    mais je n'arrivais toujours pas
    à comprendre
  • 4:08 - 4:11
    ce que les gens comme Faizal
    avaient pour être si différent,
  • 4:11 - 4:15
    pour parvenir à réussir
    avec calme et confiance ?
  • 4:17 - 4:19
    Un jour, j'ai découvert la réponse,
  • 4:19 - 4:21
    un peu par hasard.
  • 4:21 - 4:23
    Mon ordinateur est tombé en panne
  • 4:23 - 4:25
    et j'ai dû aller dans un cybercafé.
  • 4:26 - 4:27
    Bon, c'était ma première fois
  • 4:27 - 4:31
    et j'ai découvert que les cybercafés
    sont des lieux dégoûtants, non ?
  • 4:31 - 4:32
    Ils sont vraiment dégoûtants.
  • 4:32 - 4:35
    Ça sent fort et c'est rempli de garçons
  • 4:35 - 4:39
    qui jouent à des jeux bruyants
    et violents.
  • 4:39 - 4:41
    Ce sont des lieux dégoutants.
  • 4:41 - 4:43
    Mais je devais y aller.
  • 4:43 - 4:44
    Donc je me suis assise
  • 4:44 - 4:46
    et j'ai commencé à remarquer
    le gars à côté de moi.
  • 4:46 - 4:50
    Et il est très vite devenu
    très intéressant pour moi.
  • 4:50 - 4:52
    Il était en train de jouer à un jeu
  • 4:52 - 4:58
    dont le but est simplement de tirer
    sur des gens jusqu'à ce qu'ils meurent.
  • 4:58 - 5:00
    Et c'est tout.
    (Rires)
  • 5:00 - 5:01
    C'était le jeu, n'est-ce pas ?
  • 5:01 - 5:05
    Et je me rends compte
    qu'il n'est pas très bon.
  • 5:05 - 5:07
    En fait, il est nul.
  • 5:07 - 5:10
    Je regarde et je vois beaucoup de tirs
  • 5:11 - 5:13
    et... peu de morts, vous voyez ?
  • 5:14 - 5:15
    (Rires)
  • 5:15 - 5:17
    Ce qui m'intéressait vraiment,
  • 5:17 - 5:22
    c'était que derrière ce joueur assez nul
    se trouvaient trois de ses amis,
  • 5:22 - 5:24
    qui le regardaient jouer.
  • 5:25 - 5:26
    Ce qui a vraiment attiré mon attention,
  • 5:26 - 5:28
    c'est que même si ce garçon était nul,
  • 5:28 - 5:30
    même si ses amis le regardaient,
  • 5:30 - 5:32
    il n'avait pas honte.
  • 5:32 - 5:34
    Il ne se sentait pas jugé.
  • 5:34 - 5:35
    Il n'était pas timide.
  • 5:35 - 5:38
    En fait, c'était tout le contraire.
  • 5:38 - 5:41
    Il était totalement concentré
    sur les méchants,
  • 5:41 - 5:43
    souriant.
  • 5:43 - 5:48
    Tout ce à quoi il pouvait penser,
    c'était tuer ces gars, n'est-ce pas ?
  • 5:48 - 5:49
    Et donc je le regarde.
  • 5:49 - 5:52
    Et soudain, je réalise : « C'est ça. »
  • 5:53 - 5:56
    C'est la même attitude
  • 5:56 - 6:00
    que les gens comme Faizal ont
    quand ils parlent anglais,
  • 6:00 - 6:01
    comme ce garçon.
  • 6:02 - 6:05
    Quand Faizal se lance
    dans une conversation en anglais,
  • 6:05 - 6:07
    il ne se sent pas jugé.
  • 6:07 - 6:10
    Il est absolument concentré
    sur la personne à qui il parle
  • 6:11 - 6:13
    et le résultat qu'il veut obtenir.
  • 6:14 - 6:16
    Il n'a pas de conscience de lui-même,
  • 6:16 - 6:18
    il ne pense pas à ses erreurs.
  • 6:19 - 6:23
    Je veux vous donner
    un vrai exemple pour faire le portrait
  • 6:23 - 6:27
    de quelqu'un qui parle anglais
    comme on joue du piano
  • 6:28 - 6:31
    et de quelqu'un qui parle anglais
    comme on joue aux jeux vidéo.
  • 6:31 - 6:33
    Et c'est une histoire vraie.
  • 6:33 - 6:34
    Ça m'est arrivé.
  • 6:35 - 6:38
    Il y a peu, j'étais à la pharmacie.
  • 6:38 - 6:40
    Il fallait que j'achète des omégas ;
  • 6:40 - 6:42
    mon médecin m'avait conseillé
    d'en acheter.
  • 6:42 - 6:44
    Et j'arrive au rayon en question,
  • 6:44 - 6:45
    il y avait des milliers d'omégas,
  • 6:45 - 6:47
    il y a du oméga à haute teneur en DHA,
  • 6:47 - 6:50
    des omégas à haute teneur en EPA
  • 6:50 - 6:52
    et je ne savais pas lequel acheter.
  • 6:52 - 6:55
    Il se trouve que la vendeuse
    n'était pas loin.
  • 6:55 - 6:58
    Et j'ai vu qu'elle était bien habillée,
    très professionnelle.
  • 6:58 - 7:02
    Je me suis dirigée vers elle,
    et j'ai vu son regard en m'apercevant,
  • 7:02 - 7:05
    cette sorte de - c'est un regard
    que je reconnais très bien :
  • 7:05 - 7:07
    les yeux grand ouverts ;
    c'est une sorte de panique :
  • 7:07 - 7:10
    « Mon Dieu ! Je vais devoir parler
    à une anglophone ;
  • 7:10 - 7:13
    elle va me juger
    et remarquer mes erreurs. »
  • 7:14 - 7:16
    Je m'approche
    et lui explique ma situation :
  • 7:16 - 7:19
    « Quel type d’omégas dois-je acheter ? »
  • 7:19 - 7:21
    Et elle commence à m'expliquer
  • 7:21 - 7:26
    tout ce que vous pouvez imaginer
    sur le DHA et l'EPA.
  • 7:26 - 7:30
    Elle parle très vite, fait les cent pas.
  • 7:30 - 7:31
    Et quand elle a fini,
  • 7:32 - 7:34
    je ne sais toujours pas quoi acheter.
  • 7:34 - 7:35
    (Rires)
  • 7:36 - 7:38
    Donc je me tourne vers la fille
    derrière le comptoir.
  • 7:38 - 7:40
    La fille derrière le comptoir,
  • 7:40 - 7:43
    Je l'ai déjà entendue,
    son niveau d'anglais est très faible.
  • 7:43 - 7:45
    Mais alors que je m'approche d'elle,
  • 7:45 - 7:46
    de cette fille,
  • 7:47 - 7:48
    il n'y a pas de peur.
  • 7:48 - 7:50
    De fait, elle me regarde dans les yeux.
  • 7:50 - 7:52
    Vous connaissez ce regard ?
  • 7:52 - 7:53
    « Oui ? Ok... Donc, comment ? »
  • 7:53 - 7:54
    (Rires)
  • 7:55 - 7:57
    Oui, j'ai vécu en Malaisie
    pas mal de temps.
  • 7:57 - 7:58
    (Rires)
  • 7:59 - 8:03
    Donc je vais vers elle et je lui explique
    mon problème, les EPA et les DHA.
  • 8:03 - 8:04
    Elle me regarde et me dit :
  • 8:05 - 8:06
    « Ok, d'accord
  • 8:07 - 8:10
    EPA pour cœur.
  • 8:12 - 8:14
    DHA pour cerveau. »
  • 8:14 - 8:15
    (Rires)
  • 8:17 - 8:19
    « Votre cœur ok ou pas ? »
  • 8:19 - 8:20
    (Rires)
  • 8:20 - 8:21
    Donc j'ai dit :
  • 8:22 - 8:23
    « Oui, oui »
  • 8:23 - 8:27
    J'ai dit : « Mon cœur va très bien. »
  • 8:27 - 8:28
    Elle a dit :
  • 8:30 - 8:31
    « Votre cerveau ok ou pas ? »
  • 8:31 - 8:33
    (Rires)
  • 8:34 - 8:39
    J'ai dit : « Non. Mon cerveau
    ne va pas aussi bien qu'avant. »
  • 8:39 - 8:40
    Elle m'a regardée et m'a dit :
  • 8:40 - 8:43
    « D'accord, vous devez prendre
    des omégas DHA ! »
  • 8:43 - 8:44
    (Rires)
  • 8:45 - 8:46
    Problème réglé, non ?
  • 8:46 - 8:49
    Donc, il y a deux différents types
    de communicants.
  • 8:49 - 8:51
    Il y en a une qui a un très bon niveau,
  • 8:51 - 8:55
    mais qui est totalement concentrée
    sur elle-même à vouloir avoir tout bon,
  • 8:55 - 8:57
    et donc, très inefficace.
  • 8:58 - 8:59
    Et l'autre type de personne,
  • 9:00 - 9:02
    dont le niveau est faible,
  • 9:02 - 9:06
    est totalement concentrée sur la personne
    à qui elle parle et obtient un résultat.
  • 9:06 - 9:07
    Efficace.
  • 9:07 - 9:09
    Et c'est là que réside la différence.
  • 9:10 - 9:14
    Pourquoi cette différence
    est-elle si importante,
  • 9:14 - 9:16
    non seulement pour vous,
    mais pour vos enfants,
  • 9:16 - 9:19
    mais pour l'avenir de la Malaisie
    et des pays comme la Malaisie ?
  • 9:19 - 9:21
    Pour y répondre,
  • 9:21 - 9:26
    regardons qui parle anglais dans le monde
    aujourd'hui.
  • 9:27 - 9:31
    Donc, si on regarde toutes les discussions
    en anglais à travers le monde,
  • 9:31 - 9:34
    qui se passent en ce moment sur Terre,
  • 9:35 - 9:39
    on verrait que pour une native, comme moi,
  • 9:39 - 9:43
    il y a cinq non-natifs.
  • 9:44 - 9:49
    Et si on écoutait chaque conversation
    en anglais sur Terre maintenant,
  • 9:50 - 9:55
    on constaterait que 96 % d'entre elles
  • 9:56 - 9:59
    impliquent des personnes dont
    l'anglais n'est pas la langue natale -
  • 9:59 - 10:03
    seulement 4 % de ces conversations
    sont faites uniquement entre natifs.
  • 10:03 - 10:05
    Ce n'est plus ma langue,
  • 10:05 - 10:07
    c'est une langue qui vous appartient.
  • 10:08 - 10:11
    Ce n'est pas un art à dominer ;
  • 10:11 - 10:14
    c'est un outil pour obtenir un résultat.
  • 10:14 - 10:17
    Et je vais vous donner
    un exemple véridique
  • 10:17 - 10:19
    de ce qu'est l'anglais aujourd'hui
    dans le monde,
  • 10:19 - 10:21
    l'anglais réel aujourd'hui.
  • 10:21 - 10:22
    C'est une autre histoire vraie.
  • 10:24 - 10:27
    J'étais à un barbecue récemment -
  • 10:27 - 10:29
    c'était un barbecue pour des ingénieurs,
  • 10:29 - 10:31
    des ingénieurs du monde entier.
  • 10:32 - 10:34
    Et ils faisaient des hot-dogs.
  • 10:34 - 10:37
    Certains hot-dogs étaient
    des hot-dogs normaux,
  • 10:37 - 10:40
    et d'autres étaient des hot-dogs
    avec du fromage par-dessus.
  • 10:41 - 10:44
    Un ingénieur français préparait
    des hot-dogs
  • 10:44 - 10:46
    et il s'est tourné vers
    cet ingénieur coréen
  • 10:46 - 10:50
    et lui a dit : « Tu veux un hot-dog ? »
  • 10:51 - 10:54
    Et le Coréen lui a répondu :
    « Oui, merci ! »
  • 10:54 - 10:57
    Il a dit : « Avec le fromage ? »
  • 10:57 - 11:00
    Et le Coréen regarde autour de la table
  • 11:00 - 11:03
    et dit : « Je vois pas fromage. »
  • 11:03 - 11:08
    Le Français a dit :
    « Le hot-dog est contenant fromage. »
  • 11:08 - 11:09
    (Rires)
  • 11:10 - 11:12
    Le Coréen ne le comprend pas.
  • 11:13 - 11:15
    Donc l'ingénieur français
    essaye à nouveau.
  • 11:16 - 11:22
    « Le hot-dog est.... faire à partir...
    avec du fromage. »
  • 11:23 - 11:25
    Le Coréen ne comprend toujours pas.
  • 11:25 - 11:26
    Il essaye encore,
  • 11:26 - 11:30
    il dit : « Le hotdog vient de -
  • 11:30 - 11:32
    non, le fromage vient du hot-dog. »
  • 11:32 - 11:33
    (Rires)
  • 11:33 - 11:35
    Le Coréen ne comprend pas.
  • 11:35 - 11:39
    Alors un ingénieur japonais,
    qui a entendu la conversation,
  • 11:39 - 11:41
    se tourne vers l'ingénieur coréen
  • 11:41 - 11:45
    et dit : « Ah ! Le fromage...
    intégrateur ! »
  • 11:45 - 11:47
    (Rires)
  • 11:47 - 11:48
    Il a compris, ok.
  • 11:48 - 11:50
    (Rires)
  • 11:50 - 11:51
    Tout le monde comprend.
  • 11:51 - 11:54
    Ça, c'est l'anglais d'aujourd'hui.
  • 11:54 - 11:57
    C'est juste un outil
    pour obtenir un résultat,
  • 11:58 - 11:59
    comme un jeu sur ordinateur.
  • 12:01 - 12:07
    Donc le défi est que nous avons
    dans toutes les écoles du monde,
  • 12:07 - 12:11
    c'est que l'anglais n'est pas enseigné
    comme un outil avec lequel jouer.
  • 12:11 - 12:14
    Il est encore enseigné
    comme un art à maîtriser.
  • 12:15 - 12:20
    Et les élèves sont jugés
    sur l'exactitude et non la clarté.
  • 12:22 - 12:27
    Certains d'entre vous se rappellent
    peut-être le test de compréhension.
  • 12:27 - 12:30
    Est-ce que vous vous souvenez
    lorsqu'à l'école
  • 12:30 - 12:33
    on avait des questions sur un texte
    que vous aviez lu,
  • 12:33 - 12:35
    vous deviez avoir le texte, n'est-ce pas ?
  • 12:35 - 12:40
    Et puis répondre à une question pour
    montrer que vous aviez compris le texte ?
  • 12:40 - 12:45
    Et il vous est peut-être arrivé de montrer
    que vous aviez compris le texte,
  • 12:46 - 12:50
    mais vous aviez obtenu un grand X
    à cause d'une petite erreur de grammaire.
  • 12:50 - 12:52
    Comme cet élève.
  • 12:52 - 12:55
    Cet élève avait compris
    le quatrième paragraphe.
  • 12:55 - 12:57
    Mais non, ce n'est pas correct !
  • 12:57 - 13:02
    Parce qu'il avait oublié un N
    dans le mot « environnement ».
  • 13:02 - 13:05
    Mais dans le monde réel,
    cela importe-t-il ?
  • 13:05 - 13:09
    Dans le monde réel, ce qui est important,
    c'est que vous ayez compris l'email,
  • 13:09 - 13:13
    ou que vous ayez compris votre client
    afin d'avancer et d'agir ?
  • 13:15 - 13:17
    Donc le problème que je vois,
  • 13:18 - 13:19
    encore et toujours,
  • 13:19 - 13:22
    ce que les gens ont l'attitude
  • 13:22 - 13:24
    qu'ils ont développée
    sur l'anglais à l'école,
  • 13:24 - 13:28
    et ils l'emmènent dans
    leur vie adulte et leur travail.
  • 13:30 - 13:32
    Et si vous êtes dans
    une situation stressante,
  • 13:32 - 13:34
    que vous avez une conversation
  • 13:34 - 13:36
    et que vous essayez de donner
    des résultats
  • 13:36 - 13:39
    à quelqu'un et le dire correctement,
  • 13:39 - 13:41
    votre cerveau fait du multi-tâche,
  • 13:41 - 13:43
    il ne peut pas faire deux choses
    en même temps.
  • 13:43 - 13:46
    Et ce que je vois,
    c'est le cerveau qui s'arrête.
  • 13:46 - 13:50
    Et vous pouvez reconnaitre trois symptômes
    du cerveau qui s'arrête.
  • 13:52 - 13:55
    Le premier,
    c'est que vous arrêtez d'écouter.
  • 13:56 - 13:59
    Quelqu'un vous parle
    et vous êtes si occupé à penser
  • 13:59 - 14:04
    à votre réponse
    et à vous exprimer correctement
  • 14:04 - 14:06
    que vous n'écoutez pas ce que l'autre dit.
  • 14:07 - 14:10
    Et je vois beaucoup de personnes
    acquiescer dans le public.
  • 14:10 - 14:12
    Le second, c'est votre parole.
  • 14:13 - 14:14
    Votre esprit s'éteint,
  • 14:14 - 14:18
    et ce vocabulaire que vous connaissez
    disparaît tout à coup,
  • 14:18 - 14:20
    et les mots ne sortent pas.
  • 14:22 - 14:24
    La troisième, c'est votre confiance.
  • 14:24 - 14:26
    Le pire dans tout ceci,
  • 14:26 - 14:29
    c'est que vous manquez peut-être
    de confiance
  • 14:29 - 14:32
    parce que vous ne parvenez pas
    à vous exprimer,
  • 14:32 - 14:34
    et les personnes qui vous parlent
  • 14:34 - 14:36
    peuvent mal comprendre cela et le voir
  • 14:36 - 14:39
    comme un manque de confiance
    en votre capacité
  • 14:39 - 14:42
    pour faire le travail, pour performer.
  • 14:43 - 14:48
    Donc si vous voulez parler comme
    Faizal, avec cette grande confiance,
  • 14:48 - 14:51
    voici la seule chose à faire.
  • 14:52 - 14:55
    Quand vous parlez, ne pas vous concentrez
    pas sur vous-même.
  • 14:55 - 14:59
    Concentrez-vous sur l'autre personne
    et le résultat que vous voulez obtenir.
  • 15:00 - 15:04
    Imaginez la prochaine génération
    de Malaisiens,
  • 15:04 - 15:10
    avec cette merveilleuse confiance
    en la communication qu'a Faizal,
  • 15:10 - 15:11
    peu importe le niveau d'anglais.
  • 15:13 - 15:14
    Parce qu'il faut se rappeler
  • 15:14 - 15:17
    qu'aujourd'hui l'anglais
    n'est pas un art à maitriser,
  • 15:17 - 15:21
    c'est un outil que l'on utilise
    pour obtenir un résultat.
  • 15:21 - 15:24
    Et cet outil vous appartient.
  • 15:27 - 15:28
    Merci.
  • 15:28 - 15:29
    (Applaudissements)
Title:
Pourquoi devriez-vous parler anglais comme si vous jouiez à un jeu vidéo | Marianna Pascal | TEDxPenangRoad
Description:

Marianna Pascal révèle le secret pour parler anglais avec confiance : tout est lié à l'attitude, et non à la capacité.

Marianna Pascal aide les professionnels à atteindre de grandes réussites dans la vie en communiquant efficacement en anglais. Marianna a commencé sa carrière en tant qu'actrice, a joué dans des téléfilms canadiens et sur scène pendant 15 ans. Aujourd'hui, Marianna améliore la façon dont les employés se rapportent à leurs chefs, clients, collègues et autres parties prenantes clés. Marianna est aussi la formatrice en communication officielle pour Miss Malaisie Monde.

Elle a reçu un prix pour ses conférences, et Marianna est aussi connue pour son discours humoristique sur Youtube « Local English or Standard English » (« Anglais local ou anglais standard ») qui a été vu par plus d'un million de personnes à travers le monde. Elle est aussi l'auteur de la série best-seller en anglais, Fast & Easy (Rapide & facile). Son livre le plus récent a été numéro 2 dans la liste des meilleures ventes de Borders hors fiction.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment par une communauté locale. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
15:31

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