ITE_FEB_1_2016_HD

Cet épisode de

"C'est-la-fin-du-monde-tel-que
-nous-le-connaissons-et-je-me-sens-bien"

...a été rendu possible grâce aux
contributions d'esclaves comme toi!

Merci beaucul!

Attendez, je... je vous paie,
vous... vous travaillez pour moi...

Vous jouez ma vie là!

Wallace, Wallace, Wallace...

Vous me payez pour vous créer
une nouvelle vie.

Politicien! Et pour que j'y parvienne,

je suis responsable de tout ce qui
peut nous rapprocher de ce but.

C'est ma seule façon de travailler.

Cela sous-entend l'élaboration
de la stratégie globale

ainsi que la décision
sur le moindre détail.

J'ai l’œil sur la campagne,
j'ai l’œil sur les scores.

Les autocollants, de quelles
couleurs vont-ils être ?

Cela concerne les sondages, les pubs,
la radio, la TV, les journaux.

Cela concerne la coordination de chaque
élément d'information émanant de ce bureau

pour nous assurer que cela correspond
à ce que les sondages nous disent

des sujets d'inquiétude des gens

Ou de ce qu'ils aiment.

C'est-la-fin-du-monde-tel-que-nous
le-connaissons-et-je-me-sens-bien!

Boooonnnjour les esclaves et bienvenue
dans une nouvelle sédition de:

"C'est-la-fin-du-monde-tel-que-nous
-le-connaissons-et-je-me-sens-bien"

L'émission où les seuls à sentir le "Bern"
(jeu de mot: suivent Bernie Sanders / Brûlent)

...sont ces sales poulets!

Je suis Bernie Sanders
et j'approuve ce message.

Je suis votre hôte le Stimulator,

et en dépit de ce que dit votre oncle raciste:

Je sais qu'il est fou,

mais Donald Trump dit plein de choses
censées à propos de ces migrants.

Être un immigrant soi-disant illégal n'a
rien à voir avec ce qu'on en dit!

Alors que les médias de droite décrivent
les migrants sans-papiers comme des...

...profiteurs paresseux,

dans ce putain de monde réel, ils effectuent
la plupart des travaux difficiles,

et font partie de la frange
la plus exploitée de la société.

Beaucoup ont risqué leur vie pour
traverser ces putains de frontières,

complètement imaginaires et pourtant
lourdement militarisées,

tout ça pour essayer d'échapper
à d'horribles guerres,

ou simplement pour offrir une vie
un peu plus sûre et digne

à leurs familles et à leurs
proches restés là-bas.

Et même s'ils parviennent
à franchir la frontière,

à décrocher un emploi qui paie
moins que le salaire minimum,

et à courir plus vite que les agents
de l'immigration qui cherchent à les expulser...

Nous sommes ici aujourd'hui parce que

nous allons vous placer en rétention
sous procédure d'expulsion.

ces gens doivent en plus faire face
aux insultes, aux crachats,

et aux attaques violentes de ces
putains de sous-merdes racistes,

qui sont trop ignorants pour réaliser
que c'est leur propre gouvernement,

et leurs riches bailleurs de fonds,
qui sont en fin de compte à blâmer

pour le fait qu'ils soient sans le sou,
terrorisés et confus.

D'abord, l'argent a commencé à disparaître

et maintenant, on se retrouve sans travail.

Ils nous prennent notre travaaaaaaail!

Depuis des mois, un putain de
mélange toxique d'islamophobie,

et de sentiment anti-immigrés généralisé
est en train de bouillonner...

...en Europe et aux États-Unis.

Ils passent des drogues...

ils apportent le crime...

ce sont des violeurs.

L'été dernier, il y eut un bref
moment de réflexion collective...

et une lichette de décence
humaine en Occident...

...lorsque des millions de gens
furent véritablement émus,

en voyant les photos déchirantes
du corps noyé d'Alan Kurdi, 3 ans,

échoué sur une plage turque .

Maiiiiis il semble que
ce temps soit révolu.

Les fusillades massives à Paris
et à San Bernadino, Californie,

combinées avec la mauvaise gestion
des États dans la crise des réfugiés,

et la méfiance mutuelle entre nations
européennes, ont contribué à créer

un cycle auto-entretenu de misère humaine
et de violence raciste réactionnaire.

Les réfugiés ne sont pas des animaux.

Nous sommes des personnes...
nous sommes musulmans.

Nous voulons aller au Royaume-Uni,
pas vivre dans la Jungle de Calais.

Juste à la sortie du port
de la ville française de Calais,

un camp de réfugiés, un immense
bidonville, appelé "la Jungle",

est devenu l'un des points chauds
de cette agitation croissante.

Le camp, en grande partie
peuplé de migrants

en provenance d'Irak, de Syrie, d'Afghanistan,
du Soudan et d'Erythrée,

compte désormais près
de 6000 personnes.

Des camps similaires naissent tout
le long de la côte nord de la France.

Bon nombre de ces résidents ont
enduré des mois de voyage

à travers de nombreuses
villes européennes,

dans l'espoir d'atteindre le Royaume-Uni.

Maintenant, avec leur destination tant
attendue enfin à portée de main,

ils se retrouvent bloqués par
les flics anti-émeutes français.

Le premier sinistre du Royaume-Uni,
David Cameron,

pour sa part, a clairement fait savoir que
son gouvernement ferait tout son possible

pour maintenir les migrants
hors de Grande-Bretagne.

Nous devons protéger nos frontières

en travaillant main dans la main
avec nos voisins français.

"Yo Stim…

c'est pas le mec qui s'est fait
un cochon mort?"

"Certainement, Agitator.

Certainement..."

C'est exactement de cela qu'il s'agit...

faire l'amour avec un cochon.

La solution du gouvernement français,
devant ce gros merdier, a été

d'annoncer la construction de logements
provisoires pour 1500 personnes,

fabriqués dans des conteneurs
maritimes réutilisés,

ainsi que l'expulsion et la
destruction du camp actuel.

Les migrants qui souhaitent accéder
à ces poubelles glorifiées,

devront se soumettre à des tests biométriques
et donner leurs empreintes digitales,

et beaucoup craignent d'aller vivre dans
ce qui, selon eux, ressemble à une prison.

La démolition de la jungle a été
planifiée depuis des semaines,

et une zone de sécurité
tampon a été créée,

entourée de monticules de terre
et des clôtures de barbelés,

faisant penser à un film de
SF post-apocalyptique.

Le 23 Janvier, les résidents de la Jungle
de Calais ont été rejoints

par des centaines d'anarchistes et d'autres
empêcheurs d'expulser en rond,

de Grande-Bretagne et d'autres pays voisins,

qui ont répondu à l'appel de soutien
aux résidents résistants à leur expulsion.

Une manifestation de 2000 personnes a
rapidement dégénéré en émeute,

et environ 1000 migrants et supporters
se sont précipités dans le port voisin,

et ont occupé un ferry, le bien nommé
"the spirit of Britain".

Au cours des échauffourées,

une statue du criminel de guerre français
adulé, Charles De Gaulle,

a été vandalisée, provoquant un tollé dans
la presse de droite au Royaume-Uni et en France.

DITES LE FORT... DITES LE CLAIREMENT...
LES RÉFUGIÉS SONT BIENVENUS ICI!

Pendant ce temps,
de l'autre côté de la Manche,

dans la ville portuaire
anglaise de Douvres,

des combats de rue violents
ont éclaté le 30 Janvier,

lorsque les anti-fascistes britanniques
ont attaqué un défilé anti-immigrés

organisé par un groupe fasciste
résurgent, le National Front.

Ces scènes affreuses, qui rappellent
les années troubles 1920 et 1930,

vont devenir un phénomène beaucoup plus
fréquent dans les mois et années à venir.

Et si nous voulons éviter que l'histoire
se répète,

la putain de résistance va devoir
mettre les bouchées doubles!

Et alors que le spectacle électoral alimenté
par les médias monte en pression aux US,

de nombreux camarades anarchistes
et anti-autoritaires

ont un putain de sentiment de déjà vu.

Nous commençons par cette colère
qui a grondé dans l'Iowa.

Donald Trump a perdu cette année
lors des primaires contre Ted Cruz.

Et Hillary Clinton semble dans
l'impasse avec Bernie Sanders.

Une fois de plus, nous nous trouvons engagés
dans les mêmes débats stupides...

avec des libéraux, dits "progressistes"
et d'autres radicaux de salon,

sur les pièges de l’électoralisme!

En nous traitant comme si
nous n'étions que...

...des idéologues naïfs à contre-courant,
qui ne savons pas de quoi nous parlons.

Ce vous décrivez est l'anarchie.

Êtes-vous une anarchiste?

Si je peux me permettre d'être
honnête avec vous...

c'est foutrement chiant de devoir
répéter ce qui a été tant de fois prouvé.

Élection après élection, une fois que
les hommes politiques sont au pouvoir,

ils se révèlent inévitablement être
les marionnettes capitalistes...

...qu'ils sont bel et bien!

Quand l'argent vous est fourni,
vous ne posez pas de question.

Maaaaaaais plutôt que
d'en tirer les leçons,

les pom-pom girls de la révolution
par bulletin de vote,

réussissent toujours à trouver une nouvelle
rockstar de gauche à soutenir!

J'aime faire partie de ça.

Il n'est question que de ça...
la révolution politique.

C'est un piège!

Et c'est reparti pour un putain de tour!

"Mais que Bernie Sanders ait été
capable de coller à Clinton"...

Alors, malgré le fait que cela
me fasse mal de le faire

je vais devoir vous l'expliquer
une fois de plus!

Les anarchistes sont contre l'Etat,

et les élections sont intentionnellement
conçues par le pouvoir en place,

pour canaliser la colère du peuple en un
renforcement du pouvoir de l'État.

Ce qui fait de la démocratie représentative
un système de contrôle social si efficace,

c'est le fait qu'elle soit très dynamique,

ce qui signifie qu'elle permet à l'Etat
de se réinventer en permanence,

J'emmerde Ronald Reagan!

afin de s'ajuster en fonction
de l'environnement politique.

Dans le capitalisme, c'est
en général un euphémisme

pour "lutte des classes",
et autres tensions associées,

telles que le nationalisme,
la résistance anti-coloniale,

le sectarisme religieux et ethnique,

et les luttes contre le patriarcat,

contre l'hétérosexisme

et contre la suprématie blanche.

Fondamentalement, la démocratie représentative
fonctionne comme un système complexe de valves.

Lorsque la merde leur saute à la gueule,

déclencher des élections est souvent
le moyen le plus simple et le plus efficace

de calmer l'ardeur des gens.

Souvent, ceux au pouvoir n'auront qu'à
sortir une nouvelle marionnette brillante,

ou choisir un chef de file
issu des mouvements sociaux,

sur qui ils pourront compter
pour faire leur sale boulot.

Cette nouvelle marionnette peut alors
prétendre que, si elle est élue,

elle utilisera le pouvoir politique pour se
battre au nom des gens de la rue.

Je vais introduire une loi qui rendra
les frais de scolarité

de tous les collèges et
universités publics, gratuits.

["J'ai l'impression d'avoir déjà entendu ça."]

Cela déplace les luttes du monde réel
au monde électoraliste,

qui peut ensuite être facilement gérée
par les médias privés et d’État,

les entreprises de relations publiques,
et ces putains de directeurs de campagne.

"Mais, mis à part les
thèmes de campagne,

je veux aborder certains
de mes plans à long terme!"

"Oui, je suis sûr qu'ils sont grandioses...
mais ils ne sont pas importants.

Écoutez, mon job est de vous mettre en place.

Une fois installé, vous ferez tout ce que
votre conscience vous dira de faire."

Les élections donnent au peuple l'illusion
de contrôler la direction de la société!

Parce que je vote pour la pizza aussi!

C'est l'unanimité!

Alors qu'en réalité, le système
tout entier est truqué.

Le bombardier B-52 a une pièce
fabriquée dans chaque état

pour s'assurer que si vous essayez
d'éliminer ce projet,

vous aurez droit aux hurlements des
membres les plus libéraux du Congrès.

Peu importe qui gagne une élection,
le vrai gagnant, c'est l’État.

Et chaque État existe au sein de
cette puissante matrice consumériste

qu'est le capitalisme mondialisé.

Les Etats-Unis sont les leaders mondiaux
de l'exécution de cette arnaque...

cela ne devrait pas être une surprise,
puisqu'ils l'ont inventée.

Pendant que les politiciens américains prêchent
constamment la démocratie à l'étranger,

les institutions étatiques comme la CIA,
la NSA, et l'armée américaine...

sont toujours prêtes à intervenir
partout dans le monde,

pour faire en sorte que cette même
démocratie ne menace pas

les intérêts des multinationales
qui financent leurs campagnes.

Les gangsta-capitalistes utilisent leurs pantins
politiques pour lancer des guerres,

des embargos commerciaux, des assassinats
et des coups d’État à l'étranger.

Pourtant, des gens croient encore
que ces enfoirés diaboliques,

permettraient que leur contrôle de l'appareil d’État,
qu'ils utilisent pour maintenir leur domination,

soit contesté par quelque chose
d'aussi aléatoire que le vote?

Qui est le putain de naïf, maintenant?

Quoi qu'il en soit... pour creuser un peu
les raisons pour lesquelles

les gens continuent de tomber dans ce panneau,

je me suis entretenu avec Scott Crow,
un anarchiste américain d'Austin, Texas,

auteur de Coeurs d'Urgence,
Rêves de Molotov.

Hey Scott, ça va ?

Oui, ça va très bien.

Les élections de 2016 se rapprochent...
alors, votes-tu pour Bernie, ou Hillary?

Je vote pour nous, le peuple.
Parce que l'électoralisme

n'est qu'un voile de paillettes et de
circonstances. Cela a toujours été ainsi...

J'ai été dans et hors du système
pendant de nombreuses décennies.

Et c'est vraiment juste un spectacle qui nous
distrait de l'implication réelle,

des vrais problèmes et des vraies solutions
que nous pourrions proposer aux États-Unis,

pendant au moins les deux ans
qui précèdent une élection.

Ici, au Klanada, l'électoralisme est un sérieux
problème pour les mouvements radicaux,

mais les élections elles-mêmes ne
durent que quelques semaines.

Aux US, cela prend des années
de choisir un nouveau président.

C'est quoi le problème?

Il s'agit d'un spectacle,
un peu comme la télé-réalité.

Il y a les Kardashians...
Il y a les Clinton...

Il y a les Bush...
tous ces trucs dynastiques.

Tout ça, c'est du spectacle.

Et je pense que nous tentons
de prendre tout ça au sérieux,

tout comme les gens prennent
au sérieux l'émission "Bachelords",

ou ce show stupide où Trump est allé.

Alors qu'il s'agit d'une distraction,
qui nous éloigne de la réalité...

du fait d'avoir des drones qui tuent
enfants et familles partout dans le monde,

du fait qu'on refuse l'accès aux migrants
qui fuient des pays déchirés par la guerre,

du fait que les écoles tombent en ruine.

Parce que c'est un spectacle,
et tout le monde veut en faire partie.

C'est comme pour les équipes sportives,
où tout le monde mise sur quelque chose.

De sorte que leur équipe gagne:
équipe bleue, l'équipe rouge...

Mais beaucoup d'entre eux sont ceux
qui détiennent le pouvoir, non?

Les faiseurs de culture,
les médias, les politicards.

Beaucoup de gens ont suivi les élections
à cause de Donald Trump.

T'inquiètes-tu de ce à quoi la présidence
de Trump pourrait ressembler?

Et pourquoi penses-tu qu'il réussisse
si bien dans les sondages?

Je pense que Trump passe bien
parce qu'il touche une corde sensible.

Vous savez, le racisme, la misogynie...
tout ça devient courant aux États-Unis.

Mais ce qu'il a fait,
c'est juste lever le voile.

Je pense qu'avoir eu un président noir pendant
8 ans, même s'il fait partie du système,

pour de nombreux blancs dans ce pays,
Trump et Obama représentent

deux pôles opposés,
même si à de nombreux égards,

ils sont bien plus proches
qu'ils ne peuvent l'imaginer.

Je pense qu'il a vraiment tapé là où
il fallait chez beaucoup de gens.

Il y a beaucoup de mécontentement, et comme
en Allemagne dans les années 20 et 30,

quand le fascisme monte,
il puise dans quelque chose...

dans cette colère et dans ce ressentiment,
liés aux défaillances des systèmes électoraux,

aux défaillances des systèmes culturels,
politiques et économiques.

Pas seulement aux États-Unis
mais partout dans le monde.

Mais il caresse cela de manière
réactionnaire au lieu de demander,

"comment pouvons-nous résoudre
ces problèmes ensemble?"

parce qu'il veut être un dictateur.

Après que Syriza ait craché sur
les gauchistes du monde entier,

se rangeant derrière la soi-disant troïka
face aux exigences claires du peuple grec,

on aurait cru que ceux qui souhaitent
une solution électorale

au capitalisme néolibéral
en aient tiré une putain de leçon.

Et non, beaucoup de ces mêmes personnes
soutiennent des partis style Syriza,

comme Podemos en Espagne,

et des candidats comme Jeremy Corbyn au
Royaume-Uni, et Bernie Sanders aux USA.

Qu'est-ce que c'est que ce bordel?

Je ne blâme pas les gens pour cela.
En vérité, c'est l'habitude.

C'est ce dans quoi nous avons grandi.
C'est ce que nous connaissons.

C'est comme un certain degré d'endoctrinement.

Et je n'ai jamais aimé utiliser ce mot,
car je pense que c'est plus culturel que ça.

C'est en nous.
Et la vulgarité permet de franchir le pas.

Quand on commence à parler d'idées
anarchistes et de libération collective,

c'est très abstrait pour beaucoup de gens
parce qu'ils n'ont aucune idée de ce que c'est.

D'abord, nous devons prendre conscience
de notre propre pouvoir en tant qu'individus,

puis de notre puissance régionale:

de notre pouvoir collectif, comme dans
notre quartier, dans nos communautés...

et ensuite commencer à
construire à partir de cela.

Mais il est facile de tomber
dans l'électoralisme.

Dans le passé, tu as parlé
de la façon dont les radicaux

doivent se concentrer sur la
construction d'un pouvoir double.

Qu'entends-tu par là?

Il s'agit de l'interprétation anarchiste
de la dualité du pouvoir:

nous lui résistons, d'un coté ..

nous résistons à l'exploitation,
ce que nous faisons beaucoup

dans les communautés radicales,
anarchistes, et gauchistes.

Mais en parallèle, nous devons construire
notre propre puissance, d'en bas.

Mon pouvoir individuel...
notre pouvoir collectif...

notre pouvoir d'organisation...
et reconnaître que nous en avons.

Nous devons faire ces deux
choses en même temps.

Donc, peu importe qui est élu, ou s'il
y a des règles, des systèmes policiers...

et des choses comme ça, sauf dans la
manière d'y résister.

En parallèle, nous devons
ouvrir des espaces

et, comme les zapatistes disent, nous devons
ouvrir une faille dans l'histoire...

...pour nous demander:

"que pouvons-nous faire pour renforcer
notre pouvoir d'en bas?"

Et je pense que la dualité du pouvoir
est un cadre pour y réfléchir.

Ainsi, toute action que nous engageons
ne doit pas être entreprise

hors de ce cadre de résistance, de construction
et de création en même temps.

Merci Scott !

Et ce sera tout pour
cette sédition de...

"C'est-la-fin-du-monde-tel-que
-nous-le-connaissons-et-je-me-sens-bien"

Pour écouter mon interview complète de Scott,

ou pour avoir une chance de gagner
un T-shirt SubMedia.tv

visitez simplement mon putain de site:

Je veux aussi faire un rapide clin d'œil
à un bon ami et camarade du spectacle.

Un trublion antifa qui devrait être libéré de taule
à n'importe quel moment maintenant.

Bienvenue Kimbo ...

No Pasaran mothafucka.

Cela dit, ce spectacle est fait entièrement grace
aux petits dons d'esclaves comme vous.

Ce mois-ci, les travailleurs suivants ont partagé
le fruit de leur labeur avec moi,

pour que l'on continue à chier sur les élections.

Je voudrais également souhaiter la bienvenue
aux nouveaux membres de la Tacospiration:

Jack Squat
et Sebastian Guajolotes!

Et enfin, une citation de l'anarchiste américaine
Emma Goldman:

Si le vote pouvait changer quelque chose...
il serait interdit.

À la prochaine!