Le supermarché du futur | Milena Glimbovski | TEDxMünchen
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0:06 - 0:08La semaine dernière, j'étais à Copenhague.
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0:08 - 0:11La ville soutient très fortement
le développement durable. -
0:11 - 0:13À Copenhague, vous risquez bien plus
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0:13 - 0:16d'être renversé par un vélo
que par une voiture. -
0:16 - 0:19J'étais donc impatiente d'en découvrir
la nourriture et les supermarchés. -
0:19 - 0:22En tout premier, je suis entrée
dans un supermarché -
0:22 - 0:25et je suis allée voir le rayon fruits.
Et j'ai trouvé ces fruits : -
0:25 - 0:27des fruits emballés à l'unité
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0:27 - 0:30car il est souvent difficile de faire
la différence entre poires et pommes. -
0:30 - 0:31(Rires)
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0:31 - 0:33Ça ne m'a pas beaucoup plu, bien sûr.
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0:33 - 0:36Pourquoi ? Pourquoi est-ce que
je n'aime pas les emballages ? -
0:36 - 0:39Peut-être avez-vous vu comme moi
ces images des océans -
0:39 - 0:44montrant des îles de déchets à la dérive,
des oiseaux et des poissons éventrés -
0:44 - 0:47avec, dans le corps, des capsules
de bouteilles en plastique -
0:47 - 0:50et plein d'autres trucs venus de l'océan.
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0:51 - 0:55Notre système de traitement et
de recyclage des déchets fonctionne mal, -
0:55 - 0:57sinon on ne trouverait pas ça.
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0:57 - 0:58On ne trouverait pas
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0:58 - 1:0446 000 microbouts de plastique
par mètre carré d'océan. -
1:04 - 1:07C'est six fois plus que le plancton.
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1:07 - 1:09Il y a là quelque chose qui ne va pas.
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1:12 - 1:16Je veux vous raconter
une histoire qui m'a marquée, -
1:16 - 1:20qui explique peut-être aussi pourquoi
je suis ici devant vous aujourd'hui. -
1:21 - 1:23C'était à l'été 2003.
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1:23 - 1:26J'étais à peu près grande comme ça,
ou petite comme ça, -
1:26 - 1:27(Rires)
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1:27 - 1:30j'allais à l'école et je n'avais
pas grand-chose dans la tête. -
1:30 - 1:34Mon horizon s'arrêtait peu ou prou
à la vitrine du magasin Pimkie voisin. -
1:34 - 1:38Mais je pensais aussi à l'atelier théâtre
et à un garçon très, très mignon -
1:38 - 1:41avec lequel je passais
beaucoup de temps après l'école. -
1:41 - 1:43Nous allions toujours
dans le parc pour bavarder. -
1:43 - 1:47Nous parlions de Dieu et du monde,
et il m'expliquait le végétarisme, -
1:47 - 1:49et nous passions
beaucoup de temps ensemble. -
1:49 - 1:52Un de ces après-midis ordinaires au parc,
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1:52 - 1:54il s'est soudain levé,
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1:54 - 1:56et il s'est approché de moi
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1:56 - 1:58et il m'a regardée dans les yeux.
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1:58 - 2:03Et je pensais : « Oh là là !
Qu'il a de beaux yeux bleus ! » -
2:03 - 2:07Et : « Oh, mon Dieu ! C'est comment, déjà,
pour embrasser, d'après Bravo magazine ? -
2:07 - 2:09Comment faut-il faire avec la langue ? »
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2:09 - 2:13Et je pensais à tout
ce qu'il pouvait arriver, -
2:13 - 2:17à ce que je risquais de louper,
à ce que je ferais de travers peut-être, -
2:17 - 2:19et ce que ça entraînerait
pour notre amitié. -
2:19 - 2:24Et pendant que je réfléchissais,
il a reculé d'un pas -
2:24 - 2:26et le moment était bel et bien passé.
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2:27 - 2:30Et c'est ainsi que j'ai raté
mon premier baiser. -
2:30 - 2:32Parce que j'ai réfléchi trop longtemps.
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2:32 - 2:35Puis les vacances d'été sont venues
et, oui, le moment était passé. -
2:35 - 2:39Et puis nous nous sommes perdus de vue.
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2:39 - 2:43Je me suis alors juré que ça ne devait
plus jamais m'arriver. -
2:43 - 2:46Quand je serais vieille,
je ne voulais pas regarder en arrière -
2:46 - 2:48pour n'y voir que des occasions manquées.
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2:48 - 2:51Je ne veux pas que ça arrive.
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2:51 - 2:54La conséquence :
aux vacances de l'été suivant, -
2:54 - 2:56j'ai embrassé beaucoup de garçons
et je me suis cassé le nez. -
2:57 - 2:58(Rires)
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2:58 - 3:00Oui, mais j'ai retenu la leçon.
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3:00 - 3:02Cet été m'a profondément remuée.
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3:02 - 3:05J'ai appris à me décider,
à me casser le nez, -
3:05 - 3:08à me relever et à continuer.
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3:08 - 3:10Et à gérer les choses simplement.
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3:10 - 3:15Et parmi ces choses, il y a
les emballages plastiques. -
3:16 - 3:18Ils sont en effet partout.
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3:18 - 3:19Nous avons...
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3:21 - 3:25Nous faisons les courses, et ils sont là.
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3:25 - 3:30D'un côté, ils protègent le produit,
et de l'autre, ils génèrent des déchets. -
3:30 - 3:33Nous les emportons chez nous
et les jetons à la poubelle. -
3:33 - 3:36Nous voyons bien la quantité
de plastiques qu'on a rapportés, -
3:36 - 3:38mais sans apercevoir
-
3:38 - 3:43toute la longue chaîne de déchets,
du fabricant jusqu'au fournisseur. -
3:43 - 3:47C'est bête, car il s'ensuit
des déchets qui finissent dans la mer -
3:47 - 3:50comme je l'ai dit plus tôt,
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3:50 - 3:51et, à cause de ça...
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3:52 - 3:54Puis-je vous poser une question ?
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3:54 - 3:56Triez-vous vos déchets ?
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3:56 - 4:00Oui ? Waouh, je suis impressionnée !
C'est plutôt bien ! -
4:00 - 4:02C'est assez classique,
et c'est très bien ! -
4:02 - 4:07Mais seulement 20 % de nos déchets
sont en réalité recyclés, -
4:07 - 4:11ce qui veut dire que le reste,
80 % des déchets sont... -
4:13 - 4:15brûlés, décyclés,
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4:16 - 4:19rejetant des gaz dans l'atmosphère,
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4:19 - 4:21déversant dans le sol
des substances toxiques, -
4:21 - 4:24sauf ceux embarqués vers l'étranger.
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4:24 - 4:27Et les 20 % sont réutilisés
dans des produits similaires. -
4:27 - 4:30Bref, le recyclage est certes bien,
mais ce n'est pas la solution. -
4:30 - 4:34Il nous faut reculer d'un pas
si nous voulons trouver une solution. -
4:34 - 4:36Et c'est ce que j'ai fait.
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4:36 - 4:39Un soir, j'étais dans la cuisine
chez ma copine Sara, -
4:39 - 4:41elle a cuisiné et j'ai bu,
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4:41 - 4:42en gros, comme d'habitude.
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4:42 - 4:43(Rires)
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4:43 - 4:46Nous avions généré quelques déchets,
et nous réfléchissions, -
4:46 - 4:50et je lui ai parlé de ce problème,
et que j'aime résoudre les problèmes. -
4:50 - 4:54Nous nous demandions,
avant de réussir la paix dans le monde, -
4:54 - 4:56quelle étape semblait le plus accessible ?
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4:56 - 4:59Un supermarché sans emballages jetables !
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4:59 - 5:02Sans aucun emballage dès le départ !
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5:02 - 5:05On a continué de divaguer et de boire,
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5:05 - 5:08bref, la naissance alcoolisée
d'une idée dans toute sa quintessence. -
5:08 - 5:10Et puis nous nous y sommes collées.
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5:10 - 5:12L'idée est devenue un business plan.
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5:12 - 5:15Et avec le business plan
est finalement advenu le moment -
5:15 - 5:18de sa traduction dans le concret.
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5:18 - 5:22Ce fut aussi le moment
où nous avons commencé à prendre peur. -
5:22 - 5:26Mais j'ai bien retenu la leçon
de ce fameux été. -
5:26 - 5:30Je me suis imaginée à un âge avancé,
contemplant mon passé, -
5:30 - 5:32quelle femme âgée serai-je ?
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5:32 - 5:36Je vois une vieille femme amère
ayant laissé filer cette chance unique. -
5:36 - 5:39Et là, son auxiliaire de vie arrive
les bras chargés de sacs de courses -
5:39 - 5:41avec toujours autant de plastique !
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5:41 - 5:44C'était un scénario si terrifiant
que je me suis dit : -
5:44 - 5:45« Je préfère m'y atteler
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5:45 - 5:50même si ça doit me ruiner financièrement,
mais au moins, j'aurai essayé. » -
5:50 - 5:52Et c'est ce que nous avons fait.
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5:52 - 5:54Et nous n'avions toujours pas le sou.
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5:54 - 5:56L'argent ne tombe pas du ciel.
Alors que fait-on ? -
5:56 - 6:00Que fait-on en tant que jeune entrepreneur
quand on a une idée aujourd'hui ? -
6:00 - 6:04Du financement participatif !
C'est ce que nous avons fait. -
6:04 - 6:08Nous avons tourné une vidéo,
et la vidéo est devenue virale. -
6:08 - 6:10Elle s'est répandue d'elle-même.
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6:10 - 6:12Des gens qui nous étaient
totalement inconnus -
6:12 - 6:15ont traduit la vidéo
en anglais, en espagnol. -
6:15 - 6:19Les médias du monde entier sont venus
faire des reportages sur nous. -
6:19 - 6:22Pas sur un supermarché,
mais sur une idée de supermarché. -
6:22 - 6:26Car ce que nous avions alors
n'était encore à vrai dire qu'une idée : -
6:26 - 6:29acheter sans emballage
devrait être possible. -
6:29 - 6:32Cet écho a montré
que c'était plus qu'une idée, -
6:32 - 6:35que les gens sentaient le besoin d'agir.
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6:35 - 6:39Et si les industriels sont trop fainéants,
alors nous allons le faire nous-mêmes ! -
6:39 - 6:40C'est ce que nous avons fait.
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6:40 - 6:43Grâce au financement participatif,
nous avons reçu 100 000 €. -
6:43 - 6:46Avec ces 100 000 €, un peu plus,
-
6:46 - 6:49nous avons ouvert un supermarché
sans emballages jetables. -
6:49 - 6:51Voici à quoi il ressemble.
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6:51 - 6:54Il a ouvert il y a deux mois et demi
à Berlin grâce à notre équipe. -
6:54 - 7:00Dans ce supermarché, on peut acheter
des denrées alimentaires et plus encore. -
7:00 - 7:05Nous avons des produits secs,
des oursons en gomme gélifiée, du muesli, -
7:05 - 7:09tout ce qu'on trouve sans emballage
dans des magasins bio -
7:09 - 7:10et d'autres de concepts différents,
-
7:10 - 7:14mais ce que nous avons en plus,
c'est un maximum de diversité. -
7:14 - 7:17Vous aimez le tofu ? Le nôtre
vient des stands de TofuTussis berlinois. -
7:17 - 7:21Les pots de confiture sont réutilisables,
il y a des produits lactosériques, -
7:21 - 7:22et tout ce que vous pouvez désirer,
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7:22 - 7:26bière, vodka, gin, fromage,
nos étagères sont pleines à craquer. -
7:26 - 7:29Le tout sans emballage !
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7:29 - 7:31Quand on vient y faire ses courses,
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7:31 - 7:35on en ressort les bras chargés,
mais sans déchets. -
7:36 - 7:37On se sert soi-même
-
7:37 - 7:42en amenant ses propres conteneurs
pour les remplir selon ses besoins. -
7:42 - 7:45Nous avons de la confiture.
Les choses plus compliquées -
7:45 - 7:47sont en verres réutilisables,
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7:47 - 7:49comme pour les produits au lactosérum.
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7:49 - 7:51Nous n'avons certes pas réinventé la roue,
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7:51 - 7:55mais nous avons mis la roue
sur une Tesla, ou une BMW. -
7:55 - 7:57(Rires)
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7:57 - 7:59On est également retourné dans le passé
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7:59 - 8:02en mobilisant nos souvenirs :
comment faisait-on avant ? -
8:02 - 8:03Avant, il n'y avait pas de Kleenex,
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8:03 - 8:06on se servait d'un mouchoir en tissu
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8:06 - 8:07qu'on ne jetait pas après usage.
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8:07 - 8:12Bref, en faisant ses courses
dans notre magasin Original Unverpackt, -
8:12 - 8:16on est sûr de n'avoir généré
aucun nouveau déchet de toute la journée. -
8:17 - 8:20Et c'est bien. Pourquoi acheter
sans emballage ? -
8:20 - 8:23Parce qu'on se sert
la quantité qu'on veut. -
8:23 - 8:25Vous n'achetez que
ce dont vous avez besoin -
8:25 - 8:27et ne gaspillez donc rien au final.
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8:27 - 8:29C'est en partie moins cher
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8:29 - 8:31car c'est sans emballage ni marketing.
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8:31 - 8:36Et la meilleure raison : pas de poubelle
à descendre en fin de journée. -
8:38 - 8:42Ce que j'ai appris depuis deux ans ?
Deux ou trois choses. -
8:43 - 8:47Ce fut un long périple
mais j'ai surtout appris -
8:47 - 8:51à ouvrir les yeux et mon esprit
pendant la traversée, -
8:51 - 8:54prendre la mesure des choses
et réfléchir à deux fois -
8:54 - 8:59à des choses aussi évidentes et banales
que les courses du quotidien, -
9:01 - 9:05et surtout, à faire les choses,
tout simplement. -
9:05 - 9:07« Avoir du courage » signifie seulement
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9:07 - 9:09avoir peur mais faire quand même,
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9:09 - 9:10réfléchir moins.
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9:10 - 9:14Car tout le monde a peur,
mais il faut surmonter cette peur. -
9:14 - 9:18Bref, si vous avez une idée,
mettez-la donc en œuvre. -
9:18 - 9:23Faites-le aujourd'hui plutôt que demain.
Car le moment est si vite passé. -
9:23 - 9:26Et avec lui, le premier baiser.
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9:27 - 9:28Merci beaucoup.
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9:29 - 9:32(Applaudissements)
- Title:
- Le supermarché du futur | Milena Glimbovski | TEDxMünchen
- Description:
-
Milena Glimbovski, fondatrice et gérante de Original Unverpackt, a longtemps travaillé dans la communication, avant de se décider finalement pour le commerce alimentaire de détail. Elle a donc fait sa transition professionnelle au département marketing de Veganz, la chaîne de supermarchés végane, ce qui lui a permis de découvrir le secteur tout en cherchant des solutions nouvelles aux problèmes existants. En particulier : les déchets produits par les emballages. Sa solution ? Un supermarché sans emballages jetables ! Avec son équipe, elle a ouvert la première boutique en septembre 2014 à Berlin.
Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx
- Video Language:
- German
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDxTalks
- Duration:
- 09:34
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